(ft. Macsen) △ out of my way.

macsen feat. noéllye

out of my way.

La nuit était tombée depuis maintenant plus d'une heure sur la ville, laissant un tableau de lumières scintillantes au dessus de nos têtes. Il faisait particulièrement froid en cet instant, et pourtant cela ne m'avait pas empêché à quitter ma chambre pour faire le tour des environs. Les rues étaient encore animés, bien que les pistes étaient désormais closes. Participer à cette escapade au Canada me faisait un bien fou, et rater l'occasion de respirer un tout autre air que Cambridge était de la folie. Je n'avais plus quitter ces terres depuis mon arrivée, et je songeais d'ailleurs à retourner en Australie pour aller rendre visite à ma famille adoptive qui me manquait particulièrement. Les quitter n'avait pas été chose facile, mais était la meilleure chose à faire pour mon avenir et pour mon histoire. J'ignorais ce que Acacia faisait à ce moment précis, sans doute était-elle partie à ces soirées réputées du coin, trouvant toujours une bonne excuse pour aller picoler et se détruire la santé. C'est ce que les mathers faisaient après tout, et je regrettais que ma soeur jumelle fasse partie de cette bande de drogués inconscients. Enfin bref, ne connaissant pas vraiment les lieux, j'évitais de trop m'éloigner du centre et veillait à retenir mon trajet pour le retour. Continuant ma marche, j'apercevais une silhouette au loin, se rapprocher de plus en plus de moi en sens inverse. Je profitais alors de l'occasion pour demander conseil. "Excusez-moi, est-ce..." Inutile de continuer ma phrase lorsque le visage de la personne se dévoila et s'avéra être celui de Macsen. Les traits angéliques de mon visage de fâchèrent aussi vite, soupirant d'être tombée sur lui. "Macsen, tiens donc. Je ne savais pas que tu étais de la partie." Je ne l'avais pas encore aperçu depuis notre arrivée au Canada et j'avais dans l'espoir qu'il soit resté à Harvard, mais visiblement, c'était raté.

Je crois que je suis quelque peu hyperactif, je n’arrive pas à rester chez moi sans rien faire. C’est totalement impossible pour moi, j’en avais rien à foutre de leur couvre feu, je passais outre et sorti comme un voleur. Je m’étais dirigé en ville dans un seul but, m’amuser un peu ce soir. J’en avais bien besoin depuis que j’étais totalement chamboulé par une fois … Une moi chamboulé par une fille, cela paraît totalement con mais c’était pourtant le cas, je me sentais si faible sur le coup. Enfin, j’allais boire et me bourrer la gueule dans le but de m’amuser comme à mon habitude, d’habitude je suis avec brioche ou encore emma mais ce soir j’étais seul. Alors que je me dirigeais vers un bar, marchant dans les rues de la ville. Je me fis accosté par une fille, à croire que ce soir elles étaient moins timides. Je me tourne et me trouve face à face avec Noéllye, un coup d’un soir que j’ai eu mais honnêtement c’est juste parce que je la trouvais à mon goût. J’eus un sourire au coin avant d’enfouir mes mains dans ma doudoune. Tiens donc le retour de mademoiselle Noéllye, alors tu t’en es remise ? lui dis-je avec un sourire au coin. Bien sûr, je voulais parler de cette nuit qu’elle a passé dans mes bras, je me suis cassé comme un voleur le lendemain parce que voilà je n’ai pas voulu rester dans cette chambre. Je faisais cela avec toutes les filles alors pourquoi pas elle ? Mais elle l’avait mal pris, c’est triste pour elle.

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Le visage enfoui dans mon écharpe, je me découvrais un certain coup de coeur pour cet endroit. Si d'autres préféraient se réchauffer devant un bon feu de bois dans l'hôtel, j'avais décidé de m'éclipser de ma chambre pour prendre un peu l'air et découvrir les alentours. Je n'avais pas encore vraiment eu le temps de faire un petit tour improvisé, trop occupée à participer aux activités proposées jusqu'à me geler mes fesses. Je ne savais pas vraiment où j'allais, allant au feeling en prenant un chemin puis un autre sans même savoir où j'allais aboutir. Les rues n'étaient pas si bondées que ça, les gens préférant surement rester au chaud que d'affronter le froid intense de la pénombre. Et lorsque je croisais enfin quelqu'un sur ma route, il fallait que je tombe sur la dernière personne au monde. "Tiens donc le retour de mademoiselle Noéllye, alors tu t’en es remise ?" Je détestais ce sourire en coin qu'il avait adopté. En fait, je le détestais lui et sa personnalité toute entière. Il faisait définitivement partie de ces gens que je ne pouvais plus voir, ni même en peinture. "Remise de quoi? De ton imbécilité ou de cette erreur d'avoir couché avec toi?" Difficile de dire quand les deux faits sont réels. Peut-être que je n'aurais pas défini cette nuit passée avec lui s'il n'avait pas agit comme un voleur. Et s'il considérait ce comportement habituel pour lui, ça ne faisait pas partie des miennes, je détestais être considérée comme un vulgaire jouet.

La ville était plutôt charmante, il faut bien l’avouer. J’étais sorti en ville dans le but de bouger un peu mon cul parce que je m’ennuyais clairement dans ma chambre d’hôtel. Je n’avais rien à faire et il n’y avait pas d’activité intéressante aujourd’hui. Même s’il faudra tout de même que je magne un peu mon cul pour aller faire du chien de traineau, j’ai toujours voulu en faire après tout. Je fus surpris de voir que mademoiselle Noellye était bien là, juste en face de moi. Elle m’avait fui pendant un long moment après qu’on ait passé une nuit tous les deux. C’est ce que font la plupart des filles après avoir passé une nuit avec moi. Qu’est ce que c’est triste tout de même… J’eus un sourire au coin quand je penche la tête sur le côté doucement, elle était comme à son habitude quelque peu moqueuse. Je voyais clairement que je la faisais chier, c’est triste tout de même. Je penche plus pour le côté, tu as couché avec moi et tu n’assumes aucunement d’avoir été aussi faible. dis-je en haussant les épaules, ayant mis mes mains dans les poches de mon manteau. Elle était sûrement vexée d’où sa méchanceté envers moi. On peut parler aussi de mon imbécilité comme tu dis, mais tu n’as même pas besoin de me le dire tu sais. On me le dit assez souvent après tout. dis-je avec un sourire au coin. Je penche la tête sur le côté la regardant avec un sourire au coin.

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Moi qui espérais passer une soirée tranquille en me promenant en ville, j'avais la nette impression que ça n'allait pas se passer comme prévu. Poisseuse comme je suis, il fallait que je tombe sur Macsen alors que tout le monde est sensé être bien au chaud dans l'hôtel. Sa question me mis d'ailleurs hors de moi. Comme si cette nuit n'avait pas suffit, il avait fallut qu'il remue le couteau dans la plaie, se rendant tout seul détestable. "Je penche plus pour le côté, tu as couché avec moi et tu n’assumes aucunement d’avoir été aussi faible." Je soupirais péniblement, déjà exaspérée de cet échange de conversation inutile. Ce sourire qu'il portait fièrement sur le coin des lèvres n'était pas à mon goût, il semblait prendre un malin plaisir à me fâcher de la sorte. "On a tous nos petits moments de faiblesse, c'est comme ça qu'on apprend de ses erreurs." Je le considérais officiellement comme tel, une erreur de parcours, une erreur d'une nuit. "On peut parler aussi de mon imbécilité comme tu dis, mais tu n’as même pas besoin de me le dire tu sais. On me le dit assez souvent après tout." Etrangement ça ne m'étonnait pas que je sois la seule à le lui faire remarquer, et il l'assumait entièrement si l'on se référait à sa réaction paisible. "Et ça te plait d'être un imbécile que tu souris si bêtement?" Je secouais la tête, dans l'incompréhension la plus totale. Il avait une personnalité complètement déplacé, je ne savais même pas comment j'avais réussi à céder à ses avancer.

Elle en avait de la chance de tomber sur moi, surtout quand on sait qu’elle me fuit comme son ombre depuis la nuit qu’on a passée ensemble. C’est fou comment les filles de nos jours n’acceptent pas ce genre de chose, alors qu’elles plongent dedans à chaque fois. C’est assez triste à voir. Je n’en doute pas mais les filles ont tellement de mal à assumer, ça fait presque peur quand on regarde bien. Assumer fait grandir ma grande. dis-je avec un sourire au coin. J’assume pleinement le fait d’être un connard mais cela ne veux pas dire que je grandis mais c’est ce qu’on me dit à chaque fois. J’hausse les épaules avant de la regarder dans les yeux. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que … On a beau ressembler à un imbécile, cela ne veux pas dire qu’on n’est pas intelligent à l’intérieur, n’oublie pas que j’ai réussi à t’avoir. dis-je avec un sourire au coin. Je suis quelque peu intelligent quand j’en ai besoin et j’ai toujours ce que je veux. Puis mon sourire t’as fait craquer ne l’oublie pas. dis-je avec un sourire au coin.

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J'aurais mieux fait de tracer mon chemin en passant à côté de lui sans même lui prêter attention. C'était le genre de gars plutôt bon dans le genre pourrissage de soirée. Il me mettait littéralement hors de moi, sans même rien faire. Rien que le voir m'agaçait et me rappelait à quel point il était stupide. "Je n’en doute pas mais les filles ont tellement de mal à assumer, ça fait presque peur quand on regarde bien. Assumer fait grandir ma grande." J'allais finir par perdre patience. J'avais beau être une gentille fille de base, une fois qu'on me cherchait, je devenais tout le contraire. "Je n'ai jamais dis que je n'assumais pas, je regrette juste d'avoir été faible." dis-je en haussant les épaules une fois de plus. Je tentais tant bien que mal de garder mon calme, de ne surtout pas aller dans son sens. "Ce que vous ne comprenez pas, c’est que … On a beau ressembler à un imbécile, cela ne veux pas dire qu’on n’est pas intelligent à l’intérieur, n’oublie pas que j’ai réussi à t’avoir." Je pouffais ironiquement de rire à ces dires. Il était tellement pathétique à mes yeux. "A m'avoir? Tu ne trouves pas que c'est un bien grand mot? Il ne s'agissait qu'une partie de jambes en l'air, rien de plus." dis-je avec un rictus sur les lèvres. S'il voulait se la jouer subtile, j'allais en faire autant. "Puis mon sourire t’as fait craquer ne l’oublie pas." Je secouais négativement la tête, exaspérée par ses paroles. "Justement, il n'y avait que ça." répliquais-je avec assurance.

Quand on la regarde comme cela, on avait plus l’impression qu’elle n’assumait simplement pas d’avoir été aussi faible. C’est presque triste mais c’est la nature de beaucoup de filles américaines. Je lui fais un petit sourire au coin avant d’hausser les épaules. Ainsi va la vie. Elle n’accepte pas ce qu’elle a fait, elle a été faible mais l’être humain est faible alors au final ce n’est pas grand-chose. Je penche la tête sur le côté et la regarde avec mon sourire moqueur sur le visage. Mais c’est tout ce que je voulais avec toi… Tu ne t’imagines pas que j’aurais voulu plus que cela. Nan, c’est pas du tout mon kiff ce genre de chose alors oui, j’ai réussi à t’avoir d’après moi. dis-je avant de rire. Cela n’allait pas lui plaire mais qu’est ce que j’en avais à foutre au final. c’est déjà un bon point si tu craques sur mon sourire, j’ai pas besoin de plus venant de toi. dis-je avant de pouffer de rire de mon côté. Elle a part son corps rien ne m’a vraiment attiré, dommage elle n’est pas moche mais c’est comme cela.

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Je commençais presque à perdre patience de le voir tant jouer avec mes nerfs, gardant constamment ce sourire narquois sur ses lèvres. C'est comme si cet homme était sans sentiment, sans émotion, jouant toujours la carte de l'indifférence et de l'ignorance. "Ainsi va la vie." Il s'en foutait au plus haut point. A croire qu'il cherchait vraiment à me mettre hors de moi, et le pire, c'est qu'il y arrivait aisément. "Mais c’est tout ce que je voulais avec toi… Tu ne t’imagines pas que j’aurais voulu plus que cela. Nan, c’est pas du tout mon kiff ce genre de chose alors oui, j’ai réussi à t’avoir d’après moi." Je fronçais les sourcils à ces dires, le trouvant de plus en plus pathétique à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. "Je ne m'imagine rien du tout, il n'y a rien à imaginer d'ailleurs. Ne penses pas un seul instant que j'attendais autre chose de toi, je ne comprends même pas comment j'ai pu céder." Il m'en fallait beaucoup pour que je regrette ce genre de chose, mais il l'avait clairement cherché en me provoquant sans arrêt de la sorte. "C’est déjà un bon point si tu craques sur mon sourire, j’ai pas besoin de plus venant de toi.." Il m'énervait à toujours avoir quelque à chose à dire pour me contredire, s'en était presque affolant. "On dirait que ça t'amuse, d'être piquant comme ça et de faire le gars qui s'en fout de tout." Il ne me donnait même pas envie d'apprendre à le connaître et de laisser ma rancoeur de côté, pas de cette manière en tout cas.

J’aimais particulièrement faire chier mon monde, surtout elle en ce moment. Je n’aimais pas spécialement les filles qui n’assument pas, quand on fait une connerie on lève la tête haute et on avance tout en assumant mais ce n’est pas dans sa façon d’être à croire… Comme c’est dommage. On est tous les deux sur la même longueur d’onde alors, tu me rassures j’avais presque cru que tu m’imaginais déjà comme le prince charmant. dis-je avant de pouffer de rire doucement. Je rigolais bien sûr, j’étais tout sauf un prince charmant et je ne pense pas pouvoir l’être un jour ou alors il faut que la fille soit vraiment très spéciale. Est-ce que cela m’amusait d’être un connard ? Disons que cela me protégeais plutôt mais elle n’a pas besoin de le savoir non plus donc. Je lui fais un sourire avant d’hausser les épaules. C’est amusant par moment, surtout quand on répond à chaque fois que je lance un pique. C’est assez distrayant. dis-je en penchant la tête sur le côté tout en la regardant. Ouais, elle m’occupait, c’est plutôt un bon point pour elle.