feldt ⊹ you hate me, i know

Avec toutes ses revisions et tout mon travail a faire pour mes etudes, j’avais besoin d’une bonne pause café. C’était important de prendre des pauses. Enfin je disais cela mais j’étais bien une des personnes qui prenaient le moins de pauses possibles. Je travaillais souvent des heures et des heures a la suite sans meme me rendre compte de ce que je faisais et du temps qui défilaient. Toute fois, maintenant que j’avais du mal a me concentrer -on remercie mon agression- pendant des longues heures, je profitais du Starbucks sur le campus. Fallait dire que c’était bien le meilleur endroit possible pour se reposer avec les fauteuils et le bon café. Je savourais tellement bien mon caramel macchiatto avec mon petit morceaux de gateau. Ouais le paradis et j’en avais clairement besoin vu que j’avais passé la matinée a écrire de codes pour mon cours de programmation. Puis je pensais encore a la pile d’algorithme que j’avais a faire en maths. Non mais qu’est-ce qui m’avait pris sérieusement de continuer avec un double majeure en master. Je veux dire, c’était pas compliqué au niveau du Bachelor mais là, c’était vraiment beaucoup et je sentais la charge de travail pesée sur moi. Dieu merci la creche et la nounou pour s’occuper des jumeaux. D’ailleurs, j’étais entrain de parler avec elle via sms en sirotant mon café. Je voulais savoir si il y avait un problème mais visiblement c’était pas le cas et du coup, je regardais les videos snapchat qu’elle m’envoyait de mes petits bouts de chou. De quoi me donner le sourire et me remonter le moral je vous dis. Toute fois, je fus interrompu dans mon petit moment de bonheur par un mec que je n’avais pas vu depuis j’sais pas 8 bonnes années. Je le croyais mort moi. Je décidais de l’ignorer. Je ne parlais pas aux personnes qui disparaissaient du jour au lendemain sans donner de nouvelle pour revenir un beau jour s’attendant a ce qu’on leur pardonne. Certes, je n’avais jamais aimé Isaac tel que j’aime Elios. Il avait ete mon copain d’adolescence, un mec avec qui je pouvais m’amuser et tout de meme, j’avais mal digéré le fait que comme tout le monde, il m’abandonne.

hj ; désolée pour le temps de réponse

En partant en prison j'avais quitté pas mal de monde, j'avais prévenu certain en leur disant que je changeais de ville pour aller voir ailleurs et à d'autre je partais sans rien dire. Mais jamais je n'avais dis à quelqu'un que j'étais partie en prison, c'était quelque chose dont j'étais pas fier et c'est clair que mon erreur je m'en souviendrais toujours. Et Feldt faisait partie des personnes que je n'avais pas prévenu, pourquoi ? Je ne sais pas, pourtant nous étions ensemble et je l'appréciais vraiment mais peut-être pas assez pour lui dire la vérité. Alors maintenant je me retrouvais au Starbuck et je pouvais la voir assise à une table, elle avait bien grandit mais je ne pouvais pas m’empêcher de reconnaître son si beau visage. J'étais donc venue m'asseoir face à elle sans vraiment demander son autorisation pour ensuite afficher une petite moue en voyant qu'elle restait sans un mot face à moi. Ok, elle m'en veut. Mais j'étais du genre lourd et têtu, donc non c'était bien trop facile de partir dès la première tentative. Bah alors, t'as perdu ta langue ? Dis-je en affichant un petit sourire amusé, oui je prenais ça à la rigolage alors qu'au fond j'savais que j'avais vraiment fait l'enfoiré avec elle. Je te pensais pas si rancunière que ça. Dis-je en haussant un peu mes épaules espérant quand même recevoir un mot de sa pars.

Je n’étais pas spécialement fan d’endroits bondés de monde en ce moment. Je les évitais le plus que je pouvais et je passais beaucoup plus de temps a la bibliothèque ou c’était calme ou alors dans la salle informatique car j’y pouvais travailler au calme sans que j’sois dérangée par une orde d’étudiants bruyants qui avaient décidé de faire le plus de bruit possible. Toute fois, j’avais besoin d’un café. J’avais du mal a me concentrer longtemps pour le moment, alors je prenais assez régulièrement des pauses. Starbucks c’était un bon endroit. Certes bondés, mais c’était encore supportable puis c’était aussi le seul endroit sur la campus ou il y avait du bon café. Toute fois, je restais seule, n’ayant pas trop envie de compagnie. J’évitais pas mal de mes amis depuis le retour du voyage au Canada. J’avais cette habitude de rester pour moi-même, surement une repercussion dû a l’adolescence que j’avais mené. Grandir dans le système, cela voulait dire que j’avais souvent été seul, que les amis défilaient assez rapidement. J’avais pas grandit avec un cercle d’amis super proches. J’avais plus souvent été seule, préférant m’en tenir qu’a moi-même car au fond, y a que sur soit qu’on peut compter. Ce n’était qu’au lycée que tout avait changé. Que j’avais des amis, un petit-copain qui avait decide de venir pointer son nez pour la premiere fois depuis des années. Il avait juste disparu, comme tant d’autre et meme si c’était surtout une image, qu’on était ensemble pour pas être seul, qu’on pouvait s’amuser ensemble. J’avais apprécié la presence d’Isaac dans ma vie d’adolescente. J’avais cependant pas apprécié qu’il me laisse comme ça sans explication du jour au lendemain. Je finissais par déposer mon telephone sur l’accoudoir de mon fauteuil. “Les gens changent avec les années.” Dis-je d’un ton glacial. J’étais rancunière, tout le monde le savait. Je ne pardonnais pas facilement. Il fallait me prouver que mon pardon en valait la peine, sinon toute la souffrance que j’avais ressenti aurait été en vain. “Qu’est-ce que tu veux Isaac?” Demandais-je toujours sur mon ton glacial.

Peut-être qu'il n'y avait pas eu d'amour entre Feldt et moi lorsque nous étions ensemble mais j'avais quand même eu le temps de me rendre compte de quel genre de femme il s'agit. J'avoue que par le passé j'avais été assez fier de l'avoir à mes côtés, vu que je savais très bien qu'elle était assez solitaire et qu'être proche des gens ça n'était peut-être pas son truc. J'ai quand même toujours pensé que mon départ n'était pas quelque chose d'important pour elle mais vu la façon dont elle est en se moment avec moi, faut croire que ça l'avait atteins plus que je ne le croyais. En allant à sa rencontre je savais d'avance que j'allais me prendre un vent mémorable, mais j'pouvais quand même la comprendre, après tout si les situations étaient inverse je lui en aurais sûrement voulu autant qu'elle m'en veut en se moment. Je fus ensuite rassuré qu'elle daigne dire quelque chose, bon ce n'était pas forcement des paroles sympathique mais c'est mieux que rien, non ? Elle avait bien raison sur le fait que les gens changent, et j'pouvais bien dire ça vu que c'était mon cas et à l'heure d'aujourd'hui j'sais pas si je serais capable de quitter des proches du jour au lendemain comme j'avais pu le faire à New York. Qu'est c'que je veux ? J'en sais rien Feldt. Je pourrais bien te faire des excuses et te dire que je m'en veux de t'avoir quittée de cette façon mais tu ne vas pas me croire, mais sache juste que j'avais mes raison. Dis-je en haussant mes épaules en prenant une gorgée de mon café, c'est vrai que j'avais peut-être une chance si je lui parlais de la prison mais je n'en avais pas envie, c'était une période de ma vie que je préférais vraiment effacer et oublier. Alors tout ce que je peux te demander c'est de me laisser une petite chance.

Est-ce que j’avais eu envie de savoir ce qui était arrivé a Isaac? Oui, je ne pouvais pas le nier que j’étais quelque peu curieuse et que j’aurai aimé savoir ce qui lui était arrivé. Pourquoi il était parti comme cela du jour au lendemain sans rien dire? J’aurai surtout aimé le savoir quand il était parti et pas me retrouver sans nouvelle. J’sais bien qu’on était pas en couple pour des sentiments, mais j’sais pas c’était quand meme le principe. J’avais tout de meme accepté qu’aux Etats-Unis les gens n’avaient pas le meme sens de principe qu’au Japon. J’avais eu un énorme choc culturel en venant aux USA. J’avais grandi au Japon. Toute mon enfance s’était déroulé la-bas et j’avais grandi avec leur culture et leur etiquette. J’avais du apprendre les coutumes et l’arrogance américaine que bien plus tard alors que j’étais de nationalité américaine. Tellement contradictoire mais je n’y pouvais rien. J’attendais donc qu’Isaac me réponde. Ses raisons? Vraiment? Je sais pas tu pouvais dire un peu plus a ton ex sur les raisons qui t’ont poussé a te barrer. Non, c’était pas possible? Apparemment pas. J’avais envie de rire alors qu’il me demandait de lui laisser une chance. Il me connaissait très très mal. “Je ne donne pas de seconde chance Isaac.” Dis-je alors que je me levais pour prendre mes affaires. J’avais pas envie d’entendre ses stupides excuses ou qu’importe. Il voulait une chance, alors qu’il me prouvait qu’il la valait car je n’offrais pas ma confiance facilement. Meme mes meilleurs amis devaient se prouver a moi, alors si il pensait que ca allait être si facile, il s’était vraiment pris un mur. J’enfilais ma veste et mon écharpe, m’apprêtant a partir. Je n’avais pas le temps de me consacrer a des gens qui n’avaient pas de principes.