MELANCOLY B. MCLANE ► Keira Knightley

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Maribelle et j'ai 25 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mon ancien compte (Thaïs).  Ce forum est une tuerie intergalactique alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Keira Knightley comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ suivant mon partenaire par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ L'ancienne Thaïs est de retour !!!! Bon pas pour vous jouer un mauvais tour mais quand même ! Désolée pour mon départ précipité et sans nouvelles, mais comme j'ai expliqué à Maëlys, j'ai eu une grosse coupure de net, déménagement + de gros soucis de santé... bref la merdoum mais je peux enfin revenir et je n'aurais qu'un mot : VOUS M'AVEZ MANQUE !!!!
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

« VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE JE VAIS CONTINUER D’ECOUTER UN TOUBIB DONT LES DIAGNOSTICS SONT AUSSI PERIMES QUE LES MAGAZINES DE SA SALLE D’ATTENTE ?! » s’époumona Melancoly, hors d’elle. La demoiselle avait d’ailleurs déjà tourné les talons, s’emparant nerveusement de son sac à main qui manqua de faire quelques cadavres parmi les vases de la salle de consultation sur son passage. « Je pense qu’il n’est pas utile de vous attarder sur cette phase de déni, mademoiselle McLane » répondit sagement et paisiblement le neurologue, mains croisées sur son bureau. Son ultime intervention fut suffisante pour arrêter nette la jolie brune, toujours tournée vers la porte, la gorge serrée. Une tumeur au cerveau. Que le premier capable de réagir de façon joyeuse ou d’en rire lui jette la première pierre. D’ordinaire, Melancoly était de l’autre côté de la barrière, elle soignait les gens lors de ses multiples stages en hôpital, elle n’était pas censée être dans le camp des malades. Personne ne voulait jamais le rejoindre, celui-là, très étrangement… son père lui-même disait toujours qu’un doc malade ne servait plus à rien. Grand cynisme devant l’éternel, certes, mais la brunette ne se voulait pas finie. Elle était prête à combattre ce foutu crabe jusqu’à la dernière once d’énergie mais seule… la donne n’était définitivement pas la même. « Et vous avez d’autres conseils qui ne sortent pas de vos papelards de Carambar, au moins ? » demanda-t-elle froidement. Inutile d’espérer d’elle un grand sourire, une cascade de politesse et autres salamalecs du genre. Elle n’était ni d’humeur ni en franche disposition pour cela… à vrai dire, l’envie de tout casser était celle qui prédominait actuellement.

Un peu plus tard…
« Et tu penses vraiment qu’entamer une procédure pour retrouver ton bébé soit une bonne idée ? Regarde-toi Melo, tu es destinée à une brillante carrière de chirurgien ! T’encombrer d’un mioche… quelle erreur de débutante ! » Sa tante avait toujours eu le chic pour déverser son venin de vipère. Femme aigrie au trente-sixième dessous, cette dernière n’avait ni carrière brillante, ni enfant, et encore moins de raison de se réjouir avec un mari infidèle de la première heure. Son seul petit « bonheur » résidait dans le fait de voir s’épanouir professionnellement sa nièce, Melancoly. Cette dernière était brillante et un véritable bourreau de travail depuis sa plus tendre enfance… n’avait-elle pas demandé, si loin qu’elle s’en souvienne, un kit de petit chimiste au lieu d’une Barbie lors de son sixième anniversaire ? Cela prouvait bien des choses… et notamment cette envie farouche de suivre la trace de son père, son modèle, parti trop tôt. « C’est mon fils, point barre. J’étais jeune et conne, mais ils n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, pas vrai ? Bon toi t’es à part, tu restes avec un connard qui te cocufies à tout va, alors ta morale hein… » répliqua-t-elle avec autant de venin que sa tante, refusant de se laisser marcher sur les pieds. Après tout, beaucoup de jeunes demoiselles tombent enceintes par accident et regrettent bien des années plus tard de n’avoir pas eu la possibilité de garder leur enfant, la chair de leur chair, sans doute le seul trésor qui leur ait été donné dans l’existence. La médecine restait sa priorité fondamentale, certes, mais la jolie brune ne voulait pas perdre de vue son goût pour la famille… et mieux encore, son désir impérieux de former la sienne, loin de tous les principes de son clan. Vivre pour soi, voilà la clef. Mais encore fallait-il qu’une administration écrasante la laisse mener son projet jusqu’au bout… et ça, pour une demoiselle encore en étude, sans revenu réellement fixe, bien qu’elle vienne d’une famille fort aisée, cela risquait d’être pimenté à souhait.

Le soir-même…
« T’as envoyé chier ta tante chérie ? Ralala Melo tu me vends définitivement du rêve ! » s’exclama son cousin Hans, côté famille paternelle. Ce dernier luttait depuis des années pour faire admettre son homosexualité à ses parents, et autant dire qu’il avait jeté un nombre incalculable de coup d’épée dans l’eau. Impossible de leur faire admettre, tant et si bien que sa cousine, bien plus ouverte d’esprit sur le sujet, était la seule oreille apaisante et attentive qu’il avait pu trouver jusqu’à lors. « En même temps elle se marre à chaque fois qu’elle se brûle et donner des leçons, c’est son kiffou de la première heure ! T’en as jamais plein les bottes qu’on te dise comment marcher droit ? Autant je suis capable de suivre aveuglément un toubib que j’ai pour prof, autant les ratés qui me donnent des leçons… je leur referait bien le portrait, tu me suis ? » Voilà où résidait toute la délicatesse hautement connue de Melancoly, aussi vive que son goût pour la mode ou pour l’excellence en général. Reine ès phrase qui tue, elle amusait souvent la galerie, ou en l’occurrence son cousin adoré, par son côté rentre dedans devant l’éternel. En même temps, inutile de faire preuve de douceur dans ce monde de brutes… on le lui rendrait à coups de mandales…