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Il était temps... Il était vraiment temps que je rentre chez moi, dans cette magnifique villa que je partage avec Paige ma colocataire et nos deux adorables chiens. Oui, j'avais vraiment besoin de me changer les idées et d'arrêter de pensée à la journée que je venais de passer. Cette journée si difficile psychologiquement et physiquement. Enfin, si ma journée fût difficile physiquement cela n'avait rien à avoir avec le fait que je me sois levée à quatre heures du matin pour aller travailler à cinq heures, parce que ça à la limite ce n'était pas grave et puis, j'ai l'habite de me coucher et de me lever à n'importe quelle heure. Non... Ce qui fût difficile à la fois psychologiquement et physiquement fût ce que j'ai été témoins et que j'ai dû faire certaines choses à laquelle je ne m'y fais pas et à laquelle, je ne m'y ferais jamais. Car, aujourd'hui j'ai dû partir avec les urgentistes afin d'intervenir sur un carambolage. Du moins, c'est tout ce que nous savions, mais mes collègues urgentistes reçurent un appel de leur patron sur le trajet qui nous menaient au lieu de l'accident et c'est là, qu'ils m'ont annoncé qu'on allait avoir affaire à un carambolage géant qui avait été causée par le verglas et la neige de ses derniers jours. Du coup, je me suis préparée psychologiquement afin que j'affronte ce que j'allais bien pouvoir voir. Mais, une fois sur le lieu de l'accident. Je me suis bien rendu compte que cela n'avait servi à rien. Car, il y avait des gens qui hurlaient, du sang, des voitures contre des camions, mais également des flammes qui provenaient des camions accidentés et un gros risque d'explosions. En fait... J'avais l'impression de me rendre sur une zone en guerre et ce fût très difficile de mon calme et mon sang froid. Pourtant, c'est ce que j'ai fait. J'ai triée les victimes que les pompiers sortaient des carcasses de voiture où qui arrivaient par vagues autour de moi et je les ai triés par ordres de gravité. Du coup, cela allait de la simple coupure, entorse et compagnie à la personne décédée et je dois dire qu'il y en avait beaucoup. Bien sûr et heureusement pour moi, je n'étais pas la seule personne à pratiquer les premiers soins, qu'ils soient vitaux où non, parce que quand on a cent victimes de la route ont se retrouve très vite débordée. Du coup, j'ai très vite pût pratiquer les premiers soins vitaux des personnes qui se trouvaient dans un état critique, mais j'en ai malheureusement perdu trois sur place et c'était très dur à supporter, surtout qu'ils avaient entre dix-huit et vingt-cinq ans. Mais, je n'avais pas le droit de craquer. Alors, j'ai continué à faire mon travail. Du moins, jusqu'à ce que je voie une petite fille âgée de six où sept ans au milieu de voiture en flamme et appelant sa maman. C'était vraiment dur à voir. Alors, j'ai couru vers elle, puisque personne d'autre à par moi semblait l'avoir remarqué et je l'ai prise dans mes bras peu de temps avant que les flammes ne prennent de l'ampleur. Puis, elle descendit de mes bras et me prit la main afin de m'emmener jusqu'à sa maman. J'avais pris son pouls et j'ai vu qu'il Une fois, que la petite puce fût en sécurité, elle me prit la main et m'emmena vers une dame, certainement sa maman. J'ai pris le pouls de cette femme et je vit qu'il n'y avait plus rien à faire. Alors, je l'ai prise dans mes bras et j'ai dû lui expliquer, qu'elle ne reverra plus sa maman... Alors, oui ! Après cette journée où cette petite fille a vécu l'enfer et où j'ai donnée tout ce que j'avais pour sauver un maximum de vie, j'avais vraiment besoin de faire un break et de pensée à autre chose... Du coup, lorsque j'ai vu Paige ce déhancher et faire sa petite folle sur une des nombreuses musiques qu'elle aime, je n'ai pas pût m'empêcher de sourire et de l'encourager. Puis, elle s'arrêta de danser et couru vers moi comme une petite folle, mais c'est Paige, elle est comme cela et c'est aussi une des nombreuses raisons qui font, que je l'adore. D'autant plus, que c'est pile poil ce dont j'avais besoin. Oui, j'avais besoin de sa légèreté, sa joyeuseté et sa bonne humeur. Car, cela me ramenait un peu à la vie et me rappelait que je ne vivais pas, que dans un monde remplis de malheur et de pleurs, mais que je vivais également dans un monde où règne le bonheur et la bonne humeur. Je l'écoute parler tout en gardant ce petit sourire, qui ne m'a quittée depuis que je l'ai vu ce déhancher. Cependant, je pose mon casque par terre et j'enlève ma veste tout en l'écoutant attentivement puis, je me relève afin de l'observer.
- Mademoiselle Paige Dewan...Vous savez que vous assurez ?! Lui dis-je tout en la serrant doucement dans mes bras, puis elle me déposa un bisous sur ma joue. Alors, je fis de même et j'esquisse un petit sourire tout en mettant fin à notre étreinte. Paige n'était peut-être pas ma petite soeur de sang et de coeur, mais elle était au même niveau que fût ma meilleure amie où ma petite soeur, que je ne vois plus. Puis, quelques temps après notre étreinte, je vis Paige s'éloigner. Alors, je mets à l'observer avec un petit regard remplit de curiosité et lorsque je vois deux beaux cocktails alcoolisée et des chips sur la table basse, je lui fais de grand yeux avec un grand sourire. Puis, je pars la rejoindre d'un pas rapide et je la prends dans mes bras.
- Non seulement tu assures, mais tu lis dans mes pensées ma coloc d'enfer ! Car, c'est vraiment ce dont j'ai besoin. Un magnifique et délicieux cocktail avec des chips le tout posée sur une table basse joliment dressée, mais dis moi que je suis en pleins rêves ? *Dis-je avec un grand sourire et les yeux pétillants.* Paige...Merci, merci d'avoir fait tout ça pour moi, cela me touche énormément.Fiche by Lavender J. Trevena
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