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Oh Holy Night - Mickaela A. Stevenof

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Mickaela & Téo



La neige, le soleil, le froid...! Manquerait plus qu'il pleuve et je me serais retrouvé au paradis. Je comprends pas comment on peut préféré avoir chaud que froid de toute manière. Mais même de manière rationnelle ! Une fois qu'on est à poil il se passe quoi ? On va dans l'eau ? Et après ? Ben... Peut-être qu'on se fait fondre des glaçons sur la tête pour tenter de se rafraichir cinq minutes ? On met la clime ? Mais quand est-ce que la clime a-t-elle suffit à quelqu'un ?
Je trouve qu'il n'y a jamais de moyen très convaincant de se refroidir lorsque l'on a chaud. Alors que le froid... Mais c'est the température bénie des dieux. Il y a toujours moyen de se réchauffer encore, et encore et encore et encore et encore. Une épaisseur peu en cacher beaucoup d'autre à l'inverse du maillot de bain. Et puis les ambiances hivernales sont toujours plus stylées que les estivales je trouve. En été ils savent plus quoi faire ! En hiver j'ai la sensation qu'on a encore rien exploité... C'était un sentiment très personnel que beaucoup trouvait "bizarre". C'est sûr que pour faire le vrai Eliot populaire, rien de mieux que l'été pour frimer. Eh bien, au contraire. Je trouvais les fringues beaucoup plus beaux en hiver aussi. Bref ! Tout réussissait à l'hiver ! Du moins à mes yeux. Alors cette classe de Neige était comme un ange tombé du ciel. Bon, à Cambridge je n'ai pas de quoi me plaindre, il fait froid plus d'une fois dans l'année. Mais là on était au Canada...!
Je pouvais enfin sortir les vêtements d'hiver, mais les vrais ! Ceux qui font un peu bucheron mais équipé correctement, so beautiful !
Et puis les distractions de l'hiver n'étaient pas du tout les mêmes qu'en été. Les avides de soirée jusqu'au lendemain matin ne pouvaient plus autant s'amuser. Evidemment... Car à moins d'être les uns sur les autres -sans jeu de mots- Il n'y a rien d'amusant à faire en hiver ? Ah lala... Et non, ce n'est pas que je n'étais pas de ce genre. Seulement, j'aimais tellement cette saison que je trouvais toujours les choses les plus quotidiennes beaucoup plus intéressantes qu'en temps normal. Perdre du temps à regarder des arbres verts et des fleurs éclosent, ça, ça n'avait rien d'original je trouve ! Alors que perdre ce même temps à regarder de la neige flotter, ou une pluie tomber, je trouvais ça mieux. Simplement car personne ne prenait le temps de le faire, donc ça rendait l'activité plus unique, plus intéressante... Enfin bon. Plus normalement, les ambiances dans les bars ou dans les boites étaient différentes en hiver. M'enfin, ça restait mon humble parfait point de vue. Je m'y retrouvais plus on va dire.

Et ce soir là, comme tous les autres, après avoir attendu que le soleil qui se couchait tôt nous quitte, je suis allé dans un de ces bars à ambiance différente. Rien que le style du bar, ça voulait tout dire ! Ca changeait tellement de ce que l'on pouvait trouver dans nos villes... Dans notre université... Et puis je crois que... J'avais craqué sur la nouvelle collection de chemises d'hiver de Lewis. Je me suis installé sur l'une de ces chaises, seul si possible. Car même les Eliot dignes de cette maison n'arrivaient pas à comprendre ma passion pour cette saison. Je pouvais pas leur en vouloir pour autant non plus... Mais seul des fois c'est bien ! Et puis là en l'occurrence ça me permettait de profiter tranquillement de la soirée et de l'ambiance. Celle-ci, en parlant de ça, n'allait pas trop tarder à commencer... L'ambiance est différente, mais les activités restent les mêmes... Il ne faut pas exagérer non plus. La bière qui allait accompagner ma soirée venait d'être servie. J'ai trinqué en mon honneur seul dans ma tête avant d'apporter le verre à mes lèvres.

J'en profitais pour regarder ce que faisait les autres d'un oeil légèrement critique... Du genre à me faire des préjugés habituels. Je ne me souviens pas de la dernière fois où les préjugés s'avéraient faux ?! J'étais vraiment quelqu'un de fort pour ça... J'avais beau avoir fait la girouette plein de fois, j'avais beau avoir en tête le moindre visage présent ici, j'ai tourné les yeux dans tous les sens pour la x-ième fois, et là j'ai reconnu la fille. Par n'importe quelle fille... C'est de très agréables souvenirs que j'avais gardé... Hum... Un sacré déhanché si mes souvenirs sont bons. J'ai légèrement plissé les yeux et souris, ce qui donnait un air un tout petit peu pervers, mais ceci n'avait rien à voir avec les intentions. C'était vraiment juste histoire de me remémorer cette... Danse presque érotique ! Que nous avons pu avoir ensemble. Mais ? Hum... En effet, on avait pas fait connaissance... Ce n'est pas le prénom d'un demoiselle comme ça que j'oublierai. Trop intelligent pour ça... Alors toujours avec cet espèce de sourire en coin qui sonnait pervers, j'ai passé un bras derrière ma tête et j'ai fixé la danseuse inconnue. Après tout, c'était moi le populaire ici. Du moins l'un d'eux... Je n'allais pas non plus faire connaissance ?! Haha ! Non, généralement j'ai juste à attendre. Mais avec ce regard soutenu que je lui lançais, aucun soucis, elle allait finir par s'en rendre compte. Je n'avais plus qu'à attendre de voir ce qu'elle comptait faire en venant ici.
Et... Bon d'accord. S'il fallait que je me lève je le ferai...! C'est mon côté obscure qui a parlé...
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feat Théo & Mecky ✖ Depuis petite, ou plutôt dès lors que mes parents ont divorcés, j’avais suivis ma mere sur les routes du monde. Pourtant, parmi les quelques pays où nous étions allées, le Canada ne fut jamais notre destination. Etrange n’est ce pas ? Surtout lorsqu’on savait que j’étais restée vivre plusieurs années à New York et lorsqu’on savait qu’à vol d’oiseau ce n’était vraiment pas si loin. L’idée ne m’avait jamais encore traversé l’esprit, mais bien entendu j’avais été charmé par ce séjour organisé par Cambridge. Une brillante opportunité de passé un peu de temps loin d’Harvard, de ses problèmes et ses rumeurs l’histoire de quinze petits jours. Des journées qui semblaient vouloir s’achever bien trop vite à mon goût.
J’avais été moi aussi fort amusé par toutes ces filles qui s’étaient à maintes et maintes reprises plaints du froid. Pour ma part, me retrouver au Canada était un peu comme un retour dans mon pays natal : la belle Russie. Pays dans lequel j’étais retournée en juillet pour l’enterrement de mon père. Mais laissons les fâcheux événements de côté. Cette soirée, comme toute celle que je passerais sur le sol canadien était vouée à la fête. Et je comptais bien profiter de chacune d’elle comme jamais. Hors de question de rester dans ma chambre d’hôtel pour trois bonnes raisons. Premièrement : Une erreur lors de l’enregistrement m’avait mis dans la chambre d’une fille que je ne portais pas dans mon cœur. Deuxièmement : Les partiels étaient terminés et enfin n’était-ce donc pas les vacances !
Après avoir demandé au réceptionniste quel était le bar le moins touristique de la ville et avoir insisté pour qu’il me réponde, j’avais fini par me diriger vers ce fameux bar. Pourquoi j’avais précisé que je voulais qu’il soit le moins touristique que possible. Parce que je n’étais pas parti avec tout Harvard pour m’amuser avec les Harvadiens –comme je me plaisais à les appeler ! Je voulais m’imprégner au maximum des us et coutumes de la ville.

Une fois sur place, j’étais heureuse d’avoir insisté, l’ambiance était tout de suite bien différente des fêtes auxquels j’avais participé à Cambridge. L’ambiance y était chaude, festive et dépaysante. Sociable et extravagante, je n’avais pas perdu de temps avant de faire connaissance avec une cliente du bar qui étaient sorti boire avec ses amis. Je m’étais donc vite installé à leur table où elle et cinq canadiens racontaient leur souvenir de vacances à Vegas. Je riais de bon cœur et buvait avec eux lorsqu’un regard attira mon attention. On a tous déjà eux cette sensation d’être observé avant même de le voir. J’avais tourné la tête comme inspiré par mon sixième sens et bien sur je l’avais immédiatement reconnu. J’avais cessé d’écouter ce qui se disait autour de moi, le tout n’était plus qu’un brouhaha de mots et de rires sans la moindre importance. Le temps c’était comme arrêté, laissant sa place au souvenir de cette soirée mais surtout de cette danse dont je ressentais encore les sensations rien que d’y repenser. Je lui souriais, songeant au fait qu’il ne me regarderait pas avec tant d’insistance s’il ne se souvenait pas de cette soirée lui aussi. Une main posée sur mon bras attira mon attention. Je regardais la jeune femme que je venais de rencontrer et lui confiait connaitre ce mec et devoir la laisser. Bien que j’allais y aller. Je ne croyais pas aux coïncidences ! Attrapant mon verre, j’allais vers lui sans préoccuper de rien d’autre. Je déposais mon verre à côté du sien.

Toi… Moi… Dans un bar. Encore ! Le père Noël existe. Lançais-je en riant tout bas je reprenais en m’asseyant sur le siège vide à ses côtés lui tendant ma main pour me présenter. Enchanté ! Mickaela.

Bien souvent, je ne gardais aucun contact avec les gens que je rencontrais en soirée. Pour la simple et comme raison que l’ambiance dans laquelle ce genre de fête me plongeant me donnait des idées trop avantageuses des gens avec qui je m’amusais et avec qui je dansais. Pourtant, maintenant que j’étais à nouveau face à lui, à peine enivrée par l’alcool. Il n’y avait plus aucun doute sur la tension sexuel qui existait entre nous. L’air était chargé d’électricité, son regard semblait me réchauffer avant même que sa mien vienne serrer la mienne. Quant à ce contact d’ordinaire anodin, il n’était que la confirmation qu’il partageait mes pensées.

C’est marrant de te revoir ici. Je pensais m’être suffisamment éloigné de l’hôtel pour ne croiser personne de Cambridge… Tu as dû avoir la même idée que moi.

Comment sous entendre que nous avions déjà un point en commun. Un de plus en fait, si on comptait cette fameuse danse dont mon esprit me relançait les échos. Mon pseudo s’élevait peu à peu dans la pièce, Répété en chœur par le groupe d’amis que je venais de quitter
Mecky ! Mecky ! Mecky ! Mecky !
Je leur faisais les gros yeux et rougissant en riant après m’être gratté la tempe du bout du doigt.

C’est embarrassant… Désolée.
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Mickaela & Téo



Oui. Oui oui oui oui oui oui oui, et oui. Et OUI ! Bon sang, mais oui ! La beauté fatale avait senti que quelqu'un d'aussi canon la matait. Elle m'a finalement sourie avant de venir s'installer en face de moi et de se présenter en me tendant la main. C'est sûr que... Le père noël devait exister.
Et puis... Mickaela... Mais oui ! Oui oui oui oui oui et encore oui ! Mon Dieu, ça lui allait si bien. Ce n'est pas toujours le cas... Enfin je veux dire par là. Que lorsque je n'ai pas le prénom une case de ma tête s'efforce de passer l'intégralité des noms de filles qui me viennent à l'esprit histoire de voir lequel collait mieux. A ça j'étais pas très bon malheureusement... Mais il devait bien s'agir du seul domaine dans lequel je n'excellais pas. C'était pas le plus important... Passons.
Alors qu'elle me tendait sa main, je l'ai attrapée sans hésitation en l'attirant légèrement vers moi, avant de rapprocher mon visage du sien. Ceci venait de raviver l'intégralité des sensations que nous avions pu partager. Mais ceci avait surtout allumé une attirance plus importante de l'un envers l'autre. "Téo, de même." Je trouvais mon prénom vraiment cool par contre. Mes parents avaient enfin eu une idée de génie ! C'était cool, court, facile à retenir. Agréable à entendre... à prononcer... Bref. Parfait.
Lorsqu'elle se mis à rougir, je ne pu m'empêcher de rire !! C'est sûr que dans la même situa-...? Quoi ? Non ! Je n'aurais jamais été dans ce genre de situation voyons ! Mais bon, je pouvais essayer tout de même de comprendre ce qui lui arrivait. Et j'en rigolais car en effet cela ne devait pas être super agréable... Quelque chose... Me... Démangeais. Hors de question qu'elle reste mal à l'aise. Non que je n'arriverais pas à la détendre. Mais c'est quand même plus sympa quand on est les deux à l'aises. Je me suis approché de son oreille avant de chuchoter. "On pourrait arranger ça rapidement si tu veux...?" Lançais-je avant de me reculer et de la regarder d'un air mal sain. Histoire qu'on leur montre ce qu'ils voulaient voir et qu'ils nous laisse tranquilles.

"Boooon, Mickaela ! Je m'attendais pas à te trouver là non plus, c'est clair. Toi le froid ? Ca te...? Enfin, c'est ton truc quoi ?" Je pourrais probablement faire un exception si ce soir, la fille avec laquelle j'étais n'était pas non plus en kiff sur l'hiver. Mais c'est quand même tellement mieux ! On pourrait presque aller faire une bataille de neige ! Oh bloody hell. Je venais encore d'avoir une idée terriblement débiles. Je dois êtes trop malin pour que mon cerveau carbure dans le bon sens du terme 365 jours sur 365... Et puis, beau comme je suis, j'étais pardonnable, nah ! "Non parce que moi toute cette ambiance, c'est quand même mon truc. Je sais pas mais !" Là, j'ai plissé les yeux et pincé ma langue comme si j'avais quelque chose d'acide entre les dents. "C'est magique quoi !" Téo, re-saisi toi tout de suite. Tu vas pas parler de neige toute la soirée ?! Bon chance pour moi. J'étais amplement capable de réfléchir à quelque chose tout en ayant une conversation sur un sujet qui n'avait rien à voir. Mais quand même ! Concentre toi un peu, merde, elle est belle ! Enfin bref. "Sinon, ce voyage, t'en penses quoi ? Autant de dire tout de suite que j'aurais bien plus apprécié ça si les êtres constitués pour faire preuve de la débilité la plus profonde se serait abstenus de venir..." C'était bien essayé Téo... Mais ça restait encore en lien avec ta super obsession pour le froid... Grrr ! Mais est-ce que mon moi intérieur allait-il enfin me laisser tranquille ?! J'ai posé mes deux mains sur chacune de mes joues avant de reprendre la parole. "Mickaela ? Faut vraiment que tu m'aides à parler d'autre chose. Mon obsession pour le froid, c'est pas un bon sujet. J'te jure, tu vas retourner voir tes amis canadiens tellement je vais tomber bas." Il y avait vraiment une alchimie particulière qui se produisait lorsque nous étions ensemble. Généralement je ne laisse pas tant de choix à ma compagnie. Ma perfection ne le permet pas...
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feat Théo & Mecky ✖ Me voilà alors face à lui, j’avais choisi de commencer sans préambule par me présenter. Car, après tout, nous n’avions pas tellement pensé à nous présenter la première fois que nous nous étions vu ! Comme je m’en étais doutée sa main dans la mienne me provoquait un long, doux et délicieux frisson qui prenait naissance au creux de ma paume pour directement rejoindre mon bas ventre. Incroyable l’effet que ce mec pouvait me faire ! Je ne me souvenais pas avoir déjà ressenti une alchimie aussi intense pour des gestes aussi courants que celui-ci. Mais alors que je pensais mon supplice terminé, Théo se présentait à son tour, me rapprochant inexorablement de lui. Voulait-il ma mort ! Un tumulte de sensation se baladait encore dans mon corps, éveillé par cette proximité retrouvée.
Mes nouvelles connaissances canadiennes ne rendaient pas vraiment la tâche facile. Comme si j’avais eu besoin que tout le bar sache comment je m’appelais. Je n’avais pas non plus besoin d’encouragement de leur part. Cette cocasse situation amusait pourtant Théo, son rire entraîna bien vite le mien. Je repris bien vite mon sérieux en le voyant se rapprocher encore de moi. Frôlant mon oreille de ses lèvres, il me susurra quelque mot avant de reprendre sa place comme si de rien était. Ma respiration, qui s’était arrêté à l’instant même où il s’était rapprocher de moi reprit peu à peu son court de façon saccadée et tremblante. Avait-il seulement la moindre idée de l’effet qu’il produisait sur moi ? Il ne pouvait l’ignorer… En jouait-il ? Cela restait à voir ! Quoiqu’il en soit je ne comptais pas le laisser jouer seul. Un sourire charmeur s’étirait sur mes lèvres, mes yeux bleus n’avaient pas quitté les siens. Ou si, peut-être pour regarder à une ou deux reprises ses lèvres que je ne m’étais pas permis de goûter la première fois.

« Qu’est ce que tu proposes ?... » Demandais-je en m’accoudant à la table, me penchant ainsi forcément vers le canadien. Pourtant je ne m’arrêtais pas là. J’étais provocatrice ou je ne l’étais pas ! Appuyé sur la table je me penchais toujours vers lui.

« Est-ce que tu penses… » Commençais-je à lui demander d’une voix sensuelle, laissant la fin de ma question en suspens. Et, joignant mes paroles à mes actions doucement, je me rapprochais encore. Je frôlais ses lèvres des miennes, laissant le temps se suspendre tout en tentant de calmer l’ouragan d’émotion qui m’envahissait. « … A ça ? » Terminais-je d’une voix qui se voulait innocente.

Bien sur tout le groupe s’était esclaffée dans un brouhaha mêlant crie de joie et applaudissement. Je ne me préoccupais guère d’eux, sa proposition, car j’avais considéré que s’en était une, avait été bien trop tentante pour que je feigne de l’ignorer. J’attendais sa réponse, quelle soit physique ou verbale pour regagner mon siège.  
Théo abordait un tout autre sujet, sans doute surpris de ne pas me voir couverte de la tête au pied. Même si le bar était chauffé, il fallait avouer que les Cambridgiens trouveraient sans doute la température encore fraiche, même en intérieur. Je haussais les épaules.

« Je suis née à Moscou alors le froid ça me connait. »

Mon lieu de naissance n’était que trop légèrement présent dans mon accent anglais. Même s’il s’agissait de ma langue natale, je n’y avais pas vécu suffisamment longtemps pour que mon anglais ne se voile d’un fort accent russe.  Je souriais, il semblait passionné, c’était amusant de le voir s’exprimer avec moi ainsi, me livrant ses pensées, me faisant part de ce qu’il préférait.

« Magique… » Répétais-je songeuse. « C’est le mot. »

Noël y était pour quelque chose ! Allez donc passé Noël sous les cocotiers et donnez moi s’en des nouvelles. La différence n’était-elle pas flagrante ! Un rire cristallin, m’échappais lorsqu’il évoqua les quelques étudiants qu’il n’aurait pas préféré voir de tous le séjour.

« Je suis bien d’accord ! » Lui répondais-je avant de reprendre. « Disons que c’est une excellente occasion de voir autre chose que les murs d’Harvard ! L’opportunité de visiter un nouveau pays et puis le cadre est juste magnifique ! Je n’avais jamais été au Canada. Les gens y sont tellement accueillants ! Rien qu’à voir ce groupe par exemple ! » Je désignais le groupe d’amis que je venais de quitter. « Si tu ne savais pas que je venais d’Harvard tu aurais pu jurer que je les connaissais depuis toujours ! Ca doit faire une heure que je les connais, maxi ! J’ai l’impression de me retrouver au Japon, sauf qu’en prime je peux skier. »

J’attrapais mon verre pour boire encore quelques gorgées. Un sourire en coin, j’écoutais attentivement sa requête et retrouvant mon air charmeur je lui déclarais sur le ton de la confidence.

«  Mais j’ai l’intention d’aller nul-part !... »

Le cadre était posé, Théo face à moi, moi usant de mes charmes, comme si souvent en présence masculine et bien sur cette tension qui planait entre eux, si forte que j’aurais presque pu la toucher.

« Tu es déjà venu ici ?... Au Canada j’entends. »
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Je n'avais pas gardé à l'esprit tant de provocation en elle. Ceci n'avait absolument rien de désagréable... Alors que ses lèvres ne se trouvaient plus qu'à quelques millimètres des miennes, droit comme je me tenais sur la chaise, je n'ai pas pris la peine de me baisser pour terminer ce qu'elle avait commencé. C'était exactement ce à quoi je pensais... Seulement, pour aboutir j'ai posé mon index en dessous de son menton à la peau froide à cause des températures, mais incroyablement doux. Et il suffisait juste de l'attirer encore légèrement vers moi pour que nos lèvres s'enlacent. Pour qu'une chaleur que produisait mon corps m'envahisse, et réchauffe mon être tout entier. Grâce à cet index placé stratégiquement, j'ai laissé ce baiser qui était notre premier durer un certain temps. Juste assez pour que les canadiens reviennent de plus belle... Moment où j'ai finalement relâché la petite pression que j'exerçais physiquement sur elle en la maintenant proche de moi. Comme quoi... Il en faut peu pour dominer un peu la situation !

Moscou ?! Ah ouais non j'avais pas imaginé ça non plus... C'est dingue ! Les gens venaient vraiment de partout dans le monde pour étudier à Harvard... Quand je pense que je passe devant cette école tous les jours depuis ma plus tendre enfance... Il s'agissait d'absolument tout sauf d'un rêve pour ma part. Bref. Du coup, elle partageait ma passion pour le froid l'hiver les températures basses. Je n'y croyais pas. Une larme coula à l'intérieur de ma petite tête. C'était trop beau pour être vrai. Si je croyais encore en l'amour ceci aurait pu me convaincre qu'il s'agissait de la femme de ma vie. Mais évidemment, il ne s'agissait que d'une fouthèse. L'amour ? HAHAHA ! Non, Mickaela était juste une amie de qualité et passionnante. Qui partageait mon avis sur la population qu'Harvard comprenait... Ca commençait à fait beaucoup de points communs tout ça !
Si elle continuait à me regarder de cette manière, à sourire de la sorte, et à rigoler si angéliquement, je n'allais plus pouvoir tenir très longtemps avec cet air encore un peu sérieux. Hum... Cela me réconfortait qu'elle m'informe qu'elle souhaitait rester là. Je ne voulais plus spécialement qu'elle reparte dirons-nous...

"Le canada ? Jamais. C'est bizarre en effet moi qui aime bien le froid... Mais je suis déjà allé en Russie figures-toi !" Bon... je n'en avais plus réellement de souvenirs... Et puis j'avais juste été de passage. Donc bon... Mis à part apprécier le froid, je n'ai pas fait grand chose. "Et toi alors, à part Russie-US-Canada, raconte ? T'as voyagé un peu ? T'as essayé les pays chauds pour voir ?" J'avais terminé en souriant d'un air ironique. Comme si elle n'étais jamais sortie de son igloo pour rester dans la neige, pour toujours !
N'empêche... Mon être intérieur me rappelait que nous parlions toujours du froid... c'était malheureux je trouve... Moi qui m'étais presque battu pour changer de sujet ! Voilà à quoi j'en suis réduis ! Parler du froid ! Non mais j'adore ça. Donc tant mieux. Si ça ne l'avait pas intéressée, ça aurait été différent. Mon être intérieur venait aussi de remarquer, qu'elle n'hésitait pas à se mettre en avant. Elle et ses atouts féminins séduisants... Si seulement mon moi intérieur pouvait fonctionner aussi rapidement que ma cervelle ! Cela m'éviterait d'avoir à raconter en retard ce que j'avais remarqué bien plus tôt. Si Mademoiselle voulait jouer... Et bien il fallait le demander, je suis plutôt du genre joueur. Alors, ceci promettait une soirée amusante. "Il a un nom le prince charmant du coup, enfin j'imagine ?" Il devait bien y avoir un grand veinard quelque part capable de jouir de tous les plaisirs que Mickaela pouvait offrir. Enfin je veux dire... Elle aimait le froid !!!!! Ceci devait probablement rejeter l'intégralité des garçons de la planète à part moi. Mais bon... Il devait bien y en avoir un...
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feat Théo & Mecky ✖ Provocatrice ? Oh oui je l’étais… Et en dépit des apparences, je demeurais encore bien sage. Mais après tout, je ne connaissais le jeune homme que depuis peu. D’ailleurs, pouvait-on dire que c’était apprendre à connaitre quelqu’un que de danser avec lui, même si cette fameuse danse se trouvait être aussi érotique que sensuelle ? Pouvais-je affirmer que je le connaissais, parce que nous avions échangé quelques mots ? La réponse à ces deux questions étaient probablement négatives, cela ne m’empêchait pourtant pas de rester moi et encore aucunes de mes connaissances masculines ne s’en était plaints. Ou si peut-être Elio, mais je crains que ce dernier n’est pas apprécié que j’occulte le fait qu’il ait une petite amie.
Alors que j’avais brisé la distance qui nous séparait, j’attendais à une proximité telle que je pouvais sentir son souffle dans mon cou, qu’il franchisse les derniers millimètres qui nous séparait encore. Ce baiser s’annonçait plus voluptueux et plus intense que ce à quoi je m’étais attendu. Le doux contact de son doigt sur moi ne fut qu’un point supplémentaire d’encrage. Comme un moyen de me ramener à la réalité. D’abord timidement, puis me laissant aller à la passion qui animait mon corps. Chaleur qu’il avait consciencieusement alimentée depuis leur première dans une dizaine de jours auparavant et qui explosait en moi aujourd’hui alors que mes lèvres se mêlaient aux siennes. Lorsqu’il s’éloigna de moi, je reprenais doucement mon souffle, profitant encore un peu du bien être de l’avoir encore si près de moi, perdant mon regard dans ses yeux bleus avant de me rasseoir.
*Théo ou l’art de me faire perdre pied. *
pensais-je pour moi alors qu’un léger sourire satisfait planait sur mes lèvres.

La surprise que je lisais sur son visage me faisait sourire. Annoncer mes origines faisait toujours cet effet. Je regrettais presque ne pas avoir d’avantage les traits d’une Russe. J’étais fière que la grande Russie soit mon pays natal et ne perdait pas une occasion d’y retourner lorsque mes cours me le permettaient. Cette fois se fut mon tour d’être surprise. Si bon nombre des étudiants d’Harvard avait déjà été dans certain pays d’Europe, la Russie n’était pas la destination favorite des américains. Mais si je me souvenais que Théo avait une passion non dissimulée pour les pays froids et les températures basses, alors je ne devais pas tant m’en étonner. Je m’exclamais :
« Non vraiment ?! Tu dois être la seule personne que j’ai rencontré qui n’a aucune origine russe et qui pourtant y est allé ! Tu es resté là bas combien de temps ? »
Oui c’était surprenant, hors de question que je parte sans avoir de quoi le joindre. De toute évidence nous étions faits pour nous entendre ; aussi bien amicalement que physiquement ! Et voilà que nous parlions voyage et autres quêtes. Je n’aimais pas tant étaler mes séjours comme des trophées de chasse. Si j’avais pu demeurer en Russie, plutôt que de voyager à travers le monde avec ma mère. Si on m’avait prévenu des conséquences de ces trop fréquents changements d’adresse… N’aurais-je pas demandé à rester plutôt au côté de mon père et mon frère…
« France et Japon. Ma mère est une architecte qui aime voir ses projets naitre et aboutir pour mieux tout contrôler. Alors je la suivais, jusqu’à ce que je sois prise à Harvard, les destinations chaudes ou froides de dépendaient pas de moi mais de ses futurs contrats… Cela dit maintenant que tu m’en parles j’ai fait un week end au Cap Vert avec les Cabots. C’était chouette ! Et toi raconte ? »
Je reprenais mon verre pour avaler quelques gorgées de bière. L’heure avançait, le taux d’alcoolémie des clients du bar grimpait progressivement, les esprits s’échauffaient, se titillaient. La musique de fond semblait plus forte qu’elle ne l’était quelques minutes auparavant. Cela me fit sourire, tandis que les souvenirs de notre dernière danse resurgissaient dans mon esprit avec autant de clarté que si les faits venaient de se produire.
Je me souvenais de son corps tout coller contre le mien qui s’était frotté de plus en plus régulièrement à moi sans que je ne désire me montrer plus distante. Ses bras m’avaient encerclé, lui était calé derrière moi, nos corps bougeaient tous deux en rythme d’un son brésilien. Je me souvenais avoir été parcouru de délicieux frissons et m’être cambré pour le provoquer encore d’avantage et pour mieux sentir son membre dur contre mes fesses. Et les danses s’enchaînaient sans que nous nous décollions l’un de l’autre tandis que mon ventre se crispait d’excitation d’un morceau à l’autre… Sa question m’arracha à mes pensées.
Je fronçais les sourcils en me répétant mentalement ce qu’il venait de me dire et riait ensuite en secouant la tête.
« Le prince charmant ? Allons, tout le monde sait qu’il n’existe pas ! »
Commençais-je en riant avant de reprendre plus sérieusement. « La vie de célibataire est trop belle pour qu’un homme, fut-il prince et charmant m’y arrache. »
Faites que ça dur ! Car je me plaisais dans cette vie-ci ! Et il était bien entendu hors de question que ça change. Je me doutais que s’il me posait la question s’était qu’il était lui-même libre comme l’air. D’ailleurs, ce n’était pas le genre de chose qui m’arrêtait.

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