Mandrea ♣ I'm really sorry

La visite d’Andrea, cela faisait juste depuis le 25 Décembre que je l’attendais, j’avais tant envie de le voir mais je savais que ça allait mal se passer parce que j’étais amoureuse de lui, qu’il était l’homme de ma vie, que je lui avais dit mais qu’il en avait rien à faire. Il s’en fichait de moi et de mon bébé. Lorsque je vis sa voiture se garer devant chez moi des larmes coulaient sur mes joues. J’avais peur, je savais que ça allait être dur. Lorsqu’il sonna je me précipitai pour aller ouvrir, j’en cru tombé par terre, je baisser les yeux en ouvrant. C’était bien lui. Il fallait que je reste forte, ne pas lui montrer que je ne faisais que pleurer depuis plus de trois semaines…. « Andrea… ». J’avais la gorge serré tandis que j’entendis mon fis crier : « Papapapapapapapa ». J’avais vraiment envie de pleurer, je me précipitai alors vers mon fils pour lui dire : « Tu n’as plus de papa alors tais-toi Charles-Edouard… ». Je tournais le berceau pour ne pas qu’il voit Andrea, c’était une mauvaise idée.

Mon fils n’arrivait pas à parler mais il disait juste quelques syllabes comme tata et papa et parfois patata. Cela me faisait beaucoup rire mais le problème c’est qu’il arrivait à dire uniquement des noms qui ne le concernait pas puisqu’il n’avait plus de père. J’avais envie de pleurer mais je devais me comporter comme une reine, comme une princesse et une princesse ne pleure pas devant quelqu’un. « Il me semble que ça t’es complètement égale n’est ce pas… ». Je dis cela très froidement, je suis très sèche dans mes paroles. Quel importance de savoir ça pour lui…J’ajoutais : « Ne le prends pas personnellement, il ne sait dire que ça pour le moment ! ». C’était faux et je crois bien qu’avec Charles, mon fiancé, c’était la deuxième fois qu’il prononçait ce mot. « Qu’est tu venu faire ? Tu peux prendre tes affaires et partir si tu n’as rien à me dire… ».

Je soupire quand il me dit d’arrêter de dire ça mais pour moi il s’agit pourtant de la vérité, tout ce qu’il m’avait dit c’était du pipo, il c’était juste amusé avec moi pendant tous ses mois, je ne sais même pas pourquoi il c’était mis en couple avec moi et m’avait dit qu’il adopterait mon enfant. « Je ne dis que la vérité, si tu tenais un minimum à lui et à moi tu n’aurais pas agit de la sorte. Un jour tu me dis vouloir avoir des enfants avec moi et une semaine après tu forniques avec une autre fille en me disant que tu ne m’aimes plus…Tu te fous de moi Andrea… ». Oh oui, il c’était foutu de moi pendant un très long moment mais ça n’allait pas durer maintenant, c’était terminé. Je soupirais quand il me dit qu’il était désolé, il n’allait plus changer d’avis de toute façon alors ça ne servait à rien d’être désolé. « Pourquoi être désolé ? Tu vas vivre heureux avec Chrissy tandis que je vais devoir vivre le restant de mes jours avec un homme que je déteste en pensant à notre histoire… La vie est merveilleuse Andrea, pourquoi être désolé ? ». J’en avais gros sur le cœur mais je n’allais pas être faible, j’allais me battre, comme une lionne.

Si il m’aimait alors il m’aurait choisi moi et j’aurais une magnifique vie, une vie plus belle, plus intense et pas à devoir élever mon gosse toute seule avec en plus un fiancé chiant sur le dos : « Putain mais ferme là Andrea, si tu m’aimais j’en serais pas là… ». Oui car au fond de moi je suis démonté, je lui ai dit par message qu’il était l’homme de ma vie mais il s’en fou ce qui me fait encore plus de mal car je croyais moi aussi être la femme de sa vie. « Oui, je le déteste. C’est le genre de mec comme Royce qui va coucher avec n’importe quelle fille, tu me diras je devrais avoir l’habitude d’être cocue maintenant…Après tout tu dois bien être content maintenant, tu as gâché ma vie et celle de mon fils, c’est bien ce que tu voulais non ? ». Je soupirais en regardant fixement Andrea.

Est-ce que j’aurais pu lui pardonner, je n’en savais strictement rien, j’étais incapable de le dire mais dès le départ de toute manière, Andrea ne m’avait pas laissé le choix. J’aurais tellement voulu lors de son coup de fil qu’il me dise qu’il me voulait moi et pas cette fille : « J’en sais rien, si tu m’avais déjà laissé y réfléchir peut être que j’aurais pu, mais de toute manière cela ne t’intéressais pas de savoir puisque tu te voyais déjà dans les bras d’une autre fille… ». Il avait été impossible de me dire s’il me préférait moi ou s’il la préférait elle. Tant pis. « Du temps, je t’en ai donné, et qu’est ce que ça change maintenant ? Tu veux me sauver, mais tu ne peux plus me sauver…Je vais épouser ce mec et tu vas t’en vouloir, tu vas t’en vouloir car tu vas te réveiller un matin, tu n’auras plus rien, seul dans ton lit, loin de ton fils, tu regretteras de m’avoir blessé mais ce sera trop tard Andrea…C’est déjà trop tard pourtant je t’en ai donné du temps… ». Puis j’avais fini par accepter la proposition de ma grand-mère.