A. MAUD HELINGTON ► AnnaSophia Robb

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Jo_li et j'ai 23 ns. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à RPD.  Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de S. Maureen O'Neill (+ Cabot). J'utilise AnnaSophia Robb comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par les meilleurs créateurs, ceux de bazzart. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Maëlys Helington.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est le 9 mars 1992 que je suis venue au monde. Ma famille vivait à Oxford. Je dis ma famille, je parle de ma mère et de mon père puisque j'étais le premier enfant. Je fus également le seul. Mon père travaillait dans une usine de béton alors que ma mère était secrétaire dentaire. Ce n'est peut-être pas des métiers qui rapportent de l'argent à ne plus savoir quoi en faire mais je n'ai jamais manqué de rien malgré tout. Je passais du temps avec mes parents et c'est ce qui me convenait le plus. Je me rappelle encore des piques-niques que nous faisons durant l'été. Nous allions en vélo sur la piste cyclable et arrêtions au petit parc où nous mangions. Après j'allais jouer avec les autres enfants qui s'y trouvaient pendant que mes parents discutaient entre eux ou avec d'autres parents, ou encore, qu'ils s'embrassent comme un couple jeune et amoureux. C'est d'ailleurs dans ce parc que j'ai rencontré ma meilleure amie. On jouait ensemble depuis environ 15 minutes, je devais avoir 6 ans, lorsque nous avons été retrouvées nos parents. Je voulais qu'elle vienne dormir chez moi. Et depuis, on ne s'est jamais quitté. Les réunions de famille, c'était mes moments préférés. À Noël, à Pâques. Toute la famille était là. Je pouvais donc voir mes grands-parents, mes oncles et mes tantes ainsi que mes cousins et cousines. Ma cousine Maëlys et moi, nous nous entendions trop bien. Parfois, j'avais l'impression que c'était ma soeur tellement nous étions proches et que notre relation était fusionnelle. J'aurais aimé la voir plus souvent. Malheureusement, nous habitions loin une de l'autre. On se voyait uniquement dans les occasions spéciales.

Mon enfance et mon adolescence ont été relativement tranquille. J'étais populaire, j'allais à des petites fêtes, là où les parents surveillaient, et où l'alcool n'était pas permise. Nous étions mineurs après tout. Mais je n'ai jamais été attirée par l'alcool ou la drogue à ce moment là. J'arrivais à m'amuser sans ça. À ma graduation, j'ai été nommé reine du bal. J'en ai presque pleurer sur la scène alors qu'on me remettait la couronne. Ce que les autres pensent de moi avait toujours été important. Je ne le montrais pas mais c'était le cas. Alors, le fait de voir que les gens m'appréciaient vraiment était tout ce qu'il me fallait pour me donner toute la confiance en moi nécessaire pour poursuivre en allant à l'université. Le droit et la sociologie m'intéressait et il se trouvait que je pouvais suivre les deux cursus à l'université d'Oxford. Ainsi, je resterais proche de ma famille tout en poursuivant mes études. J'avais dû travailler les fins de semaine et toutes les étés pour me permette de payer mes frais d'université. Bien sûr, mes parents m'ont aidé un peu mais avec leurs revenus, ils ne pouvaient pas tout payer. L'université, ce n'est pas donné.

Ancienne version:

Quand je suis entrée à l'université d'oxford, mon père a commencé à boire après avoir perdu son emploi. l'usine fermait ses portes. De plus en plus. Au début, c'était une bière par ici et par là mais, au final, c'était tout le temps et partout. Lorsqu'il buvait, il devenait violent avec ma mère. Il l'aurait été avec moi si ma mère ne s'interposait pas entre lui et moi. Alors que mon père s'engouffrait, je me plongeais dans mes études pour ne pas rentrer à la maison, ou rentrer le plus tard possible. C'est d'ailleurs grâce aux heures passées dans les salles d'études en soirée que j'ai rencontré mon copain. Au début, on s'étaient dans nos études, on se voyait uniquement à ces moments-là. Puis, on a commencé à se voir en dehors de l'université. Je ne croyais pas pouvoir aimer quelqu'un autant mais ce fut le cas avec lui. Depuis le 14 février 2012, nous sommes un couple.

Puis, en septembre 2013, j'ai appris que ma cousine, celle que je prenais pour ma soeur, ne faisait pas partie des Helington puisqu'elle avait été adoptée dès sa naissance. Au début, cela me fit un choc. Elle n'était pas vraiment ma cousine. Nous n'avions aucun sang en commun. Mais au final, elle reste celle avec qui j'ai grandi et je vais toujours la considérer comme ma cousine. Le choc a dû être pire dans son cas. Mais j'étais toujours avec ce mec. Il était la seule chose qui comptait à mes yeux à ce moment-là.

Tout a changé quand j'ai appris que ma mère était enceinte. De mon père, évidemment. C'était en octobre 2013. J'allais avoir une petite soeur. D'un côté, je ne comprenait pas pourquoi elle l'avait laissé la mettre enceinte et d'un autre côté, je sautais de joie à l'idée d'avoir enfin une soeur.

Ancienne version:

En fait, je crois que le fait qu'elle soit enceinte a fait réalisé à mon père qu'il l'aimait. Il est redevenu doux avec elle, a diminué sa consommation d'alcool. J'ai toujours eu peur qu'il recommence ou encore qu'il fasse du mal au nouveau-née et à ma mère. Mais si c'était le cas, j'étais prête à me mettre en mon père et elle. Je ne les laisserais plus la toucher ainsi.

J'ai su que ce petit bout'choux allait changer ma vie le jour où ma soeur (oui, oui, c'était une fille) est venue au monde. L"infirmière a déposé ce petit bout de chou dans mes bras et je lui ai promis, ce jour-là, que personne ne lui ferait de mal. Je voulais la protéger de tout danger, de mon père. Elle était tellement belle et pure. Un petit ange descendu du ciel. Pour moi, elle était celle qui m'avait sauvé de l'enfer dans laquelle mon père nous emportait.

Il y a un mois, j'ai réussi à convaincre mes parents de sortir entre eux. Depuis la naissance de la petite, ils ne prenaient plus de temps pour eux. Comme ils l'avaient fait à ma naissance. Mais cette fois-ci, c'était différent. Je pouvais m'occuper de ma frangine pendant une soirée. Ils se sont donc décidés et ont réservé dans un restaurant chic pour aller y manger. En fin de soirée, alors que j'avais couché la petite, je reçu un coup de téléphone. Mes parents avaient eu un accident de voiture. Mon père qui avait trop bu avait perdu le contrôle de sa voiture et s'était probablement chicané avec ma mère pour un sujet qui n'en valait pas la peine. Je fonça à l'hôpital après avoir embarqué la petite dans ma voiture. Mais il était trop tard. Lorsque je suis arrivée, les deux n'était plus là. Les médecins m'ont expliqué que ma mère était morte sur le coup et que mon père avait succombé à ses blessures en arrivant à l'hôpital. Mais je n'écoutais pas. Je tenais ma soeur dans mes bras. Elle n'avais aucune idée de ce qui se passait mais pleurait toutes les larmes de son petit corps. C'est moi qui avait convaincu mes parents de sortir. Si je ne l'avais pas fait, ils seraient encore là. Ce fut ensuite au tour d'une assistance sociale de venir me parler. Elle m'expliqua qu'étant donné que j'étais majeure, je pouvais veiller sur moi. Pour ce qui est de ma petite sauterelle (je la surnommais ainsi parce qu'elle bougeait toujours les jambes, comme si elle voulait sauter) irait en famille d'accueil. Je me fâcha malgré moi. Je ne voulais pas être méchante avec la femme. Après tout, elle ne faisait que son travail. Mais c'était trop d'émotions pour moi en même temps. Je lui dis que personne n'allait toucher à ma soeur. C'est moi qui allait la garder. J'étais majeure, j'avais donc le droit. Je devenais son tuteur légal, techniquement parlant.

Je quitta Oxford pour rejoindre ma cousine à Cambridge. Je voulais m'éloigner de ce qui me faisait penser à mes parents. Je me suis inscrite à l'université d'Harvard afin d'y poursuivre mes études et je me suis installée dans un petit appartement pas très luxueux mais assez grand pour moi et ma sauterelle maintenant âgée de six mois. Me voilà donc, étudiante de quatrième année en droit et en sociologie, employée du cinéma, grande soeur qui joue le rôle de mère. Je ne suis pas certaine d'avoir hâte de voir si je vais m'en sortir. J'espère que Maëlys sera là pour m'aider. La seule chose que je regrette, c'est d'avoir laissé mon copain à Oxford. Je suis partie en lui disant que c'était trop difficile pour moi de continuer à vivre ici, avec tous ces souvenirs. Je savais qu'il aimait sa vie à l'université d'oxford et qu'il avait pleins de projets en tête. Je ne voulais pas être celle qui lui empêche de réaliser ses rêves.