ANDRYAH ☆ Sweetheart, will you marry me ?

Ce soir c'était le réveillon de Noël et j'avais prévu un cadeau bien spécial pour ma petite amie avant qu'on ne se rende à la soirée veillée de Noël où on devrait offrir nos cadeaux aux personnes que nous avions piochées. Moi j'avais Briony Silver et j'allais très bien entendu lui offrir un joli cadeau empoisonné ! Elle avait détruit le couple de mon amie Maëlys alors j'allais lui montrer que ça ne me plaisait pas son comportement ! On se s'attaque pas à une amie du Duc de Westminster. Bref, mon petit cadeau se trouvait dans une petite boîte de velours à l'intérieur de laquelle se trouvait... Roulement de tambours... Une bague de fiançailles ! Eh oui ! Je voulais passer ce cap parce que je l'aime. Et je voulais construire une vraie famille avec ma copine : les jumeaux allaient arriver dans moins de cinq mois ! J'étais sur de moi maintenant ! Le voyage en Angleterre avait changé nos vies respectives. J'avais rencontré la mère de Liyah et je l'avais trouvée super, je l'adorais même ! C'était pour cela que j'avais facilement accepté que notre princesse reste avec elle pendant qu'on se trouvait ici au Canada ! Et le retour de ma soeur dans nos vies avait accéléré le truc ! J'étais assurément l'homme le plus heureux du monde et je voulais faire de Liyah la femme la plus heureuse. Alors ce soir, pendant qu'elle se préparait pour la soirée - moi j'étais déjà vêtu de mon beau smoking, j'étais assis sur le lit et je semblais un peu nerveux - je comptais faire ma demande en privé dans notre chambre. " Mon coeur, tu peux venir s'il te plaît ? "

Nous y voilà. La veille de Noël. Il y avait apparemment une veillée d'organiser où on allait échanger des cadeaux. Je savais que je devais en offrir un à Charlie Freeman mais alors moi, qui devait m'en offrir un ? Je me posais la question, juste par curiosité et non pas parce que j'avais réellement envie de le savoir. Je ne le connaissais pas, je ne savais pas ce qui pourrait lui faire plaisir alors je lui avais simplement acheté une montre. Pas une montre pourrie non plus, c'est Noël quoi. Je me préparais dans la salle de bain en pensant à la soirée qu'on allait passer. J'appréhendais. J'avais un peu peur de l'inconnu, je dois l'avouer. Mais je n'étais pas seule et il y aurait sûrement des personnes que je connaissais, alors soit. Il ne me restait plus que mes chaussures à mettre au moment où Andrew m'appela. Je le rejoignais dans la chambre, tout en cherchant mes chaussures du regard. Comme si elles allaient apparaître soudainement, comme par magie. Je suis là, qu'est-ce qu'il y a ? Le smoking lui allait vraiment bien. Ce genre de vêtements lui allaient bien, comme un gant. Tout lui allait. Il était tellement vêtu ainsi. J'arrêtais ce qu'il faisait pour me concentrer sur ce qu'il avait à me dire, même si je n'avais qu'une envie, retourner dans la salle de bain et me regarder une dernière fois dans le miroir si tout était parfait. Ma coiffure, mon maquillage, mes vêtements. J'avais l'impression de gonfler de partout et de devenir énorme, comme un ballon. Je supportais pas ça. Encore, s'il n'y avait que le ventre qui grossissait, mais non, tout suivait. Les joues, les cuisses, les fesses, les lèvres. Il paraît que les pieds enflent aussi. Je n'avais pas hâte d'arriver à ce stade là. Mais ça suffit. Il fallait que je me concentre sur ce qu'il avait à me dire. Alors je souriais et ne parlais plus et surtout, je ne bougeais plus car je savais que si je continuais ainsi, à penser ainsi, j'allai retourner dans la salle de bain et ne lui prêter aucune attention.

J'étais de plus en plus stressé à l'approche de ce que je m'apprêtais à faire parce que je l'aimais tant cette fille qui se trouvait dans la salle de bain de notre suite d'hôtel. Comme je disais précédemment, elle était en train de se préparer pour la soirée de la veillée de Noël. Mais je m'en foutais un peu de cette fameuse soirée parce que ma vie se jouait aujourd'hui, ces quelques minutes où je me trouvais seul en compagnie de la femme que j'aime. Beaucoup ne cesserait de me dire que j'allais bien trop vite en besogne mais je m'en foutais ! J'étais prêt pour elle et j'espérais plus que tout qu'elle le soit aussi pour moi... Je voulais qu'on forme vraiment une famille, qu'elle devienne ma Duchesse ! A cette pensée, j'eus encore plus le trac mais celui-ci fut à son comble lorsqu'elle arriva près de moi... Je n'avais jamais été aussi stressé de ma vie mais je ne me dégonflerais pas alors je lui prenais la main pour lui intimer gentiment de s'asseoir avant de mettre un genou à terre comme tout homme qui souhaite demander sa main à une femme puis d'une voix émue, je me mis à parler: " Aaliyah, tu es entrée dans mon cœur comme un rayon de soleil en m'apportant toute la sincérité que j'espérais. Tu ne cesses de combler l'immense vide de mes sentiments en me permettant de me sentir aimé en retour. Comment comprendre ce doux sentiment qui nous envahit l'un l'autre, cette sensation qui ensemble nous transport et qui chaque instant nous unit... Tu habilles mon âme de ses plus beaux habits... Ton visage illumine ma vie de ses sourires et en effleurant le subtil souffle de tes lèvres, je ne puis que me laisser transporter dans cette spirale de bonheur et d'amour. Tu vas bientôt m'offrir le plus beau cadeau qu'on ne puisse rêver. Je t'aime de tout mon être, tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde... Je veux faire de toi la femme la plus heureuse du monde, je veux te combler jusqu'à l'éternité. " Je m'interrompis dans ma déclaration pour sortir finalement la petite boîte en velours avant de l'ouvrir devant elle et qu'elle puisse voir sa superbe bague de fiançailles tandis que je disais d'une voix émue: " Aaliyah Kovalevski, veux-tu m'épouser ?! "

la bague:

Il me prit par la main, m'invita à m'asseoir sur notre lit. J'avais peur à ce moment-là qu'il ait quelque chose de grave à m'annoncer. Quand il se mit à genoux, je cru comprendre où il voulait en venir. Je me disais que cette fois-ci, il n'avait rien fait en public. Il avait réfléchit avant d'agir et ça me faisait plaisir. Mais justement, en le voyant à genoux, je compris immédiatement où il voulait en venir et mon coeur se mit à battre à une vitesse impressionnante. Il me fit la plus belle déclaration d'amour qui soit. On ne m'avait jamais rien dit de tel, je n'avais jamais rien entendu de tel. C'était la première fois et dans le fond, je me disais que c'était peut-être parce qu'Andrew était vraiment le bon. Il terminait sa phrase et je ne savais pas quoi répondre. En même temps, il n'avait pas réellement finit. Il ouvrait une jolie petite boîte. Dedans se trouvait une bague magnifique. Il y avait des diamants de partout. C'était le plus beau cadeau de Noël qu'il pouvait me faire. Bien sûr que je le veux ! A mes yeux, ça me semblait si évident que la réponse était oui. Il ne m'avait pas laissée en plan après une fausse couche, il n'avait pas fuit comme un chien, il ne m'avait pas larguée pour aller se taper toutes les filles d'Harvard alors qu'il prétendait respecter les femmes. Non, il n'avait rien fait de tout ça. Il était resté à mes côtés en apprenant pour ma grossesse, il s'était rapproché de moi, avait accepté mon passé comme mon présent, m'avait soutenu dans les moments les plus difficiles de ma vie. Comment je pourrai dire non à tout ça ? Pour une fois que la roue tournait en ma faveur, j'allai accepter tout ce qu'elle m'offrait avec le sourire. Je m'approcha de lui, oubliant complètement la bague qu'il était censé mettre à mon doigt et je l'embrassais fougueusement, amoureusement.

Par Merlin j'étais vraiment stressé par la situation mais comme je ne cessais pas de me répéter depuis tout petit, c'était dur mais un Duc était encore plus dur alors je ferais tout pour parvenir à lui déclarer ma flamme et surtout lui poser la fameuse question. Alors oui après avoir mis un genou à terre, je me suis lancé et pendant que je parlais je la voyais suspendue à mes lèvres puis vint finalement le moment où je sortis la bague contenue dans la petite boîte. C'était là où je lui demandais si elle voulait m'épouser ! J'attendais avec appréhension sa réponse, tremblant littéralement de stress. Je ne me savais pas aussi stressé mais c'était un jour peu ordinaire quand même, c'était même le jour le plus spécial de ma vie si ce n'était le plus beau même ! Et c'était encore mieux maintenant vu qu'elle venait de donner sa réponse ! Elle voulait être ma femme, elle l' acceptait sans hésitation ! Et d'ailleurs elle s'approcha de moi pour m'embrasser amoureusement. Je lui rendais son baiser avec autant d'intensité le prolongeant pendant quelques petites minutes avant de le rompre pour que je puisse lui mettre la bague au doigt. Même pas besoin d'ajustement ! " Elle est parfaite mon amour, tu es parfaite ! Tu m'offres le plus beau des cadeaux en acceptant d'être ma femme. "

Andrew, un genou à terre, une bague magnifique, aveuglante, éblouissante à la main. J'étais définitivement la plus heureuse des femmes. J'allai avoir des enfants magnifiques, un homme présent, avenant, aimant. J'avais du traverser pleins d'étapes douloureuses, insurmontables à mes yeux pour en arriver à là, mais j'y étais. Enfin. On dit souvent que les choses pour une bonne raison. J'y croyais vraiment pas au début et pour moi, c'était une phrase à dormir debout pour redonner le sourire aux dépressifs comme moi. Sauf que sur moi, ça ne fonctionnait pas mais pour une fois, j'y croyais à cette petite phrase toute faite. Oui, j'y croyais. Peut-être que tout ce qui m'était arrivé par le passé avait eu lieu pour que je puisse jouir à présent pleinement de toutes les belles petites choses de la vie qu'elle m'offrait à présent. Je t'aime bébé ! J'avais hâte d'appeler Jasmine, ma mère, Abygaëlle et de tout leur raconter. D'appeler ma soeur et de lui demander d'être témoin de mon mariage, de crier haut et fort que ça y est, j'étais enfin heureuse et amoureuse. Je savais qu'Andrew était le bon. Avec mes exs, j'avais eu tellement de signes qui me prouvaient qu'ils n'étaient vraiment pas les bons. Qu'ils n'étaient pas ceux qu'il me fallait. Alors qu'avec Andrew, tout ce qui nous opposait nous avait attiré l'un vers l'autre. J'veux plus aller à cette fête ! Charlie aurait son cadeau un autre jour. Je voulais profiter de l'instant présent avec lui et personne d'autre. Je n'avais pas envie de gâcher mon bonheur au milieu d'une foule d'inconnus pour la plupart d'entre eux. Je voulais rester avec ma nouvelle petite famille.

Qui aurait cru qu'un jour j'en arriverais à faire ce genre de choses ? Eh bien certainement pas moi, encore moins ma famille ! En effet, je savais parfaitement bien que si je n'avais pas présenté Aaliyah à la famille royale afin qu'ils l'acceptent au sein de la famille, j'allais devoir être fiancé à une princesse d'un de nos pays alliés. Et c'était ce que je voulais totalement éviter parce que je ne voulais pas être obligé d'épouser une personne que je n'aimais pas... Qu'importe, j'allais épouser la femme de ma vie que j'aimais plus que tout au monde et qui allait me donner les plus beaux des enfants. Nous allions faire de notre vie la plus belle qui soit désormais, j'avais enfin trouvé ma voie et c'était aux côtés d'Aaliyah que j'allais affronter les différents maux du monde. Ensemble nous serions plus forts que jamais ! " Moi aussi je t'aime mon amour " murmurai-je doucement avant de l'embrasser tendrement de nouveau. Elle me disait par la suite qu'elle ne voulait plus se rendre à cette fête, ce qui me fit sourire. " Profitons de notre petite fête à nous deux ! Joyeux Noël mon ange. " je reprenais aussitôt ses lèvres pour ne plus les lâcher puis je lui prenais la main pour qu'on vienne sur le lit où je continuais à l'embrasser plus langoureusement maintenant.

Amoureuse... Réellement amoureuse. Je l'étais enfin. Après ces histoires de dépressions, de tromperies, de grossesse, de départ pour je ne sais plus quel pays d'Afrique. Il nous aura fallut traverser tant de chose pour que j'ai enfin une bague au doigt et un homme un mes côtés, pour le restant de mes jours peut-être, je l'espère. Mon plus beau cadeau de Noël. Je ne pouvais pas dire que c'était le plus beau cadeau de ma vie car, ça, c'était ma grossesse. Il venait de me dire qu'il m'aimait en retour. J'en avais à présent la preuve, au bout de mon doigt. Il venait de me demander de partager le restant de ses jours. J'aurai jamais cru que ça m'arriverait. Je n'en avais pas l'habitude. J'avais plutôt l'habitude des ruptures, des tromperies, des mecs qui me regardent me droguer. Joyeux Noël mon amour ! Il m'embrassa langoureusement, m'emmenant jusque sur notre lit. Je passais mes bras autour de son cou, l'allongeant à côté de moi sur le lit. Je pris de nouveau possession de ses lèvres, l'embrassant fougueusement, langoureusement. C'est moi qui vais te faire ta fête ce soir ! C'était vraiment moi qui disait ça oui ? Moi qui suis habituellement timide, réservée, même avec la personne que j'aime. Mais là non. J'étais tellement bien.

J'allais me marier ! Je venais de demander Aaliyah en mariage ! J'étais le plus heureux des hommes puisque la femme que j'aimais venait d'accepter de se marier avec moi ! Nous avions traversé tant d'épreuves avant d'en arriver là mais finalement, j'avais réussi à faire une belle déclaration et ma demande avait été faite dans les règles de l'art, juste elle et moi ! Sans public pour nous déranger ! Je l'aimais tellement et je ne me rendais pas encore compte réellement de la force de cet amour que j'éprouvais à son égard ! Je ne pourrais pas aimer quelqu'un d'autre désormais ! Elle avait réussi là où d'autres filles avaient ou auraient échoué, c'est-à-dire à me faire oublier mon amour pour Prudence ! Je l'aimais plus que de raison et je ne voulais plus la quitter, je voulais que notre mariage dure une éternité ! On s'embrassait avec une fougue hors du commun tandis qu'elle me lançait d'une voix que je ne lui connaissais pas encore, qu'elle allait me faire ma fête ce soir ! J'eus un petit sourire malicieux avant de répondre d'une voix amusée : " Comment allez-vous me faire ma fête, Duchesse Daisy ? " Je la regardais amoureusement tout en lui caressant le dos avec douceur.