MAÉ ST-PIERRE ► felix bujo

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle spf et j'ai 20 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Je le trouve très complet alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Felix Bujo comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par poetically pathetic. Je fais environ 500 à 2 000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Merci d'avance pour avoir pris le temps de vous intéresser à ma fiche.
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

just another day

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C'était il y a un moment maintenant. Une lumière du passée venant illuminer un présent encore frêle. Je m'en souviens moi. Parfois on pourrait croire que derrière ces vitres bleutés, il n'y a qu'un vide, une sorte de barrière impénétrable ne donnant que sur un néant absolu, mais c'est faux. Je me souviens de tout. Mon père n'a jamais été tendre, lorsque j'étais gosse, il passait son temps à crier sur ma soeur, à lui faire comprendre qu'elle ne pouvait simplement pas être qui elle souhaitait être. Par chez moi, nous jouions souvent au jeu des questions sans réponses. Au jeu des apparences. Prétendre être quelqu'un ne voulait pas forcément dire l'être en réalité, et je l'ai toujours su. C'est pour cette raison que je n'ai jamais pu avouer qui j'étais réellement à mes parents. Mes désirs, mes volontés, tout restait caché derrière quelques sourires, quelques discrétions. C'était mieux ainsi, je le savais. Pourtant à mes dix huit ans, j'ai fini par lui dire. Père, j'aime également les hommes, et je ne veux pas devenir avocat. Père, je veux devenir journaliste. Autant vous dire que tout ne s'est pas passé exactement comme je l'avais espéré. Mais tout s'était déroulé comme je l'avais prédit. Heureusement pour moi, mes valises étaient déjà prêtes depuis un petit moment déjà. Ma mère n'avait pas dit un mot, ma soeur avait pris exemple sur elle, et je m'étais évadé. Ce que ça m'avait fait du bien. Directement le campus, ils n'avaient plus leur mot à dire. Je suis devenu dépendant financièrement parlant assez tôt, il faut dire que je n'ai pas vraiment eu le choix. Mon premier job était une catastrophe. Mes deux mains gauches prenaient le contrôle de mon corps et je mélangeais tout. Chaque service était un échec, si bien que je compris très rapidement que la restauration, ça n'était pas mon truc. Moi ce que j'aimais, c'était bouger. Je connaissais Cambridge comme le fond de ma poche, je voulais rencontrer du monde, sentir l'air frais sur ma peau, et c'est pour cette raison que j'ai postulé comme étant facteur du campus et de ses alentours. Je n'ai plus de nouvelles de ma famille, du moins, de mon père. Ma soeur continue de m'écrire, et ma mère m'envoie parfois des colis en douce, pour ne pas que son mari l'apprenne. Je m'en fiche, je n'ai besoin de personne pour avancer, je le sais.

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Je n'ai jamais été très fort en relations, probablement parce qu'il n'y a que très peu de monde avec qui je peux m'imaginer vivre quelque chose de sérieux. Je suis jeune, et évidemment, je sais que je dois profiter de ces quelques années avant qu'il ne soit trop tard. Mais je ne veux pas quelque chose de faux, non, je ne veux pas quelque chose qui ne rimerait à rien. C'est peut-être un erreur, peut-être devrais-je faire comme tous ces gamins banlieusards qui ne jurent que par le sexe. Enchainer les conquêtes, ça n'est pas mon truc. J'ai entendu parler d'un groupe de gars qui passaient leur temps à recenser toutes les filles sur qui ils étaient passés en les notant de un à dix. J'ai trouvé ça cruel, oui, mais que voulez-vous. Je suis plutôt du genre à me mêler de ce qui me regarder. Evidemment, j'ai déjà connu plusieurs personnes oui, mais toutes mes relations sont restées secrètes. C'est peut-être pour cette raison qu'elles n'ont jamais marché au final, allez savoir. Je crois qu'au fond, j'ai simplement peur de l'engagement. Dès que quelque chose de trop sérieux pointe le bout de son nez, je sens mon corps défaillir. Parfois, j'aimerais être moins complexe, avoir des goûts plus variés, être plus accessible. Malgré moi, j'entretiens cette image de garçon inaccessible, que personne n'ose réellement approcher autre qu'en amitié. Avec qui on ne peut pas envisager une relation. Au fond, je crois que je suis comme tous ces gamins qui n'attendent que la bonne personne. Est-ce que ça fait de moi un idéaliste ? Probablement. Le principal est d'en avoir conscience, n'est-ce pas ?