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Matthias feat. noéllye
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Quelle imbécile. Il n'y avait définitivement que moi pour m'endormir dans le canapé aussi bêtement. Dans à peine une quarantaine de minutes, je commençais mon service dans la boîte la plus réputée de la ville, et si ça continuait, j'allais arriver en retard. Heureusement que j'avais pris la peine de me préparer à l'avance avant de m'assoupir dans mon canapé. Cependant, j'allais devoir accélérer le pas au plus vite si je ne voulais pas arriver à la bourre, sachant qu'aujourd'hui, mon patron annonçait un grand nombre de personnes vu la soirée à thème organisée. C'est affolée que je m'activais dans tout mon appartement, passant d'un endroit à un autre en courant pour finalement emprunter mon véhicule. Tant pis pour le code de la route, je décidais d'aller au-delà des limites autorisées en espérant ne pas me faire chopper avec la chance que j'ai. Arrivée saine et sauf sur le parking, j'empressais un pas rapide vers l'entrée du people's republik, presque essoufflée d'avoir été autant active en si peu de temps. Une grosse soirée s'annonçait aujourd'hui, et arrivé en retard était la dernière des choses qu'il fallait. En plus de ça, je ne travaillerai pas avec la même équipe habituelle au bar, et j'allais devoir faire "connaissance" avec mon collègue de la soirée, histoire que tout se passe bien. Par chance, je semblais êtres la seule déjà là, finalement à l'avance d'une vingtaine de minutes. Je me débarrassais tranquillement de mes affaires, me plaçant déjà derrière le comptoir, attendant patiemment que l'autre personne ne se montre. Je préparais alors mon coin, m'assurant que tout soit en place, prêt à être fonctionnels durant cette soirée. MOn attention fit ensuite attirée par un bruit de claquement de porte, annonçant surement l'arrivée de mon binôme. Enfin, c'est ce que je pensais en voyant Matthias débarqué. "Qu'est-ce que tu fais là? Ce n'est pas encore ouvert je te signale." Lui fis-je remarquer d'un ton suffisamment sec. Je n'avais aucunement envie d'être tendre avec lui, depuis cette fois où il m'a jugé d'une manière assez déplaisante. Le gars ne me connaissait même pas et avait tenu des propos déplacés à mon sujet. Je voulais bien être gentille, mais j'avais limite.
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Aujourd'hui, nous étions samedi. Qui dit samedi, dit journée à l'hôpital. Je n'avais pas cours et pourtant, de nombreux rendez-vous m'attendaient. Des échographies par ci, des rendez-vous annuels par là. Rien de bien surprenant. Il s'agissait seulement de mon futur quotidien que je commençais à affectionner dès maintenant. Tout se passait relativement bien, aucun événement inattendu à l'horizon. Il était 19h00 lorsque je pouvais enfin rentrer chez moi, dans mon appartement dans le quartier de Central Square. Une bonne douche et une bonne assiette de spaghettis allaient faire mon affaire. Mais ce soir, DVD/bières n'était pas prévus mais plutôt : job de barman au People's Republik. Non, je ne comptais plus mes heures de travail mais il fallait ce qu'il fallait. Et puis, il y avait pire comme job que de voir les gens picoler, danser et draguer. Cela nous faisait pas mal d'histoire à raconter. 
Passons. Après avoir mangé, j'étais tranquillement en train de me préparer. Un jeans et un T-Shirt, c'est parfait. Une touche de parfum, une main dans les cheveux et me voilà prêt. Comme d'habitude, je devais arriver quelques minutes avant l'ouverture au public afin de préparer mon espace de travail te de saluer mes coéquipiers. De plus, samedi soir, on le sait : l'affluence va être grande et on ne risquera pas de s'ennuyer. J'arrivais donc à destination, entrant dans l'établissement et m'avançant vers le comptoir où une jeune femme se trouvait déjà. Et plus je m'approchais, plus je craignais le pire : Noéllye. Et vu ses premières paroles à mon égard, elle avait l'air aussi enchantée que moi de partager notre espace de travail ensemble. Quoi que, elle n'avait pas l'air d'avoir comprit que moi aussi, je travaillais ici. Et j'allais me faire une joie de lui apprendre. « Alors là, on va directement se calmer hein ! Parce-que merci de me le dire, mais je sais que ce n'est pas encore ouvert ! » Je me dirigeais quelques mètres plus loin, vers l'endroit où le personnel posait ses affaires. Comme ça, elle allait bien comprendre. Mais n'en étant pas sûr, je préféré le préciser moi même. « Et oui... Qu'on le veuille ou non, je crois qu'on va devoir partager le comptoir ce soir ! Et non, je n'étais pas au courant... » J'aurai pu mal le prendre aussi mais je savais que ça ne servirait à rien. L'équipe de ce soir n'allait pas changer parce-que je le voulais. Et puis, au fond, c'est surtout elle qui a la haine envers moi. Il est vrai que je n'avais pas été très sympa lors de notre première rencontre mais que voulez-vous... Moi aussi, parfois, je me lève du pied gauche. Je me dirigeais à nouveau vers elle. Qu'elle me crache son venin une bonne fois pour toutes.
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Mes journées étaient interminables, partagées entre mes études, mon job et mes autres passe-temps. Je n'avais jamais le temps de m'ennuyer, ou du moins très rarement sachant que mes cours de marketing me demandait pas mal d'implication. Sans doute était-ce pour ça que j'avais fini par m'assoupir dans le canapé alors que la télévision n'avait pas arrêté de tourner pendant tout ce temps. Heureusement que je m'étais réveillée à temps, précipitant le pas pour rejoindre la boîte. Les retards, c'était assez mal vus, sachant qu'en plu de ça, j'allais travailler avec je ne sais qui et que de petites instructions allaient être données histoire qu'on soit dans le bon. Je ne savais pas à qui j'allais avoir affaire, et je n'avais pas pris la peine de demander, mais peut-être que j'aurais du finalement. « Alors là, on va directement se calmer hein ! Parce-que merci de me le dire, mais je sais que ce n'est pas encore ouvert ! » Je haussais les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il faisait là s'il savait que ce n'était pas encore ouvert, enfin jusqu'à ce qu'il se dirige vers la pièce du personnel pour y déposer ses affaires. Je priais à cet instant précis pour que ça ne soit pas lui mon fameux collègue de la soirée. « Et oui... Qu'on le veuille ou non, je crois qu'on va devoir partager le comptoir ce soir ! Et non, je n'étais pas au courant... » Et merde, il ne manquait plus que ça. Je soupirais lourdement, ne cachant absolument pas mon agacement. Je n'étais absolument pas emballée à l'idée de devoir travailler avec lui sachant que je ne l'appréciais pas du tout. "Tu veux rire j'espère?" J'avais dans l'espoir qui m'annonce que tout ça n'était qu'une blague et qu'il n'était que de passage, mais à en voir son visage, c'était bien la réalité. "Si c'est comme ça, je suppose que je vais devoir prendre sur moi-même et faire comme si je t'appréciais. Mais ne crois surtout pas que c'est le cas, les gens dans ton genre ne font pas partie de mon cercle social." Autant être claire dès le début, même s'il se doutait que je ne le portais pas dans mon coeur. "T'avises pas de me faire une seule remarque, je ne garderai par mon calme cette fois-ci." Pas comme la fois où il m'avait mal jugé et que j'avais pris sur moi-même.
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La journée, ou plutôt la soirée, était loin d'être terminée. En travaillant dans cette boîte de nuit, il fallait assurer jusqu'à la fermeture et souvent, le samedi, les gens ont dû mal à quitter le dancefloor sans s'imaginer qu'être barman, c'est travailler et qu'à un moment donné, on a envie de rentrer chez soi. La musique dans les oreilles, les gens bourrés qui ne savent plus aligner trois mots et ceux qui renversent malencontreusement leur verre sur le comptoir... C'était fatiguant mais ça me versait un salaire à la fin du mois. Evidemment, mes parents avaient de l'argent et m'en envoyaient fréquemment mais j'avais vingt six ans et même si j'étais toujours étudiant, j'étais lucide et je voulais m'assumer un maximum dès maintenant. Alors au lieu de faire comme certaines personnes, à attendre sagement l'argent de papa et maman, une cigarette à la main, moi, je bosse.
J'arrivais donc calmement au People's Republik sans savoir à quoi j'allais m'affronter : Noéllye. Super. On ne s'entendait pas, ce n'était pas nouveau. Elle m'avait dans le collimateur depuis que j'avais eu le malheur de la décrire de deux ou trois mots peu agréables. Les gens se vexent pour rien de nos jours. Je lui faisais comprendre qu'en effet, on allait bosser ensemble aujourd'hui. Il ne fallait pas être bête pour en déduire ainsi. J'allais poser mes affaires dans l'endroit approprié avant de revenir vers elle. « Ça tombe bien, je ne comptais pas te faire rentrer dans le mien. » Je parlais du cercle social, évidemment. Je n'étais pas du genre à m'énerver facilement mais je n'allais pas non plus me laisser faire par une petite blonde de son genre. Elle m'assurait ne pas garder mon calme si je lui faisais une seule réflexion mal placée. « Je ne te parlerai que dans le cadre du travail. Le reste ne m'intéresse pas. » Qu'elle ne se fasse pas d'idée : elle ne me plaît pas. Elle est... Banale - ok, je suis de mauvaise foi mais chut. Elle m'énerve-. Je passais de l'autre côté du comptoir pour être au bon endroit. Voilà mon espace de travail. Je jetai un coup d’œil sur elle avant de reprendre. « Et tu comptes me jeter des regards noirs toute la soirée ? » Soirée, nuit, c'est pareil. Lorsqu'elle me parlait, son ton était sec. Quand elle me regardait, des serpents sortaient de ses yeux. Je croyais qu'elle me détestait vraiment mais ça ne me dérangeait pas trop. Au fond, on ne se connaissait pas... Et c'était sûrement ça le problème. Je replaçais correctement quelques verres sur mon espace de travail. Elle était de son côté, j'étais du mien mais forcément, on partageait les mêmes bouteilles.
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Je sentais que cette nuit allait être longue. Si j'avais su que j'allais devoir collaborer avec lui ce soir, j'aurais volontiers laissé ma place à quelqu'un d'autre. Mais maintenant que j'étais là et que lui aussi, j'allais forcément devoir prendre sur moi-même et joué la fausse carte de la fille gentille. Certes, je l'étais de nature, mais une fois qu'on s'en prenait à moi de la sorte, je changeais très vite de visage jusqu'à faire sortir de la fumée de mes oreilles. « Ça tombe bien, je ne comptais pas te faire rentrer dans le mien. » Pour une fois, on peut dire qu'on était sur la même longueur d'onde. "Nous voilà un point commun alors." lançais-je tout bonnement, sans même poser mon regard sur lui et plutôt me munir d'une lavette pour passer sur le comptoir. Il fallait que tout soit propre avant l'arrivée des clients, alors autant s'y mettre tout de suite et faire comme s'il n'existait pas. « Je ne te parlerai que dans le cadre du travail. Le reste ne m'intéresse pas. » Je pouffais ironiquement de rire à ces paroles. Pas besoin de me le rappeler, je l'avais bien compris lors de notre première rencontre. "Evidemment, puisque pour toi je ne suis qu'une fille arrogante et inintéressante." C'est ce qu'il m'avait dit après tout. Mais peu importe, au fond, ce qu'il pensait de moi m'importait peu, voir pas du tout. Alors si ça l'amusait de me dénigrer, je le laissais jouer tout seul. Sauf que c'était plus fort que moi et que je n'avais aucune envie de lui adresser des sourires forcés. Ce n'était pas mon genre de faire profil bas, au point que je lui lançais à chaque fois de mauvais regards dans sa direction. « Et tu comptes me jeter des regards noirs toute la soirée ? » Je fis mine de réfléchir, ne répondant pas tout de suite à sa question. "Hum, peut-être bien." C'est à peine si je n'étais pas gamine sur le coup. Au lieu de ma la jouer finement, je me laissais atteindre par sa présence. C'est que finalement, je m'étais vexée de savoir ce qu'il pensait de moi, ayant toujours cherché à faire bonne figure auprès des autres.
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En réalité, je ne savais pas si sa présence me dérangeait réellement ou pas. D'un côté, je ne l'appréciais vraiment pas. Il y a des personnes que l'on ne sent pas, dès le premier abord. On ne peut pas s'entendre avec tout le monde de toute façon, c'était naturel. Et ses airs de femme parfaite, qui appréciait tout le monde et qui voulait se faire apprécier par tout le monde, me dérangeait. Pourtant, je me disais que je l'avais peut-être mal jugé. Alors que ce n'était pas dans mon habitude. En temps normal, je suis plutôt quelqu'un d'attentionné, de généreux, de mature et je ne classe pas des gens dans ses cases. Mais avec cette Noéllye, je ne sais pas ce qu'il me prenait. J'en avais marre d'Harvard et de toutes ces étudiantes qui tentaient de tout faire pour être la plus populaire. De ces filles qui passent des heures dans la salle de bain, qui passent des heures en boite de nuit, qui passent des heures à vouloir être la plus parfaite. Et malheureusement, ce jour là, ma révolte et ma lassitude était tombée que Noéllye. Peut-être avais-je raison. Peut-être pas.
Je ne le sais pas mais en attendant, nous allions devoir passer les prochaines heures ensemble, et partager notre espace de travail. Avec un peu de chance, il y allait avoir beaucoup de monde et ainsi, nous n'aurons même pas le temps de nous disputer, ni même de nous calculer. Je l'espérais sincèrement parce-que je ne voulais pas sentir cette ambiance pesante tout le long de mon service. Normalement, une discothèque, c'est un lieu joyeux, plein de fête et de bonne ambiance. Sauf pour nous, les barman. Super. Passons. Noéllye me disait qu'on avait au moins un point commun. Je ne prenais même pas la peine de répliquer à cette remarque, faisant comme si je ne l'avais pas entendu. Nous étions derrière le comptoir, chacun préparait ses petites affaires et elle revenait sur le fait que je la trouvais arrogante et inintéressante. Et oui, il s'agissait de mes propos. Mais nous n'allons pas la plaindre et la faire passer pour une victime, quand même. « C'est vrai. » Disais-je en rigolant légèrement. L'un après l'autre, on jouait la carte de la provocation et cette nuit n'allait pas être de tout repos. Je sentais que les remarques allaient fuser dans tous les sens. Je savais être patient et je comptais jouer mon rôle de personne mature ce soir. Mais si elle va trop loin, je riposterais. Il y a des limites. Je nettoyais à présent la partie de mon comptoir, tout comme elle le faisait de son côté. J'apprenais d'ailleurs de sa bouche qu'elle allait probablement me jeter des regards noirs toute la nuit. J'haussais rapidement les sourcils, comme totalement dépassé par ces gamineries. Pourtant, je l'avais moi-même était il y a quelques secondes à peine. « C'est cool, au moins, je suis prévenu. » Disais-je simplement, sans prendre le temps de la regarder et continuant de frotter mon bar. L'établissement n'allait pas tarder à ouvrir et en toute honnêteté, j'avais hâte. Au moins, d'autres personnes seront présentes et l'ambiance serait peut-être moins tendue. Le silence cesserait de régner et elle ne serait plus la seule personne dans mon champ de vision. Ce qui était assez ironique dans cette situation, c'est qu'elle semblait être une fille "bien" et qu'elle tentait de se faire apprécier de tous. De mon côté, je n'aimais pas le conflit inutile. Et pourtant, c'était bien ensemble, tous les deux, qu'on se disputait. Et j'étais persuadé que l'un comme l'autre, on ne lâcherait pas le morceau. Bien trop de fierté. Et puis, elle ne comptait pas me faire changer d'avis à son sujet. Je la trouvais toujours arrogante. Je me lavais les mains, tout en jetant un regard vers elle. Cette nuit s'annonçait longue, croyez moi...
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J'enchainais soupir sur soupire, déjà agacer de ces pics qui se lançaient à tout bout de champ. Je n'aimais pas le conflit, et pourtant j''étais bien obligée de répondre à ses petites attaques. Quoi que, c'était plutôt moi qui me défoulait sur lui pour la peine, mais ça lui apprendra de m'avoir juger comme il l'avait fait. Arrogante et inintéressante, c'est tout ce que j'étais pour, il n'avait même pas pris la peine de me connaître. Je détestais ce genre de personne, qui se permettait de coller une étiquette sur le profil d'une personne juste par ce qu'elle dégage. Mes traits angéliques ne l'avait apparemment pas attendri. « C'est vrai. » Son rire me mit littéralement hors de moi. C'est à peine si je du me retenir de lui sauter dessus. Je détestais la provocation, je considérais que j'étais la seule à me la jouer de cette manière puisque c'est lui qui avait enclenché la bombe à retardement. Sauf que cette fois, je décidais de complètement l'ignorer, ne cherchant même pas à dire quelque chose de plus au risque d'éterniser cette conversation sans interêt. Au lieu de ça, je me consacrais plutôt à la raison pour laquelle j'étais ici, c'est-à-dire, le boulot. La boîte n'allait pas tarder à ouvrir, et il fallait que tout soit prêt avant que la clientèle n'arrive, ce qui ne laissait plus que quelques minutes devant nous. M'armant d'une éponge, je nettoyais minutieusement le comptoir, ne m'occupant que de ma partie, il fera bien son côté lui-même. Je ne manquais cependant pas à lui laisser quelques regards emplis d'éclairs en sa direction. Ceux-ci n'étaient pas passés inaperçus, comme si chaque foudroiement que je lui accordais venait le toucher. « C'est cool, au moins, je suis prévenu. » Effectivement, et ile ne pourra pas se plaindre du contraire. Lui adressant un sourire et un regard hypocrite, je tournais le regard vers les bouteilles qui se trouvait derrière moi, m'assurant que tout était bien là et en bon état. Une fois le check fait, je fit volt face au vers le comptoir, tournant mon regard à nouveau vers le jeune homme, semblant s'impliquer dans la préparation de son espace de travail. Je soupirais alors longuement, non pas d'agacement, mais plutôt de désespoir. "Ecoutes, je propose qu'on se la joue adulte, et qu'on évite de se prendre la tête inutilement. On va quand même être obligés de collaborer toute la nuit ensemble, alors il vaudrait mieux que ça se passe sur une bonne entente." Ma gentillesse me rattrapait toujours, mais j'avais avant tout fait dans le but de notre service.
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Je n'avais aucune idée de la tournure de la soirée et de la nuit. On était là pour bosser mais l'humain était là et on devait travailler ensemble, même si l'envie n'était pas là, que ce soit de mon côté ou du sien. Chacun avait ses raisons d'en vouloir à l'autre et on ne pouvait pas se juger là-dessus. Quoi que, Noéllye m'en voulait de l'avoir qualifié de certains propos et de lui avoir collé une étiquette, sans avoir prit la peine de la connaitre un minimum. Je ne pouvais pas le nier. En même temps, c'est aussi le principe des confréries, non ? Chacun tente d'entrer dans une "... House" et fait tout pour y rester. Chaque étudiant sait que les confréries a une réputation propre à leurs valeurs et à leurs habitants mais ça ne les empêche pas de tout tenter pour faire partie de ces groupes. Des moutons ? Je ne me permettrais pas. Pour ma part, c'était un choix personnel de rester sans confrérie. Passer pour l'intello, le drogué ou le riche ne m'intéresse pas. Cependant, je peux comprendre que certaines personnes en ressentent l'envie. À chacun ses motivations. Donc franchement, qu'on ne me parle pas de coller une étiquette. La société actuelle agissait ainsi.
Bref, n'entrons pas dans des débats de sociologues.
Passons. Je préparais mon espace de travail lorsqu'on enchaînait, chacun notre tour, des réflexions désagréables. Si la soirée continuait sur ce ton, elle risquait d'être longue et assez fatigante à vivre. Mais il est hors de question que je cède le premier. Oui, je suis adulte et mature, mais sur ce coup, j'ai des circonstances atténuantes. À peine arrivé, Noéllye m'a prit pour un client pour ensuite m'accueillir en me disant clairement qu'on n'allait pas être amis. Je voyais qu'elle ne répliquait pas. Allait-elle rendre les armes ? Et bien, au bout de quelques instants de silence, on peut dire que oui. Un soulagement en moi. À ses paroles, je quittais mon torchon, abandonné sur le comptoir. Je la regardais, acquiesçant d'un simple signe de tête. Le sourire ne l'accompagnait pas, il ne faut pas exagérer. « Je suis d'accord. Je fais des efforts de mon côté, tu en fais du tien. Et avec un peu de chance, la nuit passera plus vite. » Ma légendaire gentillesse n'était pas présente ce soir. J'étais content qu'elle fasse le premier pas mais je ne voulais pas la déclarer gagnante de cette chamaillerie. J'avais mes tords mais de toute façon, ce n'était pas le moment, ni le lieu pour les régler. Les clients n'allaient pas tarder à arriver. Je faisais un simple clin d’œil qui pouvait probablement remplacer le sourire. Je retournais ensuite à mon comptoir, pour ranger le torchon. Ce n'était pas très présentable de le laisser ici. « Si les clients décident de se ruer sur ta partie de comptoir, n'hésites pas. Je viendrais en renfort. Et si un gros lourd bourré ne te lâche pas, n'hésites pas non plus. » À chacun sa façon de déclarer la paix pour ce soir. Je n'étais pas si méchant, au final.
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