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Read¤Mickaela ¤ Let's play again !

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Quelle belle journée pour sortir. S'en était une belle oui, ce matin, alors que je venais de tirer les rideaux, encore ensommeillée.  Mais alors que j'étais prête à sortir, le ciel c'était déjà bien couvert et menaçait même de laisser tomber de tonneaux de pluie. Pourtant, le ciel chargé de nuage retenait miraculeusement ses larmes. Las d’attendre le mauvais temps venir j’étais sortie quand même peu soucieuse d’être trempée jusqu’à l’os.
Je passais dans les rayons, bien décidé de ramener quelques friandises et autres aliments à la Cabot house lorsque son visage attira mon attention. Je fronçais les sourcils et le reconnaissais. Un sourire illumina mon visage. Bon sang Read ! J’hésitais encore alors que je continuais de me rapprocher de lui. Mais je ne m’étais pas trompée, c’était bien lui. Restait à savoir s’il se souviendrait de moi. Quelle honte si ce n’était pas le cas. Mickaela… Mecky ! Sauf qu’aujourd’hui je porte des vêtements. Terminais-je en riant.
Le grand brun n’avait rien perdu de son charme et je ne me souvenais que de manière très flou de nos échanges passionnés. Mais une chose était certaine, j’avais apprécié être dans ses bras et je le désirais encore ! Ca fait… Pfff… Une éternité ou deux. J’avais toujours aimé les hommes plus mûrs, pour leurs expériences, leurs caractères. Read était un homme. Un mâle dominant, pur et dur ! D'ailleurs quel miracle de ne pas le voir accompagné. Je cherchais une femme du regard. Facile à trouver, ça devait-être celle qui me fusillait du regard. Je te dérange surement. T'es pas venu là tout seul ! Pour moi c'était une évidence, mais j'ignorais bien tout ce qui c'était passé durant tous ces mois.
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Faire les courses seul, Read était habitué. Il faisait toutes les tâches comme il se doit, un bon papa et une vraie fée du logis. Il était en train de choisir ce qu'il allait manger -pour lui, c'est un peu plus compliqué que pour les bébés, même s'il n'avait jamais été un gourmet hors paire, mais un goinfre- lorsqu'il entendit son prénom prononcé par une belle voix féminine. Il se tourna et remarqua une demoiselle venir s'approcher de lui, dans le rayon, jusqu'à arriver à sa hauteur. Elle se présenta et il comprit aussitôt pourquoi elle lui paraissait si familière. Il l'avait eue dans son lit à plusieurs reprises. Il ne se souvenait pas de tous les prénoms de ses "conquêtes" (si ce n'était plutôt lui l'homme conquis car il se laissait aller avec tout le monde), mais Mecky, il s'en souvenait. Elle était féline et avait toujours plein d'idées originales. "Oh oui, Mecky... C'est vrai, ça fait un baille!" s'exclama-t-il en lui adressant un sourire, toutefois un peu gênée qu'elle lui ait fait remarquer qu'elle portait des vêtements. Il suffisait qu'il y ait une commère dans le coin pour que tout le monde finisse par penser qu'il trompait Snow de son vivant. "Non, je suis tout seul." dit-il en haussant les épaules, attrapant un paquet de pâtes au passage. "Et toi, alors? Pas accompagnée?" Il lui retournait la question. Il voulait pas se faire casser le visage par un copain jaloux... Comme ils l'avaient tous les deux remarquer, cela faisait longtemps, plus précisément une année qu'ils ne s'étaient pas vus... Des choses avaient dû se produire dans la vie de son interlocutrice depuis ce temps-là. "Tu vas bien alors? Qu'est-ce que tu deviens?" demanda-t-il gentiment et poliment. Mecky n'avait rien perdu de son charme, même dans sa façon de se tenir et de se comporter, on aurait dit qu'elle était en chasse. Mais Read n'y pensait pas pour le moment, il fallait qu'il aille choisir des paquets de couches dans le rayon d'à côté!
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La plupart des jeunes femmes de mon âge se serait sans doute frustrée et vexée que Read ne se souvienne pas d’elle. La plupart oui ! Mais je n’étais pas de celle là. D’ailleurs, je me félicitais d’avoir retrouvé son prénom, moi qui avais d’ordinaire une mémoire si pitoyable. Le voir gêné en entendant mes propos me rappelait que nous étions dans un lieu public. Je me mordais la lèvre inférieur et grimaçais comme pour excuser on indélicatesse. Moi et ma spontanéité…
Read me donnait sa réponse dans un haussement d’épaule. Pour ma part, j’arquais un sourcil en laissant échapper d’un air songeur. Ah oui ?... Un sourire charmeur aux lèvres. Bien sur que je n’avais pas posé cette question innocemment. D’ailleurs, il me connaissait sans doute assez pour savoir qu’une petite amie potentielle n’était pas le genre de chose qui m’arrêtait. Le grand brun me retournait la question à laquelle je répondais en riant et en secouant la tête dans un même geste. Moi ! Non jamais ! J’aime trop ma liberté. C’était d’ailleurs l’une des choses que mes fréquentations masculines  apprécié chez moi. Mon manque d’implication sentimental en arrangeait plus d’un. Je reprenais aussitôt : Mais je peux t’accompagner toi ?... Je laissais ma proposition en suspens, le regardant d’un visage neutre avant que mes lèvres ne laissent apparaître un sourire. … Jusqu’aux caisses ! Je veux dire. Ajoutais-je ensuite tout en considérant son expression. Mon sourire se faisait plus taquin … Pour aujourd’hui.
Sa question me prit au dépourvu. Je restai un bref instant silencieuse me remémorant les douze derniers mois. Le départ de ma mère pour l’Australie et le choix que j’avais fait de rester à Harvard, le décès de mon père qui avait pour une raison inconnu décidé de mettre fin à ses jours. Le mensonge était tellement plus doux et plus tranquille. Ouais ! Ca va… Je suis en troisième année… De droit toujours ! Je terminais sur le ton de la confidence. C’est censé me rendre plus sage.
C'était seulement censé, mais je ne faisais pas grand chose pour l'être en y repensant. Je me faisais plus douce dans mes propos, plus sensuelle dans ma manière de me déplacer. Je n’étais pas venue l’aborder avec autant d’arrière pensée que j’en avais maintenant. Mais assez parler de moi ! Toi alors ? De mémoire ta femme était enceinte, tu dois être papa depuis le temps ? Demandais-je toujours aussi spontanément. Toujours en quête de réaction de sa part, j’observais son visage changer radicalement. J’avais été trop loin. Je reprenais. C’était indiscret et indélicat. Désolée.
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Le jeune homme avait beau avoir partagé son lit avec Mecky, il ne put s'empêcher de rougir lorsqu'elle lui proposa de l'accompagner. Il comprenait évidemment le sous-entendu, même si elle prit la peine de se rattraper. C'était ce genre de garçon, le bougre, il rougissait très souvent et semblait toujours intimidé avant de finalement montré qu'il n'était pas aussi saint qu'on le pensait de premier abord. Du moins, il ne l'était plus. La vie l'avait changé et il avait pris du poil de la bête. Cependant, il se sentait mal en ce moment, il venait de perdre Snow et se sentirait comme s'il la trompait en acceptant de la drague. "Avec plaisir."déclara-t-il finalement, sans vraiment savoir ce qu'il désirait réellement et s'il n'allait pas s'attirer lui-même des ennuis. Il avança pour se rendre vers le rayon couche et PQ (très glamour n'est-ce pas), tout en continuant la conversation avec la belle Mecky. "Ah oui? C'est super alors! Ca t'intéresse?" demanda-t-il à propos de ses études. A vrai dire, ils ne s'étaient jamais vraiment parlé. Read avait rarement pris le temps de réellement faire connaissance quand quelqu'un le déshabillait rapidement après l'avoir fait venir dans une chambre ou dans des chiottes. Un coin à l'écart suffisait également. Même s'il s'était ensuite promis d'être plus sage. En ce moment, il était perdu, juste perdu, ne sachant pas ce dont il serait capable.
Lorsque Mecky parla de son épouse, le visage de Read se ferma et il perdit le sourire. Mais pas pour les raisons qu'elle pensait. Il savait qu'elle aimait à draguer les hommes, qu'ils soient en couple ou non. "Non, t'en fais pas." Mais ce n'était pas de la colère ou de la frustration, c'était de la tristesse qui avait tiré les traits de son visage. Read se rappela qu'en effet, il avait parlé de Snow à la demoiselle, lorsqu'il venait de se marier, car il l'avait croisé par hasard. C'était drôle qu'elle s'en souvienne si bien. "Oui, ce sont de faux-jumeaux. Ils ont bientôt 7 mois. Ils grandissent bien et sont absolument adorables. Mais..." Il poussa un petit soupire. "Ils ont perdu leur mère." Il ne savait pas pourquoi il lui en avait parlé, mais cela ne l'avait pas aidé. Et que pouvait bien y faire son interlocutrice? "Désolé." continua-t-il simplement, comme s'il venait de parler de quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Un esprit pervers aurait pu se dire que c'était son moyen inconscient de signaler qu'il était libre, pour tout.
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Si Read se souvenait de mon caractère séducteur et provocateur, je n’avais pas non plus oublié qu’il savait se montrer tout aussi entreprenant que moi lorsqu’il le voulait. J’ignorais seulement ce qui le réfrénait aujourd’hui. Je souriais à le voir rougir, n’appréciant que trop de l’embarrasser de la sorte avec mes sous entendus. La curiosité m’aurait bien poussé à le questionner, mais je ne voulais pas le brusquer. Après tout, mes intentions étaient claires ? Et si elle ne l’était pas, je m’arrangerai pour qu’elle le soit sous peu. Pour l’heure, il acceptait que je fasse ce petit bout d’emplette avec lui, et cela me convenait très bien. Leur conversation suivait son cours, abordant des sujets qu’il n’avait encore jamais évoqué. Autant dire que je n’aimais pas tellement parlé de mes études à un homme qui était de huit années mon aîné. Comment trouver meilleur moyen de creuser le fossé de leur différence d’âge que d’aborder des sujets comme ceux là ! Mais étonnamment, il semblait s’y intéresser et puisque je n’avais plus rien à lui prouver alors je me laissais aller, dévoilant une part de ma personne. Bien sur il y avait nettement plus personnel que mes études comme sujets de conversation ! Je haussais les épaules et lui répondais souriante : « Suffisamment pour que je continue les cours. C’est Harvard après tout ! »
Et comme d’habitude, lorsque tout allait pour le mieux, il fallait que je fasse une gourde plus grosse que moi. Mon inquiétude ne fut pourtant que de courte durée. Read semblait se reprendre, son visage demeurait pourtant fermé à toutes émotions. Il soupirait et l’information combat droite et nette comme le couperet d’une guillotine. Je restai un instant sans voix, mon sourire aussi s’était effacé. J’avais cessé de regarder tout autour de moi pour me concentrer sur lui. Portant ma main à ma poitrine je lui disais d’une sincérité qui me surprenait moi-même. « vot der'mo» Lâchais-je en russe. Dire que j’avais volontairement évité de parler de mon père et voilà que lui m’annonçait le décès de sa femme. « Non !... » Commençais-je en frôlant son avant bras. « Ne t’excuse pas c’est moi qui suis désolée. Ca doit être… Gérer tout ça c’est juste… Ca ne doit pas être facile. » J’en perdais mes mots, ne sachant pas quoi dire pour le réconforter. Le pouvait-on d’ailleurs ? Je me souvenais du regard des gens à l’enterrement de mon père. Je me fichais bien ce jour là et les suivants de leurs condoléances, de leurs fleurs, de leurs excuses, de leurs médailles du mérite. Je me souvenais les avoir regardé sans les voir en espérant juste que la journée se terminerait aussi vite que les précédentes.
Bien sur tout était plus clair maintenant. Comment pouvait-il seulement penser à répondre à mes avances alors qu'il avait des jumeaux à s'occuper, la mort de sa femme bien trop récente dans son esprit et une maison à tenir. La bataille était perdue d'avance pour moi. Je n'allais pourtant pas prendre mes jambes à mon cou. Retrouvant un mince sourire j'avançais dans le rayon bébé en étouffant un soupire. « Je suppose que t’occuper des petits te prend tout ton temps… Tu t’en sors alors le boulot ? »


traduction:
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Mecky avait raison, elle était à Harvard, elle devait continuer, si la vie le lui permettait. Read, d'abord pour des raisons de santé, puis pour des raisons familiales avait dû se résoudre à laisser tomber les études de médecine qu'il avait entrepris. C'était dommage, même rudement dommage. Après tout, il avait beaucoup économisé, fait des emprunts pour se le permettre. Les trois années de cours avaient été difficiles car il travaillait en même temps en tant que secouriste et prenait ses notes en retard. Et voilà où il en était. Mais il ne regrettait rien. Le regret pourrait seulement le détruire et il devait garder la tête haute s'il voulait permettre à ses enfants de grandir dignement. Il n'avait pas le droit de les priver de leur père. Alors il serait un bon père, du moins, il ferait tout pour l'être.
Il sourit donc simplement à son interlocutrice. Puis vint l'instant de l'annonce fatidique. il ne connaissait pas bien Mecky, mais elle lui sembla compatissante. Il ne voulait pas de pitié mais la compassion, ce n'était pas la même chose. "Merci..." répondit-il avec un demi-sourire tout en posant sa main sur celle qu'elle venait de déposer sur son avant-bras. Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, de chercher des mots pour le réconforter. De toute façon, ce serait dérisoire. Elle n'était pas partie en courant, c'était déjà un grand effort. Et il pouvait lire en elle l'émoi que cette annonce avait provoqué.
Read était en train de choisir ce qu'il fallait pour les bébés lorsqu'elle lui demanda s'il parvenait à gérer. "Ce n'est pas simple, mais je m'y fais... Mes enfants, c'est... ils représentent tout ce que j'ai. Je les aime tant que je ferais n'importe quoi pour eux." Il poussa un léger soupire. "Je songe à reprendre le travail, mais avec les économies qui viennent de la famille de Snow... Ce n'est pas nécessaire. Alors je vais attendre un peu, que les enfants grandissent, que la situation s'améliore." Read fit de nouveau un temps d'arrêt. "Mais je leur consacre tout mon temps en ce moment." C'était normal qu'il veuille parfois des pauses. Il ne pouvait pas nier qu'il avait voulu parfois passer du bon temps ailleurs, qu'il avait laissé les enfants chez la voisine ou chez sa mère pour ensuite vadrouiller simplement dans la ville, mais jamais, ô grand jamais, il n'avait voulu jeter l'éponge. Il devait être fort, combien-même la dépression le guettait à chaque carrefour.

HJ: désolée du temps de réponse :TT:
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