Tu veux jouer au con ? je peux être aussi conne pv Edouard

-  Tu veux jouer au con ? je peux être aussi conne.

( ft. Bonnie & Edouard )

J'étais tranquillement assise sur un banc, la neige tombait à flot et le froid frappait mes joues. Mon regard scrutait les environs pour s'arrêter sur un jeune étudiant. Détesté quelqu'un était très simple, du moins s'était ce que j'avais découvert avec Édouard. Un jeune étudiant sarcastique, lunatique, énervant, chiant et ces mots ne suffisaient pas à le qualifier. Mes yeux se levèrent instantanément, je ne voulais pas lui parler et l'indifférence était préférable. Je ne lui prêtais pas attention du moins jusqu'à ce qu'il attire mon attention. Toujours en colère, cette fois-ci, il s'en prenait à un garçon. Je me mis à sourire avant de me lever de mon banc. Je m'abaissais et prit une boule de neige avant de prendre mon temps pour tirer. La boule de neige venait d'atterrir sur l'épaule d'Édouard. Je me mis à rigoler : " quelque chose me dit que tu devais être refroidi " dis-je en levant les sourcils avant de finalement arborer un sourire sarcastique sur les lèvres.

Comme dit l'expression, ce matin je me suis levé du mauvais pied. Effectivement depuis que je me suis levé je suis de mauvais humeur. Je me suis brûlé la langue avec mon café, un étudiant m'a basculé alors que je remontais dans ma chambre, je suis tombé sur un couple en s'échangeant leurs langues dans les escaliers. Pour moi c'est une très mauvaise journée. Alors j'ai décidé de faire quelques pas dans la neige, et sûrement m'engouffrer dans les montagnes. Cependant dehors c'est la cohue, tout le monde court dans tous les sens, et un garçon tombe juste à mes pieds me donnant un coup de coude en se relevant. Il ne s'est pas excusé. « On ne t'a jamais appris à t'excuser ? » hurlais-je sur lui d'un ton mauvais. Il commence à me répondre, en me disant que c'est les fêtes et qu'il  faut s'amuser. Je le toise puis arque un sourcil. Alors que je veux répondre, je reçois une boule de neige sur mon épaule. Je me retourne, et face à moi Bonnie. Sérieusement ? Je soupire, puis lève les yeux au ciel. « Et moi quelque chose me dit que tu vas manger la neige. » Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que j'attrape de la neige sur le sol au creux de ma main, et lui sers la nuque puis lui mets ma main remplie de neige en plein dans sa bouche. « Huumm c'est bon, non ? » dis-je en malaxant son visage avec la neige. Heureusement que j'ai des gants.

-  Tu veux jouer au con ? je peux être aussi conne.

( ft. Bonnie & Edouard )

Édouard, l'enfoiré de service. Le mot enfoiré était un bien petit mot pour définir le spécimen que j'avais devant moi. Mes yeux se plissèrent légèrement lorsqu'il se retourna vers moi. " Et moi quelque chose me dit que tu vas manger la neige. " Je l'attendais le coco, jamais il ne ferait ça. Du moins, s'était ce que je croyais. Je lui fis : " Vaz-Y Caultier, fait moi rêver " dis-je en levant les yeux au ciel. Il s'avança vers moi rapidement et me prends la nuque. Il était sérieux là ? et sans m'en rendre vraiment compte, il tartina mon visage de neige. " Hummm c'est bon, non ? " s'était froid, mes yeux étaient fermés et j'essayais de me débattre. Dans un mouvement, je donnais un coup genou bien placé dans l'entre jambes du jeune étudiant. Je lui fis doucement : " Et sa tu trouves sa bon ? non mais sans déconner ? c'est quoi ton problème ? " dis-je en le regardant froidement.

Quand je lui annonce ce que je veux faire, elle ne m'en croit pas capable. Mais bien sûr que je vais la faire rêver, et même fantasmer à tel point, qu'elle rêvera de moi toutes les nuits de son existence. Je lui étale donc la neige sur le visage. Je sens légèrement le froid à travers mes gants, et je me rends compte qu'elle doit être gelée mais elle l'a bien cherché, après tout c'est elle qui a commencé à me jeter une boule de neige non ? Alors que je continue mon massacre, elle me donne un coup de genou dans l'entre-jambe. « Oh mon dieu ! » dis-je en français, comme à mon habitude. En effet, lorsque je suis énervé, content, ou même en colère j'utilise cette expression française, et là pour la situation elle a clairement sa place. Je me sers les parties génitales, en lançant des éclairs avec mes yeux. Je me remets droit après quelques secondes de répit et lui rétorque en anglais bien évidemment. « Là maintenant tout de suite, c'est toi mon problème d'accord ? » J'ai parlé aussi froidement que la neige au moins elle comprendra qu'avec moi on ne joue pas au con, comme elle aime le dire. « Alors maintenant tu m'excuseras mais je ne veux pas perdre mon temps avec toi. Retournes sur la scène, jouer tes pièces ridicules et me fais pas chier ! »