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WELLYN ▬ London calling

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Depuis le retour du Summer Camp, les évènements s’étaient enchaînés à une vitesse folle, chose qui n’était pas forcément au goût de William. Certes, les rendez-vous réguliers avec les bancs étaient devenus routiniers, et c’était plaisant d’y aller mais la cadence était folle. Ou bien était-ce simplement lui qui avait perdu l’habitude en deux mois de temps ? Quoique, il ne devait pas être le seul à rêvasser, accoudé à sa table. Lorsqu’il se surprenait à fixer une tâche sur un mur, une pelure de crayon ou autre mouton de poussière, il se demandait s’il n’était pas trop vieux pour reprendre les cours. Il arrivait, dans ces moments-là, à se piquer au vif lui-même. Il prônait le principe du « pas d’âge » pour reprendre des études, et puis trente-trois ans, ce n’est pas si vieux… Si ? L’anglais allait laisser ses lubies de côtés quelques jours, le temps d’un voyage sur sa terre natale. Pour les fêtes, il avait renoué avec ses parents alors qu’il les avait laissés sans nouvelles depuis des années. C’est tendu qu’il défroissa une énième fois sa veste de costume pour le grand soir, étendue sur le lit de la chambre d’hôtel. Elle était plus plate qu’une limande, pas l’ombre d’un pli à l’horizon, mais il enfouissait son stress dans la moindre petite chose qui pouvait laisser croire qu’il était, ainsi, occupé. Il avait vérifié un nombre incalculable de fois sa tenue, imaginé les pires scénarios afin de mieux les anticipés et regardait sa montre toutes les minutes. Il était largement en avance lorsqu’il partit dans la salle de bain prendre une douche, histoire de se détendre avant la soirée qui l’attendait. Lorsque sa peau tourna au rouge écrevisse, il en déduit qu’il était peut-être temps pour lui de sortir. Il se prépara minutieusement, boutonna méticuleusement sa chemise, lissa scrupuleusement son pantalon, analysa la moindre boucle formée par ses cheveux. Dire qu’il était en proie au stress serait un euphémisme. Conscient de cela, il inspira profondément, à s’en faire griller les poumons et expira lentement, dans l’espoir de se donner une contenance. Il espérait ne pas en faire trop, ou au contraire, pas assez. Il retourna dans la petite pièce blanche, lançant le moins fébrilement possible ; « Tu crois que ça ira ? » Oh non, il ne parlait pas seul. Devyn l’avait accompagné à Londres, sans lui, William aurait surement décliné l’invitation. Lorsqu’il aperçu le blondinet en tenue décontracté, il sentit le stress monter d’un cran. Il n’était pas prêt ? « Devyn, tu… le réveil à cristaux liquides posé sur la table de nuit le coupa net, il n’était que dix-sept heures trente. L’hôtel était à deux pas de Piccadilly, Kensington était tout proche en taxi, il avait largement le temps de s’habiller. Il tâcha donc de ne rien laisser paraitre, se rattrapant ; …Me trouve comment ? » Il écarta les bras pour qu’il puisse l’observer de la tête aux pieds avant de s’assoir à côté de lui. Il tâcha de faire un peu d’humour pour se détendre ; « J’aurais du mettre un de ces horribles pulls qu’adore tricoter ma mère. J’ai l’impression d’aller à un bal costumé. » Elle n’avait rien d’extraordinaire en soi, cette tenue. Une chemise chocolat, une veste crème et un pantalon de la même couleur. « Au moins, comme ça, je me fonds dans le paysage. » Il lâcha un rire nerveux, jeta un coup d’œil par la fenêtre avant de constater qu’il n’y avait pas plus de neige dehors que de beurre en branche. Un soupir franchit ses lèvres, il ôta ses chaussures impeccablement apprêtés, achetées pour l’occasion. Il se laissa tomber en arrière, fixant le plafonnier jusqu’à ce que les minuscules points des lumières à LED s’impriment sur sa rétine, là seulement il ferma les yeux, murmurant ; « Je sais qu’il n’y a pas de raison que tout se passe mal, mais ce doit être dans ma nature d’envisager le pire. Et maintenant, je ne peux pas m’empêcher d’envisager autre chose que le pire. » certes, il y avait de quoi être nerveux après tant d’années, mais il avait le sentiment de courir à la catastrophe, se sentant présentement plus acteur que fils.
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Ce mec te rendait dingue. Tu voulais dire, ce mec te rendait vraiment dingue. Il en fallait quand même beaucoup pour te faire retourner à Londres après tout ce temps, et il avait réussi ce tour de force, tout en faisant même en sorte que ce soit toi qui le lui proposes. Non, décidément, William ne te permettait pas d'être normal, dommage pour tout le monde, même pour toi. Cela faisait déjà plus d'une bonne heure que tu fixais la rue derrière la fenêtre de la chambre d'hôtel où vous aviez élu domicile le temps de votre séjour, et ce n'était pas fait avec un moral au plus haut, loin de là. En vérité, tu n'en sentais même pas la douleur de ton genou qui en devenait lancinante à force que tu t'appuies dessus sans ta béquille. Oui, tu avais eu la bonne idée de te déplacer sans tes fidèles béquilles qui étaient pour le moment adossées au lit. D'ailleurs, rien qu'à les regarder de ton air morne, tu en poussas un soupir : tu allais avoir l'air fin ce soir, à arriver ainsi équipé, mais tu savais ne pas avoir le choix. Quitte à passer pour un con, autant avoir l'air blessé temporairement que boiteux à vie, non ? Donc oui, tu étais tendu, plus que tendu même : en état de semi-panique intérieure. Après tout, ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait ceux qui pouvaient être considérés comme tes beaux-parents, non ? Savoir en plus qu'ils ignoraient totalement ton identité et tes relations avec leur fils n'était pas pour te rassurer, très loin de là. Et si tu ne leur plaisais pas, ne serait-ce qu'un peu ? Et s'ils n'acceptaient pas du tout que leur fils sorte avec un homme ? Et si, et si... Plein de scénarios possibles dans ta tête, plus ou moins réalistes, et tu n'osais même pas t'en ouvrir à William, de peur de le rendre encore plus sur les nerfs qu'il ne l'était déjà. En fait, dans cette histoire, vous vous contaminiez mutuellement, au point que cela devait être drôle vu de l'extérieur. D'ailleurs, en parlant du loup... Le voilà qui se montrait, sortant de la salle de bains où il s'était réfugié quelques temps plus tôt, sûrement pour tenter vainement de détendre ses nerfs complètement à vif. Bien sûr qu'il était parfait, il l'avait toujours été à tes yeux, et tu t'en étais rendu compte assez rapidement après que vous vous étiez mis en couple. Tu t'étais toujours senti plus inférieur que lui en tout, et cette admiration n'avait pas varié d'un iota depuis juillet, elle s'était même amplifiée. Ce n'était après tout pas lui qui se serait ridiculisé à vouloir apprendre à danser alors que le pari était perdu d'avance, ni lui qui se serait écrasée devant Anastasiya. Lui l'aurait ouverte et se serait sorti en deux-trois mouvements du problèmes sans dommages, contrairement à toi. Mais inutile de penser à cela maintenant : tu préférais plutôt le couver du regard, et lui sourire légèrement face à ces questions dont la réponse te semblait évidente. Tu es aussi parfait que d'habitude. Rien que de sortir de tes penses te rappela ton genou à ton bon souvenir, et tu trouvas plus sage de t'asseoir à côté de lui sur le lit, boitillant pour arriver à tes fins. Tu eus même un léger rire en l'entendant comparer sa tenue à un déguisement : comme si c'était le cas ! Je pense être bien plus déguisé que toi à cause de ça. Tu avais pointé du menton tes soutiens métalliques, une légère ombre dans tes yeux noisette. En plus, tu savais déjà que tu te sentais beaucoup moins à l'aise en costume qu'en tenue normale, ce qui n'aiderait vraiment pas à faire bonne figure auprès de ta belle-famille. Toi, tout ce que tu craignais, c'était le rejet de leur part, quitte à ce qu'ils forcent William : même si ton petit-ami t'avait assuré le contraire, tu doutais toujours du fait qu'une rupture ne soit pas à envisager si tout se passait trop mal. Tu ignorais si tu pourrais tenir le coup sans lui, et c'était bien tout ce qui te faisait peur dans tout cela. Tu ne parvins pas à sourire cette fois, lorsqu'il suggéra un faux côté caméléon, pour une fois qu'il ne neigeait pas à Londres pour Noël. Tu aurais rêvé de te blottir là, contre lui allongé dans ce lit, mais tu n'osais pas, vu comment il semblait pointilleux sur son habillement de la soirée qu'il arborait déjà. Tu te contentais de le fixer, avec un air inconsciemment attendri de le voir si effrayé par quelque chose qui aurait pu être beau, si cela ne s'était pas passé tant d'années après sa "rupture" avec ses parents. [olor=plum]On ne peut de toute façon plus faire grand chose maintenant. On savait dès le début qu'accepter cette proposition serait compliqué, et le fait que je sois là encore plus. Il faut juste assumer maintenant.[/color] Et ce n'était franchement pas gagné v l'ambiance tendue du moment, au point où tu décidas à ton tour de te préparer, mettant toujours plus de temps que prévu à cause de ta fichue attelle et des précautions à prendre pour ne pas te faire mal. Cette chose était d'ailleurs quasiment impossible vu ta maladresse accentuée par le stress, et quelques petits cris furent émis de la salle de bains... mais tu finis par en sortir vivant, et prêt en apparence. Ta chemise bleue grise cachée en grande partie par une veste gris perle et un pantalon de la même couleur cachait effectivement ton corps pâle, et toi-même n'en menait pas large, en était témoin ton visage plus pâle que d'habitude, même lorsque tu fixais ton british favori. De toute façon, inutile de trop se montrer en couple à mon avis, ce serait provoquer les problèmes encore plus rapidement qu'ils ne risquent d'arriver, non ?
(Invité)