Samésis << Apprends-moi.

apprends-moi

ft. Samuel & Némésis

«La peur appelle la résistance et la complicité appelle la confiance.»

Lake Louise, au Canada. Rien que ça. Je n'ai jamais supporté les grands froids, en Grèce l'hiver est doux. Pourtant depuis que je suis arrivée, je me surprends à aimer ces grandes étendues de neige blanche. C'est si calme et si serein, comme si je pouvais, je pourrais enfin me ressourcer ici. C'est avec Sammy que je suis venue, à mes yeux il est le grand frère que je n'ai jamais eu. Grâce à lui j'ai pu remonter la pente. Depuis le départ précipité d'Emrys, le décès de Nathan et l'histoire avec Colt qui aurait pu sonner le glas pour moi, je me suis laissée couler, dériver. Je suis entrée en cure de désintoxication, j'espère que ça marche leur truc car si je dois replonger, je pense que je ne m'en sortirais pas. Si j'ai finalement décidé de me laisser tenter par ce petit voyage en sa compagnie c'est pour réapprendre enfin à sourire et à m'amuser et quoi de mieux que vos proches pour ça? Ceux pour qui vous comptez réellement. Je crois que je ne remercierai jamais assez Sam' d'être présent pour moi en ce moment. J'étais ravie quand il m'a demandé de partager notre lieu de vie ici, je ne pouvais pas mieux tomber.

D'ailleurs aujourd'hui, il m'a promis qu'on apprendrait à skier. Le pauvre, il ne sait pas dans quoi il s'aventure surtout s'il n'est pas plus doué que moi. Vous pouvez rire mais, je ne suis jamais montée sur des skis de ma vie. Une catastrophe ambulante, voilà ce que je vais être aujourd'hui. Je viens tout juste de me réveiller et croyez le ou non, je suis déjà excitée comme une puce à l'idée de partir sur la piste. Levée de mon lit, j'ai passé un peignoir autour de mes épaules. Sur la pointe des pieds je suis partie préparer le café. Cinq minutes plus tard c'est près du lit de Sam que je me retrouve avec mon coussin dans les mains et d'un geste vif je le lui jette sur la tête. Debout là-dedans, t'avais promis qu'on tenterait d'apprendre à skier. Un sourire malicieux s'est dessiné sur mes lèvres alors que je l'entends grommeler comme un vieil ours bourru.

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Samy avait entendu parler du séjour qu’organisé la faculté et avait décidé d’y aller afin de visité le pays, il était jamais allé au canada et avec un accord, ivy ira aussi. Enfin au départ c’est elle qui lui en as parlé puis il en a discuté avec le doyen qui avait accepté qu’il y soit en tant que chaperon en fait, histoire d’avoir un membre du personnel sur les lieux en cas de besoin quoi. Le truc c’est que Samy déteste le froid, habitué des grosses chaleurs de son île. Il n’a jamais vraiment gouté au froid hivernal tel que le canada en fait. Il allait geler comme un poisson pané là-bas alors il avait emmené tout l’attirail pour ne pas succomber au froid. Il avait proposé à Ném de faire colocation surtout dans l’état qu’elle s’était trouvé elle avait bien besoin de son aide. Il avait appris qu’elle était un peu comme lui, ne pas être fan du froid, alors elle doit être vachement frileuse et en plus elle ne savait pas skier du coup il lui avait proposé de lui apprendre, bon il n’est pas doué non plus, mais il arrive a assez bien skier en fin de compte.
Il avait pas encore vu Ivy depuis l’arrivé au Canada, cela devait la changé de ne pas le voir, mais en temps elle lui manquait énormément. Il était bien installé dans son lit avec sa grosse couverture, bon il était en boxer car il n’arrive pas à dormir avec des vêtements en fait donc qu’il vente ou qu’il neige il sera habillé ainsi pour dormir. Il n’était pas encore debout qu’il entendit du bruit dans la pièce d’a côtés, Ném faisait déjà du chahut si tôt le matin et d’un coup il sentit une attaque de coussin sur lui : « Ném il est trop tôt, retourne te coucher. » dit-il comme un ours qu’on vient réveiller pendant son hibernation : « et récupère ton truc aussi » Il lui relança son coussin : « maintenant retourne te coucher, surtout que je sens le café et ça va me faire lever a cause de toi. En plus je suis pas disposé a me lever en ta présence, tu pourrais tomber amoureuse de mon corps d’athlète et ça plaira pas à Ivy. » Dit-il avec une voix bourru.

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«La peur appelle la résistance et la complicité appelle la confiance.»

Le voilà qui ronchonne déjà, Sam n'est pas du matin. Pourtant on m'as toujours dit que le monde appartient à ceux qui se lève tôt. Je l'écoute tout en arborant sur le visage une petite moue enfantine. Il a vraiment tout l'air d'un vieil ours qu'on a sortit de son hibernation. Me recoucher à huit heure du matin? Tu es sérieux? Instantanément je me reprend le coussin dans la tronche et je me mets à rire tout en le serrant contre moi. Mais, je n'ai pas encore décidé de rendre les armes aussi facilement. Un sourire mi angélique mi démoniaque s'arque sur mes lèvres. Tomber amoureuse de son corps d'athlète? Oui ça pourrait arriver mais, bon... T'es pas marrant tu sais. Trop vieux pour démarrer de bonne heure Sammy? Je ne savais pas que j'allais partager mon séjour avec un vieux papy tout croulant. Je lui balance à nouveau le coussin en sortant mais, je ne reste pas loin bien longtemps. Deux minutes et je suis de retour avec un café bien fumant. Tu sais t'es pas le premier mec que je verrais en boxer et je pensais que tu savais que je n'étais pas la genre de bonne femme à tomber amoureuse de tout les gars en petite tenue. dis-je en m'asseyant au bord de son lit. Surtout quand les dits gars sont prit par ailleurs. J'ai horreur qu'on marche sur mes plates bandes alors j'évite de faire ce que je n'aimerai pas que l'on me fasse. Et puis en ce moment mon palpitant est bien trop en charpie pour que je le laisse céder une nouvelle fois. Je lui tends alors la tasse de café. Les vacances sont faites pour se reposer mais, surtout pour s'amuser et profiter. Aller cesse de faire ton grognon va. dis-je tout sourire.

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Je m’en fichais de l’heure, je voulais simplement continuer de dormir, mais Ném ne le voulait pas. Déjà qu’elle m’agresse avec un coussin alors en plus elle fait du café et me réveille. J’étais comme un vieux ours rabougris, j’allais la trucider là. Je lui relançai le coussin qu’elle m’avait jeté : « oui tu vas te recoucher et tu me laisse dormir. » Puis elle voulait que je me lève alors que je suis en boxer, elle est folle, vu ma carrure ça pourrait lui plaire de voir ça. Elle semblait ne pas vouloir partir en plus. Un vrai démon cette fille, pire cette gosse. Un vieux papy croulant, mais elle est sérieux. Il a plus d’énergie qu’elle pour un vieux papy croulant : « le papy il sait faire plein de chose au moins et tu te plains pas de sa cuisine au papy » Elle me relança le coussin : « Ném ton coussin » Mais elle ne répondit pas et je sentis l’odeur du café dans la pièce. Non pas le café, c’est mon arme pour me réveiller le matin. Si elle le ramène je vais me lever direct et elle aura gagné. Je la sentis s’asseoir sur le lit, je savais bien qu’elle était pas comme ça, mais bon s’y en a une qui rapplique en ce moment, elle repartira dans une fureur noir alors qu’on a rien fait : « Je sais bien et c’est pour ça que je suis avec toi durant les vacances, pour te tenir compagnie, un vrai homme, un pur et un dur. » Je me tourna vers elle et la regarda avec des petits yeux, elle me tendit la tasse de café que j’attrapai : « merci » Le café était chaud génial, surtout qu’il caille dans ce chalet : « je ne fais pas le grognon, mais tu viens me réveiller tôt, je me lève déjà tôt pour donner cours alors si tu viens me réveiller tôt pendant les vacances, le ski tu le feras en te gamelan. » Je bus une gorgée de café, ça faisait du bien : « t’es affaire son prête, j’espère, que je t’attende pas une heure parce que tu te bichonne pour aller skier. » Je posai la tasse sur la table de chevet et m’assit à côtés d’elle : « t’as de la chance que je t’adore sinon je t’aurais viré de ma chambre aussi vite que t’es venu. » Je lui donnai un coup d’épaule tout en lui souriant.

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Me recoucher, une fois levée? Il n'était pas sérieux... Impossible pour moi. Et puis, il m'avait demandé qu'on vienne ensemble non dans ce fichu périple au Canada. Moi qui n'aime pas le froid. J'étais venue pour m'amuser, passer du bon temps mais, aussi pour tenter d'oublier certaines choses. Ce n'était pas en restant au chaud dans un lit douillet que j'y arriverais. Peut-être bien faudra encore me le prouver ça et puis, regarde tu n'arrêtes pas de bougonner comme un vieux, allez un peu de nerf Sam un coussin ne va pas te tuer non plus. J'étais partie chercher un café, peut-être qu'avec ce breuvage que j'affectionnais tant, il allait reprendre un peu du poil de la bête. Tu vois t'es déjà de meilleure humeur rien qu'à l'odeur du café. Rah mais, comme si j'étais du genre à passer deux heures dans la salle de bain? Je vais skier, je vais pas draguer Sammy. dis-je avec un énorme sourire toujours assise au coin de son lit. Il me donna un petit coup d'épaule et je riais à ses propos. Mais oui, c'est pour ça que tu as voulu qu'on partage ce chalet, pour me fiche dehors de ta chambre. T'oserais même pas d'abord. Je lui assenais une petite tape derrière la tête? Sam était comme un frère, jamais il ne se risquerait à m'offusquer de quelque manière que ce soit. Je pouvais avoir confiance en lui. Je me levais alors de son lit. Y'a de quoi déjeuner dans la cuisine et moi je prend ma douche en premier. Je me grouille. Je laissais alors Sam dans son lit et je quittais sa chambre, allant droit dans la salle de bain.

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