rosana + i thought you more noble

C’était a présent le retour a la réalité. Plus de vacances, plus de montagne, plus de ski. Non, c’était le retour a Cambridge, les cours et les projets a venir. Toute fois, quelque chose était venu chambouler le tout. Une annonce du Doyen disait que bientôt les confréries seraient fermé. Je m’en voyais des plus ravis. Tout ce que nous avions fait depuis le début de l’année c’était pour en arriver a ce fameux jour. La fermeture des maisons. Cela avait été difficile, mais enfin, la revanche était la. Mais bon, l’annonce n’avait été faite qu’hier et nos plans avaient aussi été lancé. Maintenant plus qu’a en voir le résultat. Je ne savais pas trop comment cela allait se passer, comment les différentes confréries allaient réagir. Cela serait la surprise d’aujourd’hui. Toute fois, les cours eux ne s’arrêtaient pas malgré l’annonce et la vie d’étudiant continuait tout de même. J’allais donc chercher Rosana chez elle. Depuis les début des agressions je refusais qu’elle n’aille de ses propres moyens sur le campus et du coup j’allais la chercher en voiture pour nous y rendre ensemble. Une fois arrivé en bas de son immeuble, je lui envoyais un message pour lui dire que j’étais la.

C’était toujours dure de revenir a la réalité, de se rendre compte que les vacances c’étaient en effet fini, que le train train quotidien reprenait le dessus. Hier avait déjà été dure d’aller en cours, c’était la triste vie des étudiants en master. On nous avait déjà donné des devoirs pour dans 2 semaines. Je sentais que j’allais encore passer ma vie a la bibliothèque en plus des autres activités que j’espérais pouvoir entreprendre. Heureusement que certaines étaient abouti pour le moment. Je n’avais pour le moment pas besoin de m’inquiéter des actions avec Nemesis vu l’annonce du Doyen d’hier. C’était fini pour les confréries, enfin elles allaient fermer. Il n’y aurait plus ce système qui glorifiaient l’hypocrisie et les faux-cul. Tout le monde allait être pareil, des étudiants simples. On serait tous nus en quelque sortes. De toute façon, je ne pouvais pas tellement en parler car notre identité en dépendait. M’enfin bref, je garais ma voiture alors en attendant que la princesse espagnole arrive. Elle ne tardait pas d’ailleurs. C’était devenue une routine que je vienne la chercher a cette heure-ci. Du coup, elle savait quand elle devait être prête et tout. “je sais, mais je préfère. Puis tu vas pas me dire que ça te déplaît que je sois la première personne que tu sois le matin!” Lui répondais-je en allumant le moteur.

Je connaissais Rosana depuis quasiment toujours. Nous étions même fiancés a une période, mais c’était avant que je rencontre Eugenie. Je crois que si il n’y avait pas eu cette française -qui m’avait bien ruiné la vie soit disant au passage- nous aurions pu faire un beau couple. On aurait après a s’aimer comme ma mère me l’avait tant bien de fois rappelé quand je n’étais pas d’accord avec ce mariage arrangé. En vérité, j’adorais Rosana, elle était douce, une vrai bouffée de fraicheur dans ce monde si vil. Du coup, aller la chercher le matin était un vrai plaisir. Elle me demanda comment c’était le ski. Ah le ski, oui enfin n’en parlons pas trop. “C’était bien, super bien. Le paysage était magique et les pistes, je te dis pas mais ça me donne envie d’y retourner. Bon c’est vrai que ça change un peu des Alpes, mais c’était très sympa. Y avait une bonne ambiance. Bien qu’y a encore eu des agressions la-bas. J’espère vraiment qu’ils vont attraper ce type.” Ca faisait quasiment peur de ce dire qu’il courait encore dans la rue. J’avais peur pour ma soeur, pour Rosana, pour tout mes proches en fait. Je ne voulais pas que ce type les touche. “Et toi alors l’Espagne?” Lui demandais-je en regardant la route.