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wtf babe ? you kiding me. ♕ charles & heidi
Déjà deux semaines que le calvaire à commencé, franchement il fallait vraiment ça pour me faire chier plus que jamais, me fiancer avec une fille que je connais quasiment pas. J'ai direct été opposé à cette décision commune de mes parents et de ses parents mais bon, malgré que je sois contre j'ai accepté, la famille avant tout, je peux pas les décevoir et même avec ça j'essaye de ne pas y penser en continuant de vivre comme j'ai toujours vécu et c'est pour ça que ce matin, je suis accompagné d'une belle blonde dans mon lit, je ne me souviens pas trop de la soirée d'hier, oui je suis sorti au Republik et j'ai pas lésiner sur les shooter et les verres de whisky enfin je crois pour dormir encore et je ne pensais vraiment pas être réveillé en sursaut par Heidi qui venait de débarquer dans ma chambre, elle a le don de procurer des réveils bien sévères « Putain Heidi c'est quoi c'bordel ? » disais-je encore dans les vappes, les yeux à moitiés ouvert et avec une voix à moitié cassée, la blonde à côté de moi avait eu la même réaction, c'est clair que quand Heidi fait une entrée, elle est toujours fracassante. (Invité)
Aujourd'hui je n'étais pas de bonne humeur. Aujourd'hui je m'étais levée précipitamment de mon lit, bien décidée à avoir une conversation on ne peut plus sérieuse avec Charles. Après toutes ces années, j'estimais avoir au moins le droit d'être avertie de ses fiançailles. Parce que j'avais l'air de quoi là ? Une pauvre idiote qui apprend la nouvelle de quelqu'un d'autre. Soupirant, les yeux semi-clos, je préférais ne pas réfléchir ce que je balancerai à la tête de mon ami. J'enfilai un pantalon et mes bottes Louboutin mauves, que j'adorais porter en ce moment. Elle tenait incroyablement chaud. Une fois ma doudoune mise par dessus mes autres habits, j'attrapais mon sac à main au vol, ne prenant même pas la peine de me maquiller, et juste de me mettre une touche de rouge à lèvres avant de sortir et claquer la porte de ma chambre, direction la Eliot House. Je ruminais en marchant, les bras croisés et la capuche sur la tête, grelottant de temps en temps de froid. Comment Charles avait-il osé ne pas me tenir au courant, MOI. J’accélérais le pas, ouvrant la porte de la résidence des bleus, saluant quelques personnes que je connaissais, avec un grand sourire. Je me hâtais vers sa chambre, bien décidée à en découdre et ne pas le laisser sans savoir le pourquoi du comment. Sans prendre la peine de frapper, j'entrais dans sa chambre, s'il ne voulait pas être dérangé, il l'aurait fermé de toute manière. Deux silhouettes se redressèrent dans son lit alors que je fis les yeux ronds, la bouche entrouverte alors qu'il me demandait se que je faisais là. D'une main agrippais mon sac à main et mettait mon autre main devant mes yeux. Ce bordel ? Il était sérieux là !? Enlevant ma main je le regardais dans les yeux, furieuse. Ce bordel ? m'exclamais-je, en croisant les bras sur ma poitrine. Tu veux peut-être faire allusion à tes fiançailles ? Tu sais celles dont tu as oublié de me parler ! Il n'allait pas s'en tirer comme ça, peu importe qu'il y ait une fille ou non dans son lit.