Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(jacey) little talks
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €


(jacey) little talks

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’avais tant bien de mal réussir a convaincre mes parents de me laisser aller a la classe de neige. Je pouvais comprendre leur soucis. C’est vrai que si quelque chose m’arrivait, cela pouvait s’avérer compliquer pour me trouver de l’aide. C’était un peu au plein milieu de nulle part. Toute fois, ne pas y aller était pour moi comme montrer que j’étais faible. Je voulais simplement être une jeune fille normale, qui pouvait tout simplement expérimenter la vie de jeune étudiante. Je voulais avoir le plus de souvenirs possibles car je savais qu’un jour, je ne pourrais plus. J’avais toute fois, a mon plus grand plaisir, réussi de les convaincre. Je devais dire que savoir que Jacey serait la, les avaient grandement rassurés. C’est pour cela qu’aujourd’hui, j’avais décidé de passer du temps avec lui. Habillée bien chaudement, je m’étais rendue jusqu’a sa chambre. Il devait être dans les environs de 9 heures du matin, mais moi j’étais une matinale. J’avais déjà été faire un petit jogging dans la salle de sport de l’hôtel. Contre l’indication de mes parents d’ailleurs mais ils n’étaient pas la pour me dire quoique ce soit. Je savais que je devais faire attention et c’est pour cela que je n’avais pas poussé mes limites. Des que j’avais commencé a perdre la sensation de mes jambes, je m’étais arrêtée. Il n’y avait personne pour m’attraper si quelque chose arrivait. Je frappais donc a la porte de mon amie espérant avoir une réponse vite. “Jacey. Ouvres cette porte. Je vais pas attendre des heures devant celle-ci.”
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La fin de l’année 2014 était pénible pour Jacey. Les problèmes avec Jade étaient loin d’être réglés, et même si le couple résistait, il voyait bien que c’était loin d’être le beau fixe et ça le tracassait. C’était comme si quelque chose s’était cassé entre eux, alors qu’il était certain de ses sentiments. Pour couronner le tout, le jeune new-yorkais s’était fracturé le tibia-péroné et il était plâtré pour un long moment encore. Il avait passé la nuit tout seul dans sa chambre ayant demandé à Jade d’aller dormir chez une amie à elle parce qu’il était incapable de trouver le sommeil et donc il l’empêchait aussi de dormir et elle n’était pas venue en vacances pour se fatiguer mais pour profiter. La douleur était atroce, on lui avait dit qu’au début il aurait des douleurs, mais il ne pensait pas que ça serait à ce point. Jacey était épuisé, et s’il parvenait à somnoler un peu le matin, quelqu’un était là pour le réveiller. Ce matin n’échappait pas à la règle. On frappait à la porte, et le jeune homme s’emmitoufla bien dans sa couette, non content d’être dérangé. Mais quand il entendit la voix d’Eä, le jeune homme se leva d’un bond, oubliant qu’il avait un plâtre et il faillit se vautrer en sortant du lit. Grimaçant, mais prenant ses béquilles avec hâte, il s’écria pour qu’elle puisse l’entendre : « J’arrive, je me dépêche ! » La tête encore endormie, le jeune homme mit un t-shirt et un short à la va-vite, histoire d’être présentable et ouvrit la porte en vitesse : « Hey ! Désolé j’étais pas réveillé… » Pour une fois, il n’était pas matinal. Il n’avait plus besoin puisqu’il n’allait plus courir avec son plâtre. « Viens entre, viens t’asseoir. » Il avait toujours pris soin d’Eä, aussi longtemps qu’il s’en souvienne car son histoire avait touché ses parents, et le jeune homme s’était également pris d’affection pour elle. Il lui tendit son bras pour qu’elle s’appuie sur lui et ses béquilles, elle ne risquait pas de tomber comme ça. « Je suis content de te voir », avoua-t-il, « ça faisait longtemps. » Au moins un rayon de soleil dans son paysage gris. « Tu veux boire ou manger quelque chose ? » Il ne s’attendait pas à cette visite, mais elle lui faisait du bien au moral. Il y a toujours pire que soi, et Eä prouvait bien que malgré les malheurs, on pouvait se battre et les surmonter.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n’étais pas une fille impatiente, loin de la même. J’avais appris a attendre et a respecter le temps. Si je voulais avoir quelque chose mais que je ne pouvais pas l’avoir tout de suite, je pouvais attendre. Toute fois, quand j’avais envie de voir quelqu’un, je faisais tout pour que cela soit rapidement. Il m’arrivait donc parfois d’être un petit diable caché sous mon visage d’ange. C’était bien de ressembler a une petite fille toute innocente, alors on ne s’attendait pas toujours a ce que je sois méchante. C’était cependant vraiment rare que je sois méchante et jamais avec les gens que j’aimais. Je voulais tout simplement ennuyer Jacey. Je le connaissais depuis que j’étais arrivée a New York. J’avais eu du mal au départ avec sa présence car ses parents faisaient souvent des donations pour mes traitements médicaux. Je voulais pas être un cas de pitié. A cet âge la, je comprenais pas encore qu’il y avait des personnes qui voulaient donner le bonheur a des personnes moins chanceuses. Jacey avait été comme un grand-frère, qui faisait attention a moi et c’était grâce a lui que j’avais aussi repris le sport et que je m’étais lancée corps et âme dans l’endurance. Je pense que sans lui, je serais restée la petite fille dépressive que j’étais. J’avais entendu qu’il s’était cassé la jambe. Comment? Je ne savais pas mais je comptais bien le savoir. Finalement, j’entendais quelque chose s’activer derrière la porte et cela ne tardait pas a ce que je vois mon ami ouvrir la porte. “Pas de soucis. Je suis la pour te réveiller.” Lui dis-je avec un grand sourire. Je le regardais. Sa jambe était bien plâtré et il devait marcher avec des béquilles. La joie, je ne connaissais cela que trop bien quand mes jambes me lâchaient. Je viens alors m’appuyer sur lui, rentrant dans la chambre et refermant la porte derrière moi. “Je pense que tu as plus besoin de support que moi en ce moment!” Dis-je en rigolant. Je n’avais pas de mal a marcher mais parfois j’avais des crises ou des spasmes et la, je ne voulais même pas en parler. “Oui je sais, trop longtemps même! Faut qu’on change cela. Et non merci, je viens du petit-déjeuner. J’suis déjà réveillée depuis 2 bonnes heures.” J’ai toujours été matinale, une habitude que j’avais prise au lycée pour pouvoir aller courir.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
On avait toujours appris le partage au petit Jacey. L’enfant avait évolué dans un monde où l’argent n’était pas acquis pour soi, mais pour en faire un don. Ses parents avaient toujours bien gagné leur vie. En fait, s’il n’avait pas eu la chance d’être adopté par les Brooks, le petit Jacey n’aurait peut-être pas acquis de valeurs du tout. Sa mère rapatriée au Congo, il aurait peut-être erré dans les rues. Mais puisqu’il avait eu de la chance dans la vie, il avait toujours souhaité en accorder aux autres. Eä, il ne l’avait pas aidée pour lui faire don de quelque chose. Eä, ça avait été bien plus. La voir s’accrocher au sport comme on s’accroche à une branche pour survivre ça lui avait tellement appris. Eä, elle lui avait fait prendre conscience de tant de choses dans ce monde, que Jacey continuerait à tout faire pour qu’elle ait une vie meilleure. Et c’est pour cela qu’il ne l’avait jamais prise en pitié, jamais vue comme une personne inférieure, parce qu’elle était totalement l’inverse. Elle était inspirante. Son courage et sa détermination lui permettait de croire en la vie, en l’acharnement. Eä avait toujours le mot pour rire, et c’est ce que Jacey appréciait. Il feignit l’agacement, alors qu’il avait juste envie de rire : « Je ne peux même pas faire une grasse matinée tranquille ! » Au final, il préférait profiter de la vie plutôt que de se terrer dans son lit. Eä s’appuyait sur lui, c’était toujours comme ça, parce que Jacey craignait qu’elle chute et qu’elle perde tout son entrain. Lorsque vous chutez mais que vous pouvez vous relever tout de suite, la chute n’est pas blessante, or, quand vous ne sentez plus vos jambes la chute vous parait bien plus lourde et vous en souffrez davantage. Il ne souhaitait pas que cela arrive pour sa protégée, et il ricana quand elle lui fit remarquer qu’aujourd’hui il était celui qui avait besoin de soutien, et ce n’était pas faux physiquement, mais également moralement. Même si Jade était de retour dans sa vie les choses avaient véritablement évolué dans le mauvais sens. Pour autant, il ne comptait pas lui en parler, il comptait profiter de sa présence pour se ressourcer. Aussi, il préféra plaisanter pour lui montrer qu’un plâtre ne l’handicapait pas, bien au contraire. « Tu sais le plâtre est un formidable appui ! Mais question vitesse de déplacement, c’est plus contraignant. » La jeune femme déclina son offre et il vint s’installer sur une chaise dans la pièce après avoir lâché la jeune femme sur une autre au préalable. Ils devaient rattraper le temps, oui. Elle était si matinale la jeune femme, qu’il en vint à se demander si il lui arrivait de dormir. Une autre question émana pourtant de sa bouche, bien plus intéressante pour lui : « Tu es allée courir ce matin ? » Le sport lui manquait déjà et ça ne faisait que quelques jours qu’il était plâtré. Autant dire que le chemin allait être long.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’étais parfois un peu comme deux cotes d’une médaille. Je pouvais être comme une petite pile électrique un moment, tout comme je pouvais être complètement léthargique un autre. C’était un effet de ma maladie. Généralement, j’étais de bonne humeur et j’étais active. Toute fois, il y avait des jours ou j’avais juste envie de rien faire, que je ne bougeais pas, je restais dans mon lit a morfondre. Ca c’était les jours mauvais et je savais qu’un jour ou un autre dans ma vie, j’aurais que des jours mauvais, un peu comme Augustus dans Nos Etoiles Contraire. Je finirais pas comme lui, moi je pourrais juste plus bouger. Mon corps allait finir inerte et moi j’allais crever parce que mon corps s’attaquait a mon cerveau. Ca me faisait peur en fait, l’idée de mourir, de disparaitre. C’est pour cela que je vivais au jour le jour, que je m’en foutais pas mal de ce qui pouvait passer. Je voulais tout simplement vivre le plus que je pouvais avant que ma vie ne decide de se terminer. Du coup, vivre c’était aussi profiter du plus que je pouvais des amis. J’adorais Jacey. Je le connaissais depuis, je sais pas, tant d’année maintenant. Il avait été un de mes premiers amis quand j’étais arrivée aux USA et depuis, je ne pouvais quasiment plus vivre sans lui. “Non t’as pas le droit!” Avec moi les grasses matinées, ca n’existait pas, genre pas du tout, jamais. Puis, je vais pas mentir mais c’était drôle de le réveiller. “Tu vas me dire ce qu’il s’est passé d’ailleurs?” J’étais curieuse de savoir comment il avait réussi a se blesser. Je n’aurais plus personne avec qui faire du sport maintenant. Enfin, j’adorais Jade, j’adorais aller courir avec elle mais c’était pas la meme chose qu’avec Jacey. Il y avait des choses que je ne pouvais pas lui dire mais dont je pouvais en parler avec mon grand frère de coeur. J’hochais la tete alors qu’il me demandait si j’avais été courir. “Ouais, un peu. Mais j’ai pas trop poussé vu que j’étais seule et si quelque chose m’arrivait, ca allait être la catastrophe.” Je veux dire il suffisait de voir comment a la fin de chaque course j’avais l’équipe médicale qui faisait en sorte que je retrouve ma temperature normale afin que je sente mes jambes a nouveau.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Jacey souffrait depuis son enfance de voir Eä se battre contre sa maladie, sachant même qu’elle était probablement condamnée parce qu’aucun remède n’existait à ce jour. Il craignait un jour de devoir l’enterrer, et plus cette éventualité s’immisçait dans sa tête et plus il la rejetait en masse en la poussant à poursuivre ses efforts. Il voulait croire au miracle. Il voulait qu’elle s’en sorte. Il n’aimait qu’une femme dans sa vie, mais s’il apprenait qu’il pouvait faire quelque chose pour sauver son amie alors il le ferait sans hésiter. Son sacrifice ne serait pas vain, il savait que la demoiselle en ferait bon usage. Mais c’était utopique de penser que ça pourrait arriver. Aussi, pour ne pas broyer du noir avec elle du matin au soir, il s’était toujours refusé à lui montrer qu’il s’inquiétait. Il s’efforçait de paraitre jovial, de faire des blagues, même quand elle lui montrait que ses jambes ne pouvaient plus la porter. Eä c’était une force de la nature, et il était fier d’être son ami. Il se fichait donc bien qu’elle le réveille. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Et puis, il fallait profiter tant qu’elle pouvait vivre à fond, il voulait être de la partie. Il lui sourit quand elle lui signifia qu’il n’avait pas le droit de dormir. Elle avait raison. En revanche, il fit la moue quand elle lui demanda de lui raconter ce qu’il s’était passé, et il soupira : « On s’est disputés pour des conneries avec Jade, j’ai pété un plomb, plutôt que de l’emmener au restaurant je suis allé au half-pipe retrouver des amis Canadiens pour aller faire des figures en snow. Ils m’ont demandé de faire un Double Mac Twist 1260 et je me suis loupé… et je me suis pas raté. » Il se souvenait encore de la douleur vivace malgré le froid, malgré l’adrénaline, et surtout le bruit horrifiant qu’il avait pu entendre en voyant sa jambe se plier dans le mauvais sens. Et puis la blessure était tellement stupide qu’il s’en voulait, parce qu’il allait être incapable de pratiquer pendant de longs mois. Il n’avait pas réfléchi, une fois de plus. Eä lui confiait qu’elle était allée courir ce matin, mais qu’elle n’avait pas trop fait durer l’instant, étant seule. Elle était tout de même très responsable, elle ne négligeait pas sa maladie, et il en était rassuré. Mais il avait envie que leurs moments de partage d’une de leurs passions se poursuivent, alors il lui proposa : « La prochaine fois, appelle-moi, je t’y accompagne. Bien sûr pas en courant, mais j’aurais qu’à prendre un fauteuil roulant ! J’ai des bras costauds ! » Plaisanta-t-il en élevant ses bras et en contractant ses biceps pour fanfaronner. Il fallait qu’il profite de la vie lui aussi, et si Jade n’était pas d’accord, elle n’aurait qu’à pousser le fauteuil en courant avec Eä. Et puis, Jacey afficha une mine beaucoup plus sérieuse, bien que souriante. Il voulait avoir des nouvelles, des vraies. « A ce propos, comment tu vas ? Le traitement te fait du bien ? » Ses parents envoyaient des sous régulièrement à la recherche tout en prenant en charge la plupart du traitement d’Eä, et ils ne le faisaient pas par charité, appréciant véritablement les parents de la demoiselle. Quant à Jacey, il se renseignait toujours à droite à gauche, car s’il voulait qu’elle s’en sorte, ça n’était pas en restant les bras croisés.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’ai pas toujours été la fille que j’étais maintenant. J’ai eu des périodes très sombres, où je me laissais vraiment aller au plus bas, où ma maladie prenait le dessus sur moi. Certes, il y avait encore parfois des jours où la dépression prenait le dessus, mais rien n’équivalait la période après que j’avais appris pour ma maladie, que j’étais un cas sans avenir. C’était seulement grâce a l’aide de ma famille, de mes amis, de Jacey et de Macsen que j’avais pu m’en sortir et que j’étais devenue la fille que j’étais aujourd’hui. Je pense que j’étais un exemple, enfin je ne sais pas. J’avais juste décidé de vivre ma vie, de pas me laisser abattre et de profiter un maximum du temps que je pouvais. J’avais peur de la suite, de l’avenir même si je ne le laissais pas toujours paraitre, j’avais peur de mourir, de ne plus rien sentir dans mon corps. J’avais vraiment peur de cette sensation. Je l’avais déjà dans mes jambes quand je courais, dans mes mains ou mes bras, mais mon corps. Je ne voulais pas imaginer l’horreur que cela allait être de ne plus rien sentir du tout. Je ne préférais pas penser a cela pour l’instant, j’avais encore plusieurs années devant moi. Jacey m’expliquait alors ce qu’il s’était passé avec sa jambe et je secouais la tête en entendant son histoire. Il était pas possible. “Je dirais que c’est bien fait pour toi parce qu’il faut toujours traiter les femmes qu’on aime avec dignité et respects, mais après, si tu veux en parler je suis la. Bien que je pense pas du tout être la meilleure personne pour les conseils amoureux.” Finis-je en rigolant. J’avais jamais eu de petit-amis, ou une relation quelconque dans ce genre. J’avais trop peur que les gens se mettent avec moi par pitié car j’étais malade mais pas parce qu’ils m’aimaient vraiment. Il y avait certes mon meilleur ami du lycée avec qui je partageais tout. Le problème vraiment c’était que j’avais juste trop peur. Je préférais bien plus ma solitude et ma course. je rigolais d’ailleurs en entendant la proposition de Jacey. On allait souvent courir ensemble. Pour moi, j’avais un compagnon sur qui compter et lui il pouvait garder un oeil sur moi en cas de problème. C’était a double gagnant. Enfin, Jacey passait alors a des choses plus sérieuses. “Ca va. Et je sais pas. Je suppose que ça aide, j’ai moins de crises qu’avant mais parfois, je me sens juste lessivée.” Dis-je avec honnêteté. Les parents de Jacey avaient toujours aider pour mon traitement, alors je ne me voyais pas lui mentir sur comment ça allait. Ils étaient des amis a mes parents mais souvent je m’en voulais qu’ils dépensent leur argent pour moi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Eä n’avait jamais ménagé Jacey comme Jacey avait rarement fait de cadeau à la jeune femme. Leur amitié était basée sur la franchise, la sincérité. Il ne servait à rien de l’abreuver d’illusions et elle utilisait la même technique avec le jeune homme. Pas la peine de prendre les gants, ils pouvaient tout se dire. Et c’était justement ce qu’elle faisait. Elle lui reprochait de mal se comporter avec Jade, et elle avait entièrement raison. Le garçon ne se sentait pas accablé, il était convaincu qu’elle avait raison, et il se flagellait lui-même : « Je suis qu’un con, Eä. En ce moment, je prends tout mal, dès qu’il s’agit d’elle. J’ai l’impression qu’on se fait plus confiance, j’ai l’impression qu’elle m’aime plus. » Alors qu’en fait, c’était lui qui avait un problème. Jacey ne voyait que l’affront qu’il lui avait fait, et s’il ne parvenait pas à en parler, c’est parce qu’il avait terriblement honte. Parce que Jade ne méritait pas qu’il se comporte de la sorte. Parce que la tromper, c’était une grossière erreur. Une faute même. Mais s’il était convaincu de cela, il ne pouvait pas mettre Eä au courant, parce qu’elle l’étranglerait probablement mais n’aurait pas de solution à son problème. Il était d’ailleurs allé voir Silvia et les choses étaient terminées, mais il ne trouvait pas comment l’annoncer à Jade. Alors, il crut bon de changer de sujet. Il ne pouvait pas sentir cette épée de Damoclès sur la tête, perpétuellement. C’était invivable. Aussi, il écoutait soigneusement la petite blonde parler d’elle, c’était beaucoup plus intéressant pour lui à l’heure actuelle que se mettre à imaginer sa future rupture. Eä lui confiait d’ailleurs que si elle n’allait pas trop mal, il y avait des moments où elle était juste lessivée, et Jacey aurait aimé savoir si c’était lié au traitement ou à l’avancée de la maladie sans lui poser la question. Selon lui, il ne pouvait pas lui demander son ressenti par rapport à ça. Sa maladie était déjà suffisamment difficile à vivre pour qu’il la fasse stresser un peu plus. Il se voulut plutôt positif dans sa réponse. « T’en as parlé aux médecins ? Mais tant que la maladie ne gagne pas de terrain rapidement c’est déjà une petite victoire pour toi ! » Tant que la maladie ne progressait pas et ne touchait pas certaines régions du corps, il y avait un espoir. Une maladie auto-immune, ça peut également disparaitre sans prévenir, c’est ce qu’il se disait. Jacey n’était pas médecin, il n’avait pas d’autre remède miracle que son optimisme. Il voulait juste que la demoiselle s’en empreigne pour que son existence ne soit pas trop déplorable. Posant un regard bienveillant sur son amie, il lui sourit avant de lui dire : « J’ai pensé à un truc la dernière fois, je me disais qu’on pourrait essayer de sensibiliser le monde sur ta maladie, organiser une manifestation sportive pour récolter des fonds et montrer qu’on peut surpasser cette maladie ? Ou alors on pourrait s’inscrire à un marathon tous les deux, pour sensibiliser les gens ? C’est juste une idée. » Suggéra-t-il, s’attendant à ce qu’elle accueille la nouvelle à bras ouverts, bien qu’il faille s’entrainer.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)