Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityRubias | Parfois, il ne suffit d'un rien...
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


Rubias | Parfois, il ne suffit d'un rien...

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Nous étions en plein milieu du séjour au Canada. Séjour qui nous faisait à tous le plus grand bien, nous éloignant de Harvard, de nos habitudes, de notre quotidien. Le changement de paysage était agréable et j'en profitais bien, visitant les alentours et participant à diverses activités et soirées. La plupart de mes bons amis et de mes connaissances étaient aussi de la partie ce qui rendait les choses parfaites. D'ailleurs en cette fin d'après-midi, j'avais prévu de rendre visite à Ruby. Une amie que je connaissais depuis quelques semaines. Les rencontres se faisant dans le plus grand hasard étaient souvent les meilleures. Sa petite fille avait failli se faire renverser mais moi, comme un héros, comme un sauveur, j'avais eu le temps de l'éloigner de la voiture qui arrivait à grande vitesse. Ruby m'en était reconnaissante et depuis, nous nous étions revus. Nous avions fait connaissance et une amitié venait de naître. C'était simple entre nous. On se comprenait, on se confiait. 
J'avais d'ailleurs appris il y a peu qu'elle avait été victime d'une agression et je savais qu'elle avait eu beaucoup de chance. Elle ne pouvait pas beaucoup sortir de sa chambre et avait besoin de beaucoup de repos. Il était donc naturel que j'avais décidé de lui rendre une petite visite, essayant de lui apporter un peu de ma bonne humeur et de mon humour. Il était environ 18h00 lorsque je m'apprêtais à toquer à sa porte. Nous logions tous dans ce même château mais il faisait parfois frais dans les couloirs, une veste était préférable.
TOC TOC TOC
Après un court instant, j'ouvrais la porte. La voir plus ou moins mal en point, seule dans son lit me faisait mal au cœur. « Salut toi. » Lui dis-je en souriant avant de rentrer et de refermer la porte derrière moi. Je m'approchais d'elle. « Comment tu vas ? » J'enlevais ma veste que je posais sur un fauteuil à côté de son lit. 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Les journées étaient terriblement longues depuis qu'elle était rentrée de l'hôpital. Elle passait son temps à dormir, regarder la télé, lire des livres et des magazines de beauté, a réviser ses cours puisque de toute façon elle n'avait que ça à faire, à naviguer internet, préparer le cadeau d'anniversaire de sa fille, trier les photos qu'elle voulait mettre sur son album photo, etc. Ruby s'ennuyait vraiment énormément et entre tout ça, les Cabot venaient la chouchouter et ne lui laissaient pas vraiment le temps de se reposer. Ça lui faisait de l'animation au moins, mais elle en avait vraiment marre. Les Cabot étaient vraiment adorables, mais cet air de pitié qu'elles prenaient à chaque fois avait don de l'énerver à la fin. Alors ajoutons la fatigue à ça et la pauvre blonde prenait vraiment sur elle pour ne pas les envoyer bouler.

Depuis une heure, elle avait réussi à s'endormir un peu. Elle espérait que personne ne vienne la voir avant un moment, elle était vraiment épuisée et avait besoin de se reposer. Mais non ! Quelqu'un avait décidé de venir la voir, encore. Pensant que c'était encore une Cabot, elle grogna en ouvrant un oeil, puis l'autre. La porte s'ouvrit et à son plus grand étonnement, ce fut Matthias qui entra dans la chambre.

« Matthias ? Qu'est-ce que tu fais là ? », dit-elle doucement avec une pointe d'étonnement dans la voix, et une autre pointe de bonheur. Le jeune homme lui plaisait, il était doux, gentil et attentionné. Elle se sentait bien avec lui, et espérait que ça irait plus loin qu'une simple amitié bien qu'ils se confiaient souvent l'un à l'autre et qu'un climat de confiance s'était installé. Lorsqu'il lui demanda comment elle allait, elle se redressa un peu dans son lit pour s'asseoir mais le fit en grimaçant. Chaque geste était douloureux pour elle et elle avait du mal à bouger. « J'ai mal partout et hum... », hésita-t-elle un instant. Devait-elle lui dire que c'était insulportable, qu'elle avait sans arrêt envie de pleurer et qu'elle n'en pouvait déjà plus ? Non. Elle se reprit et le regarda dans les yeux. « Sinon, ça va. », répondit-elle avec un petit sourire. « Merci de passer, ça me fait plaisir de te voir. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mes études de médecine refaisaient souvent surface. Même lorsque j'étais en congé et que je pouvais m'éloigner de tout domaine médical, voilà que j'ai une amie à laquelle rendre visite. Aller la voir n'était pas une obligation, mais je sentais que c'était essentiel. Je voulais voir de moi-même son état, voir comment elle allait et tenter de lui remonter le moral. De toute façon, pour devenir médecin, être attentionné et généreux, c'est une base. Je me doutais qu'elle devait avoir beaucoup de visite, étant appréciée mais je me disais que la mienne pouvait lui faire plaisir. Je l'espérais en tout cas. Depuis notre rencontre, notre relation ne faisait qu'évoluait positivement. On connaissait une bonne partie de nos vies et on s'était habitué au caractère de l'autre. On s'entendait bien, on rigolait, on se confiait. Passer du temps avec elle me faisait toujours du bien. Je n'avais aucune idée de la tournure qu'allait prendre notre relation mais j'étais juste certain que je l'appréciais beaucoup et que j'aimais sa compagnie. Et la savoir mal et fatiguée dans un lit me toucher.
Je toquais donc à sa porte de chambre avant de pénétrer à l'intérieur et de me diriger vers elle, la saluant et lui demandant calmement comment elle allait. « Je me suis dis que ma visite pourrait te faire plaisir... » Je l'espérais sincèrement. J'enlevais ma veste pendant que Ruby me disait qu'elle avait mal mais mis à part cela, ça allait. Je ne la sentais pas sûre d'elle mais après tout, c'était normal. Souffrir et rester enfermée dans une chambre la plupart du temps, il n'y a rien d'excitant. « Tu en as pour combien de temps à devoir rester alitée ? » Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie et je comptais bien lui changer les idées comme je pouvais, mais il me semblait normal de prendre de ses nouvelles. Et puis, en tant que futur médecin, ces questions sortaient d'elles mêmes. Lorsqu'elle s'était mis assise, je voyais bien qu'elle souffrait. Décidément, on ne l'avait pas loupé. C'était dégueul*sse. 
Bon, à l'entendre, elle était contente de me voir. C'était déjà ça. Je ne passais pas pour le gros lourd de service. « C'est l'âme du médecin qui prend le dessus. Et l'âme d'ami aussi. » Je lui souriais, ne quittant pas son regard. Dans cette position, je me sentais comme un protecteur, la protéger et l'aider, la servir comme je pouvais. Je rapprochais le fauteuil de son lit, pour m'asseoir. Ainsi, j'étais plus proche d'elle, sans empiéter sur son territoire : son lit et sans tenter de lui faire mal. Une fois assis, je la regardais de nouveau en souriant. « Ça me fait plaisir de te voir aussi. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Bien sûr que ça me fait plaisir ! », avoua-t-elle spontanément. Elle ne l'avouerait certainement pas, mais une présence autre que ses copines Cabot lui faisait du bien. Elle adorait les filles, mais elles ne lui laissaient pas une seconde de repos et étaient toujours sur son dos. Elles parlaient et riaient  sans arrêt, si bien que la jeune femme était épuisée et n'avait pas le calme dont elle avait besoin.  Elle regarda Matthias s'asseoir après avoir posé sa question et fit la moue. « Je dois rester au lit jusqu'à la fin du séjour. Quand on rentrera à Cambridge, j'aurais quelques semaines d'hospitalisation. Je dois me faire opérer... », dit-elle en soupirant. Alors qu'elle avait baissé les yeux, elle redressa son visage pour plonger son regard dans celui de Matthias. Elle sentait qu'elle pouvait craquer avec lui et laisser place à ses émotion, ce qu'elle fit. Les larmes qui brillaient dans ses yeux se mirent à couler. Elle avait passé ses journées à sourire et dire que tout allait bien, aux côtés de son ami la pression retombait et elle n'arrivait plus à se retenir. Elle était épuisée moralement et physiquement, et elle était loin d'aller bien.

Alors qu'elle pleurait, elle sentit des bras l'entourer. Elle posa doucement sa tête contre l'épaule de Matthias et se laissa aller. Elle en avait besoin. « J'ai...j'ai peur... », dit-elle hésitante et la voix tremblotante à cause des larmes. « J'ai peur qu'il revienne, qu'il me refasse du mal...et...et qu'il me tue... ». La détresse se sentait dans sa voix et elle s'accrochait au pull de son ami comme à une bouée de sauvetage.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La voir dans cet état me faisait du mal. Comment pouvait-on s'en prendre à une jeune femme sans défense ? Je trouvais ça tellement lâche et si je savais qui avait fait ça, je lui rendrais volontiers la pareille. On ne résous pas la violence par la violence, et je suis l'un des premiers à le dire, mais quand on s'en prend à des proches et encore plus à une amie, on met de côté les principes et on joue son rôle d'homme. Elle avait mal, elle était faible, épuisée. Je ne savais pas quoi faire pour l'aider mais j'espérais bien que ma présence lui apporterait un peu de réconfort. Je me doutais bien qu'elle devait avoir beaucoup de visite, mais si je n'étais pas venu aujourd'hui, je m'en serai voulu. De peur qu'elle s'imagine que je ne m'intéressais pas à sa douleur et que je trouvais mieux à faire que de venir prendre un peu de ses nouvelles. 
À ses paroles, Ruby semblait contente de ma venue et j'en étais alors ravi. Je m'installais sur un fauteuil à côté de son lit, lui demandant combien de temps elle devrait rester couchée pour mieux se rétablir. Tout le séjour au Canada. Et une hospitalisation et une opération à son retour, à la clé. Puta*n, mais quel c*nnard. Mon regard se posait sur le sol, mon ventre se nouait. Je n'aimais pas la voir comme ça, elle ne méritait pas ce qu'elle vivait. Au final, personne ne pouvait mériter une chose comme ça. À part les c*nnards, évidemment. Je n'avais pas vraiment le temps de réagir et de lui répondre quelque chose que je voyais ses yeux brillaient et des larmes coulaient le long de ses joues. Sa souffrance physique et psychologique était réelle et je n'appréciais pas ça. Immédiatement, comme un réflexe, je m'asseyais sur le bord de son lit pour la prendre dans mes bras. Le peu de réconfort que je pouvais lui offrir. Je sentais sa tête se posait sur mon épaule et je gardais mes bras autour d'elle. À ses paroles, ma respiration se coupait une seconde. 'Qu'il me tue'. Impossible. C'était juste impossible. « Chut... » Murmurais-je, comme pour l'inciter à se calmer, à cesser de pleurer. À cesser de penser à de telles choses. « Ne t'inquiètes pas, il ne t'approchera plus... » Je parlais toujours doucement. J'enlevais mes bras pour pouvoir la regarder dans les yeux. Je posais mes mains sur ses joues, effaçant quelques larmes en même temps, pour ensuite reprendre la parole. « À l'hôpital, tu seras en sécurité. Et à ta sortie, on sera tous là pour toi. Je serai là, moi aussi... Je serai toujours là, peu importe l'heure... »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)