(beezus) ☆ boys, boys, boys. i'm looking for a good time.

 

Le voyage à Paris était enfin arrivé et tu en étais vraiment heureux. Il annonçait la fin de cette première demie-année et ça te faisait vraiment plaisir. Tu souhaitais évidemment en profiter le plus possible puisqu'il s'agirait sans doute de l'un de tes derniers gros voyages au sein de la Dunster House. Quoi qu'il en soit, tu ne voulais pas tout de suite penser à la fin, vous n'étiez qu'au commencement de cette belle aventure ! Aujourd'hui, c'était journée libre et pour l'occasion, tu avais prévu d'aller te promener sur les Champs-Élysées avec Beezus, une grande amie-confidente et entremetteuse par excellence. C'est donc vers onze heure et quart que tu allas l'attendre dans le lobby de l'hôtel où vous logiez. Après quelques minutes seul à jouer sur ton téléphone, tu vus un visage familier s'approcher. « T'es prête pour cette virée ? » dis-tu avec un immense sourire. Tu étais heureux de pouvoir partager cette belle journée avec elle. Tu sais qu'elle est de très bonne compagnie et que tu ne t’ennuieras pas avec elle. ~

© charney

 

Ça y est, vous étiez à Paris depuis trois jours et tu n'en revenais toujours pas. Pour toi, t'avais un petit peu fait la plus belle partie du voyage – aka Disneyland Paris – la veille, mais tu savais qu'il y avait bien plus à explorer dans cette ville des amoureux et tu étais prête à garder tous tes souvenirs durant les attractions en mémoire afin de te concentrer pour ce nouveau jour qui était là. Parce que sinon, tu te connaissais, tu passerais la journée au lit à te ressasser chaque secondes déjà passées sans profiter de la suivante. Vous aviez toute une journée de libre en ce troisième jour, et tu avais prévu de la passer en compagnie de ton ami proche Charlie. Juste une belle petite promenade à admirer les Champs-Elysées et ses alentours – mais avant ça, il fallait que tu te lèves pour ne pas être à la bourre. Par chance, tu voyais à la fenêtre de ta chambre qu'il ne pleuvait pas, et tu t'habillais tout de même chaudement, rangeant un parapluie dans ton sac dont tu espérais ne pas te servir. Après t'être coiffée et enfin prête tu descendais de ton étage, rejoignant ton ami qui t'attendais. « T'es prête pour cette virée ? » Tu venais lui faire la bise, grand sourire illuminant ton visage, avant de te poster bien droite devant lui et de lui faire un salut militaire. « Prête mon Commandant ! » Tu sentais juste que ce serait une belle journée et tu ferais tout pour en profiter. « Bon, comment on rejoint notre endroit ? » Tu demandais – parce que c'était souvent ça le plus chiant dans l'histoire.

© charney

 

La jeune femme arriva, toute souriante et te fit la bise comme vous aviez l'habitude de faire. Tu lui demandas ensuite si elle était prête pour votre virée et elle te répondit à l'affirmative, comme un soldat. « Prête mon Commandant ! » Ça te fit tellement marrer que tu ne pus qu'embarquer dans son jeu. « Très bien. Au repos, soldat ! » dis-tu sur une voix faussement grave, histoire d'avoir l'air autoritaire. « Bon, comment on rejoint notre endroit ? » demanda-t-elle alors. Tu fronças doucement les sourcils en passant une main dans tes cheveux. Tu n'y avais pas pensé, à celle-là ! C'était beau de vouloir aller aux Champs-Élysées, mais il fallait s'y rendre. Tu pris donc le chemin vers la porte de sortie en faisant signe à la jeune femme de te suivre. « Je crois que le plus simple serait de prendre un taxi ! » dis-tu en souriant. Une fois à l'extérieur - comme par magie - un taxi était là. Tu ouvris la portière pour que Bee puisse entrer et y pénétra à ton tour. Direction, les Champs-Élysées ! ~

© charney

 

« Très bien. Au repos, soldat ! » Tu essayais de lui obéir sans t'éclater de rire – parce que franchement, rire à la gueule de son commandant en chef c'était pas malin. Il avait en plus sorti sa voix grave, comme s'il était réellement l'un de ces types autoritaires et sans pitiés qu'on pouvait voir dans les documentaires sur l'armée. « Oui chef ! » Tu disais, avant de rigoler, ne pouvant pas rester dans le personnage plus longtemps. Ouais t'aimait trop rire pour être sérieuse tout le temps. Tu lui demandais ensuite comment vous alliez vous rendre là où vous le vouliez.  « Je crois que le plus simple serait de prendre un taxi ! » Tu souriais en coin en lui lançant un petit regard, assez appréciative. « Hey, t'es pas con toi ! » Et non, tu ne disais absolument pas cela parc que tu en avais douté une seconde. Pas du tout. C'était plutôt parce que tu te trouvais bête de ne pas être arrivée avec cette idée plus tôt. Ouais, t'avais tellement pas l'habitude de voyager, il fallait que ton oreille s'habitue à entendre une langue inconnue de la tienne presque tout le temps, et ça te faisait perdre la tête de voyager, tu avais l'impression d'oublier tout ce que tu savais et de devoir tout réapprendre. Comme apprendre qu'eux aussi avaient des taxis. Tu le suivais à l'extérieur où l'un d'eux vous attendait, et tu souriais quand Charlie t'ouvrait la portière. « Gentleman toujours je vois. » Tu commentais, avant d'entrer dans le taxi et de donner les directions. Enfin, la direction : t'en savais pas plus que « Champs-Elysées. » Après quelques minutes de route vous y arriviez enfin, et vous faisiez moitié-moitié pour payer le taxi avec Charlie avant de sortir du véhicule. « Nous y voilà. » Tu lâchais presque sans souffle, regardant autour de toi à quel point c'était beau.

© charney

 

« Oui chef ! » lança Bee' avant de baisser la garde. Elle était trop marrante cette fille, sincèrement. Tu t'éclatais vraiment trop avec elle. Après quoi vous commenciez à discuter d'un plan de match pour vous rendre à votre lieu de prédilection. À pieds, ça aurait été beaucoup trop long. En vélo aussi... Bah, en taxi ! Tu proposas cette alternative comme un vrai commandant et elle approuva plutôt rapidement. « Hey, t'es pas con toi ! » Tu te mis à rire en secouant doucement la tête. Évidemment que t'es pas con, quelle remarque ! Si tu l'étais, tu ne serais pas chez les Dunster et encore moins en dixième année de sexologie ! Après quoi vous embarquiez tous les deux dans le taxi. La jeune femme te remercia par un beau compliment lorsque tu lui ouvris la portière. Le trajet fut relativement court et une fois arrivée sur place et après avoir payé le taxi moitié-moitié, vous furent enfin là où vous désiriez tant être ! Les Champs-Élysées ! « Nous y voilà. » fit remarquer ta charmante complice. « C'est plutôt impressionnant, toutes ces boutiques ! » dis-tu en remarquant la panoplie de grandes marques présentes sur cette rue passante. « On va où pour commencer ? Chez La Durée ? Ils font de bons macarons, à ce qu'il parait ! » dis-tu en souriant, pointant du doigt la devanture du petit restaurant. ~

© charney

 

Le trajet fut assez court, et ça faisait du bien à votre porte-monnaie – malheureusement, travailler à mcdo ne rapportait pas tant que ça non plus lorsqu'on était étudiante – et également à vous deux, qui voulez profiter au maximum de cette journée et donc passer le mois de temps dans les transports. Tu étais toute contente en sortant du véhicule, c'était un nouveau paysage que tu avais la chance d'admirer grâce aux voyages que tu pouvais faire avec l'université, et t'étais juste la plus heureuse. Cela t'avait toujours semblé si impossible depuis ton plus jeune âge de voyager et de découvrir d'autres mondes et d'autres cultures – il fallait le compte en banque pour ça, chose que vous n'aviez pas chez les Darling – et aujourd'hui, t'étais dans la magnifique capitale de la France, et ça te semblait si irréel – mais tellement beau. « C'est plutôt impressionnant, toutes ces boutiques ! » Tu acquiesçais d'un mouvement de tête alors que tu admirais toi aussi le nombre impressionnant de magasins et de marques. « Un immense centre commercial ouvert. » Tu disais en souriant, et tu ne connaissais absolument pas du tout toutes les grandes enseignes que tu pouvais y trouver ni les merveilles qui y étaient entreposées, mais tu avais hâte de le voir. « On va où pour commencer ? Chez La Durée ? Ils font de bons macarons, à ce qu'il parait ! » Ton acolyte te proposais tout en te montrant l'endroit, et tu lâchais un rire, lui lançant un petit regard. « Tu ne trouves pas que j'ai déjà assez de kilos comme ça ? » Tu plaisantais tout en tapotant doucement ton ventre bien rond, avant d'attraper son bras et de marcher vers le restaurant. « Si tu dis qu'ils sont bons... » Tu commençais, avant d'entrer à l'intérieur. Tu regardais autour de toi, et tu fus frappée par la beauté de la chose. « Woaw, t'as vu toutes ces couleurs ? » Tu murmurais, émerveillée, en admirant les différents macarons.

© charney