dis donc, t'as pas la mémoire un peu courte, toi ? + LEO

Gueule de bois : ok. petit culotte : ok soutif : pas ok. MERDE il est où ce con ? J'ouvre difficilement un oeil et j'observe que je suis seule dans mon lit, je ne me souviens de rien. ET MERDE. ça fait chier les trucs comme cela, on se réveille un matin et on ne se souvient plus de la vieille. Les éléments de la soirée se collent de nouveau et j'arrive enfin à réaliser que je n'ai pas passé la soirée seule. TANT MIEUX ! ça fait plaisir, mais je suis à moitié nue et merde je dois me bouger, je retrouve une copine sur le campus. Ni une ni deux, je me lève, et je te bouscule, tu te réveilles pas, comme d'habitude. et je me dirige vers la salle de bain. Douche... Je sors des dortoirs avec un air un peu ailleurs, c'est que je cherche l'itinéraire le plus court pour la retrouver, mais je suis déjà en retard, alors à quoi bon. NON. Faut que j'y sois, je fais un détour par les vestiaires, endroit parfait pour mate,r mais là n'est pas la question quand j'aperçois au loin un cul qui m'est familier. Ah mais oui Halbestam, l'homme qui file plus rapidement que son ombre depuis cet été, ahhh les hommes. Je serais surement passé mon chemin je suis en retard, mais merde quoi je peux pas laisser une occasion comme cela me filer entre les doigts. Je m'arrête et m'approche de lui. « Tiens... Hum, tu me dis quelque chose non ? » Je penche la tête sur le côté avant de sourire copieusement. « Ah oui le déserteur. » Je souris de plus belle avant de voir l'expression de son visage.

Il était tranquille le Leo, certes les cours c'était pas la joie, il payait ses nombreuses soirées et son train de vie et il devait se mettre à bosser d'urgence s'il voulait avoir son année, mais il était bien, il était content, heureux, comblé. Tout allait pour le mieux quoi. Il avait comme l'impression que sa journée allait prendre une nouvelle tournure quand une jeune femme l'interpella. En se retournant, il reconnut Bellamy. La fille au physique atypique qui avait quand même attiré son attention cet été. Il faut dire que sa réputation la précédait et qu'elle était un bon coup ça c'était certain. Mais une fois les pieds sur le sol américain, Leo n'avait pas chercher à la revoir, il avait imposé ses règles en quelque sorte. Ça avait été un épisode sympathique du Summer Camp, maintenant il fallait bien comprendre qu'il voulait qu'elle le lâche. Sauf que non elle était là. Et merde, comment il allait s'en débarrasser … Il sourit néanmoins, comme si ça ne le gênait pas le moins du monde. Il allait pas se laisser faire par elle, autant d'arguments elle pouvait avoir, autant Leo allait se débrouiller pour s'échapper. « Euh salut toi ? Tu vas bien les cours se passent bien ? Ouais c'est génial j'avoue ! Ciao ! » Il la contourna, essayant de lui échapper.

C'était une occasion en or, je comptais bien aller jusqu'au bout tout de même, je n'aimais pas particulièrement qu'on se souvienne pas d'avoir passé une nuit avec moi. Je n'attends rien d'autre des hommes, ce n'est qu'un amusement pour moi, une façon de profiter de la vie. Il est comme cela, Leo fait parti de ceux qui oublient facilement ce qui peut se passer lors de vacances. J'en ai rien à foutre que sa vie soit compliqué, qu'il ne sache plus sur quel pied dansé avec ses conquêtes, je suis égoïste sur le coup et j'apprécie moyen son comportement. Et qui plus est il a un physique avantageux, alors pourquoi pas en profiter un peu. A sa réponse, je ne pu m'empêcher de rire avant de le voir s'éloigner. Okay, pas mal vraiment mais j'étais légèrement plus coriace que cela. Un sourire sur les lèvres, je le contournais pour m'arrêter juste devant lui, et l'arrêter dans sa course. c'est dommage quand même, d'en arriver là. « Sérieusement, c'est tout ce que tu as trouvé ? Ohh c'est chou. » Je fais une petite mimique avant de revenir sérieuse et de prendre un air tout de même léger. « Tu vas bien ? Histoire de faire un semblant de discussion vu que tu fais les questions réponses. Je me disais que c'était vraiment nul cette histoire de confrérie... » Je m'arrêtais de parler avant de venir au sujet qui m'intéressait, le reste... Ce n'était que du superflus. « T'as décidé de m'expliquer pourquoi cette façon de fuir ou bien dois-je rester dans l'ignorance ? » J'attendais cette fois-ci une réponse claire et nette.

Il avait essayé au moins, Halberstam avait tenté le tout pour le tout, contournant la jeune femme, lui faisant comprendre qu'il n'avait absolument aucune envie de parler avec elle pour l'instant. D'un côté elle avait raison de vouloir s'imposer, le jeune homme n'avait pas vraiment gérer, profiter d'elle tout l'été et puis se barrer tout simplement. Mais c'était la philosophie de Leo ça, il y avait sa vie en vacances et sa vie à Harvard, or à Harvard il ne voulait pas compter Bellamy parmi les gens qui rythmeraient son quotidien. Connard ? Oui un peu beaucoup, mais c'était comme ça. Il avait la tête ailleurs, après d'autres filles, bien qu'il n'oublie pas le pied qu'il avait pris avec la Lowell. Il soupira, inspira, se racla la gorge, s'humecta les lèvres. « Et bien en fait … Oh puis il y a rien à expliquer ! Je vois pas pourquoi tu en fais toute une affaire ! C'est pas comme si on s'était mariés si tu veux savoir. On a juste couché ensemble … beaucoup de fois. Ça te manque c'est ça ? Je suis vraiment désolé d'être excellent. » Il évitait, il fuyait, il assumait pas, disons qu'il avait peur que ça lui retombe dessus, connaissant le caractère de la brunette, ce ne serait pas étonnant qu'elle s'accroche terriblement à lui.

Les hommes ne sont pas surprenants, rarement en tous les cas et je ne veux pas me laisser faire par ces derniers. J'ai tellement entendu de leurs bouches que je préfère de loin prendre les devant. J'aurai du le laisser tranquille, il n'a rien demandé, n'a rien fait non plus hormis m'ignorer complètement une fois revenue à l'université. Je ne veux pas me marier avec lui, ni avoir des enfants, encore moins être en couple. Jamais une chose pareille n'existera dans ma vie, je suis trop compliquée pour cela, cependant... Je ne veux pas me laisser avoir et c'est ce qu'il essaye de faire. Il n'y arrivera pas. « On est marié ? » Venais-je d'exclamer, assez fortement certes, mais tout en gardant une pointe de sarcasme dans la voix. Il croyait quoi que je lui courais après ? Je donnais cette impression ? Rapidement je fis un état des lieux dans mon cerveau pour me faire une raison. Non pas du tout. « Ah ! Tu pourrais au moins avoir la délicatesse de ne pas ignorer une fois revenu dans ces locaux, c'est diablement énervant, je ne suis pas une fille qu'on snobe. Certes, tu cours du gibier plus... Comment dire... Standard Mais on ne me snobe pas Halbestam. » Lui avouais-je un haussement de sourcil avant de dire sur le ton de l'amusement. « excellent, ça reste à voir... De mon souvenir le rhum et le soleil aidaient beaucoup à l'appréciation. » Je lui souriais, amusée.

Il devait se l'avouer quand même, il ne faisait pas de son aventure avec Bellamy une fierté. Pendant quelques semaines il avait apprit à aimer ses rondeurs, tous les petits trucs qui la sortaient de l'ordinaire et qui d'une façon faisaient son charme, mais pour autant, une fois arrivé à Harvard, il ne s'était pas senti capable d'assumer ça. Puis ça avait été bien, mais de là à en faire une affaire publique, il ne comprenait pas trop, c'est bon, ils pouvaient garder ça pour eux, sans en faire une affaire d'état, manquerait plus que la jeune femme propose d'en faire un blog ou un groupe facebook. Leo ne broncha pas, écoutant le plus calmement possible la brune, attendant qu'elle lui réclame il ne savait trop quoi. Finalement, quand elle se décida à arrêter de parler, il put en placer une. Comment il devait se justifier lui ? Qu'il avait voulu courir après les blondes ? Qu'il avait rangé au placard Bellamy aussi vite qu'il la déshabillait cet été ? « Je ne te snobe pas ! C'est juste … et merde ! Je sais pas quoi faire de toi ? Tu veux qu'on fasse quoi vas-y ? on a couché régulièrement cet été et maintenant tu veux devenir quoi ? Ma meilleure pote ? Ma meuf ? J'en sais rien bon sang ce que tu veux là ! »

Finalement, je ne comprenais pas les hommes et ce n’était pas faute de les fréquenter. Au final, non… Je pensais sincèrement qu’il y avait les hommes, puis Leo. Leo n’était pas comme les autres, il ne réagissait pas comme je me l’attendais et j’avais sincèrement besoin que tout roule pour le mieux, que j’arrive à comprendre ce qui se passait dans sa tête. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire à ses paroles. NON d’un petit bonhomme, ce n’était pas vrai, il pensait sincèrement cela. En faite, je n’arrivais pas à comprendre sa façon d’être. Durant le SC il avait été, clairement intéressé par ma parole, ou en tous les cas au point de coucher avec moi, et après silence radio. Un simple, nous deux c’est plus possible, j’ai d’autre horizon m’aurait suffi que son comportement présentement. L’ignorance, je déteste cela… Comme si tout cela n’avait jamais existé. Riant légèrement, je rajoutais le regardant droit dans les yeux. « Mon mec ? Et puis quoi encore, un amant éventuellement, un mec c’est juste des emmerdes, surtout que tu as l’air d’être bien compliqué comme mec. » Je plisse les yeux avant de lever les yeux au ciel, haussant légèrement les épaules. « Je ne te demande rien du tout Leo, je n’exige rien, juste d’éviter de me snober comme tu l’as fais depuis les vacances. Je pensais mériter mieux que cela… » Je le regarde dans les yeux sans dire le moindre mot de plus, silencieuse.

Le jeune homme avait un vrai soucis avec la gestion. Gérer le temps, les meufs, l'argent, l'alcool, les cours, il n'y arrivait clairement pas, c'était trop compliqué pour lui, ça prenait trop de temps, ça usait la santé, après il était fatigué, il était bon à rien, non vraiment Leo aimerait parfois devenir moine, ils ont moins de soucis les moines. Ouais ou pas quoi, Halberstam se voyait mal devenir homme d'église pour des raisons évidentes. Le brunet ne comprenait vraiment pas pourquoi Bellamy insistait comme ça, c'est booooon, il ne l'avait pas snobé, il l'avait ignoré c'est différent. Il n'avait juste pas cherché à la revoir, il avait évité de la croiser, c'était pas snober, vraiment il voyait une grande différence entre les deux. Mais bon puisqu'elle avait l'air assez sure de ce qu'elle avançait, il ne voulait surtout pas la contredire … ou si en fait c'est exactement ce qu'il allait faire. « On va pas devenir potes non plus. » dit-il avant de s'esclaffer comme un gros débile. Bien sur que non elle ne méritait pas d'être laissée pour compte comme ça, il avait un petit peu honte quand même, mais il ne savait pas trop comment il devait s'y prendre pour lui faire croire du contraire. Il avait merdé c'est tout. « Non bien sur que tu mérites mieux, mais la rentrée, tout ça, il s'est passé tellement de choses ! J'ai pas eu le temps, c'est tout … »