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don't blame it on me (Jade)

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Il avait encore quitté Jade en mauvais termes. Il aurait dû aller la voir, mais au regard de la conversation par SMS qu’ils avaient eue, il avait préféré stopper l’hémorragie en ne s’y rendant pas. Ca avait été apparemment la pire erreur de la journée parce qu’elle lui avait fait un scandale, et qu’il était loin d’imaginer les proportions que cela allait prendre. Jacey se sentait vulnérable avec Jade, parce qu’il ne parvenait pas à se sortir des situations, il avait l’impression que l’avocat n’existait plus quand il lui faisait face, et il devenait très facile à blesser, et prenait la mouche pour un oui ou pour un non. Ca lui était difficile de se sentir toujours en mauvaise posture et d’être incapable de réagir. Il aurait préféré que la demoiselle ne lui fasse pas cet effet-là, mais en fait, il y avait une explication plausible à ce comportement : il l’aimait, il était donc incapable de réagir face à elle parce qu’il ne voulait pas la perdre. Et depuis la précédente rupture, Jacey avait sombré, c’était comme s’il lançait des coups d’épée dans le vide et qu’il se battait à blanc. Leur conversation par SMS n’avait eu ni queue ni tête, et Jacey était donc parti rejoindre des amis à lui pour faire du Half-Pipe, sur sa planche de snowboard dernier cri, flambante neuve. Il avait besoin de s’aérer la tête, de respirer, mais Jade restait imprimée à l’encre indélébile dans son esprit. Il cherchait à le dissimuler, mais il était affreusement contrarié qu’elle ait décidé une fois de plus de le mettre à la porte. Pourtant souriant au possible, il lançait des défis en tous genres aux autres gars qui avaient l’air motivés, mais qu’il surclassait tous sans exception. Jacey adorait faire les figures, et il tentait toujours plus d’enchainements, pour se faire valoir notamment. Et puis, il eut ce défi lancé, où on lui demandait d’effectuer un Double Mac Twist 1260. Une figure jugée comme dangereuse, mais Jacey ne reculait jamais devant aucun défi. Il se lança dans le pipe pour prendre de la vitesse, et une fois qu’il sentit être dans de bonnes conditions il se lança pour effectuer le saut. L’exécution était parfaite, jusqu’à la retombée. Jacey avait mal jugé la position du sol par rapport à lui, la distance était trop maigre pour qu’il ait le temps de bien se repositionner, et il chuta lourdement sentant sa jambe craquer, tombant dans le mauvais sens. Et là, il vit les étoiles. Une douleur telle qu’il en arrêta de respirer un instant. Il n’osa pas regarder, Il avait compris et crispé au possible, il était incapable d’alerter qui que ce soit. Heureusement, bien que paniqué, un des gars crut bon d’appeler les secours, les autres étaient tétanisés. Il avait de la difficulté à respirer, et puis il tomba dans les pommes. Il se réveilla dans l’ambulance, et sombra à nouveau très vite. Une fois à l’hôpital, on lui indiqua qu’il fallait l’opérer, qu’il avait une fracture du tibia-péroné (maintenant appelé fibula pour les fou d’anatomie) mais que ça devrait bien se remettre avec beaucoup de repos et de la rééducation dans un second temps. Il ne manquait plus que ça pour lui rendre la vie merveilleuse. Après l’opération, on lui demanda s’il y avait quelqu’un à prévenir dans les environs qui pourrait s’occuper de lui, et malgré leur dispute, Jacey n’eut qu’un seul nom en tête. « Jade, Jade Gauthier. Son numéro c’est celui-ci. » Il montra le numéro de téléphone et une infirmière s’occupa de contacter Jade. Il espérait qu’elle allait venir. Parce qu’il se rendait compte que sans elle, il était tout seul, il n’avait personne pour venir à sa rescousse. Il avait bien sa sœur, mais elle s’inquièterait plus que de raison, et il n’avait pas envie qu’elle alerte les parents. Et puis il fallait le dire, c’était le seul moyen qu’il avait trouvé de se rapprocher de Jade après leur altercation de cet après-midi, d’autant plus qu’il la savait avec Angie et ça ne lui plaisait pas. Viendrait-elle ? Ca c’était toute la question. Il n’y avait plus qu’à attendre. Il avait échappé au pire accident, mais il craignait de ne pas échapper aux remontrances de Jade qui aurait deux fois plus de raisons de lui en vouloir.
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w/ Jacey :heaart:  

Je n'en pouvais plus des disputes qui ne rimaient à rien. J'avais certainement atteint le point de non-retour et tout ce que venait de me balancer Jacey en pleine figure, tout ça parce que je ne lui avais pas dit son cadeau, m'avait fait péter les plombs. Il n'était plus du tout le même depuis notre réconciliation, suite à notre retour de Thaïlande. C'était un homme plein de rancœurs, de colère, de déception envers moi. Il ne m'avait rien dit, jusqu'à aujourd'hui. Ça avait pété, tout simplement et sans aucune raison. Je n'avais pas supporté ce qu'il m'avait dit et pourtant, je voulais quand même le voir, jusqu'à ce qu'il annule, ou plutôt, repousse notre rendez-vous pour au final aller skier ou faire je ne sais quelle connerie avec des potes à lui. Je passais au second plan alors qu'au départ, je me trouvais au premier. Il m'avait envoyé un message pour me demander si je n'avais rien de prévue. Il m'avait proposé d'aller au restaurant avec lui et au final, il avait envoyé tout ça valser d'un revers de la main. C'était comme si je n'étais absolument rien à ses yeux ou alors, une greluche, disponible pour lui, quand il en avait besoin. Je pensais vraiment être son tout, sa moitié, la femme qu'il aimait, sa meilleure amie, mais ce n'était apparemment pas le cas. Je m'étais trompée sur toute la ligne. J'avais demandé à Angie de venir me voir. Je ne voulais pas rester seule et pour le moment, je n'avais aucune envie de voir Nolwenn. Je savais qu'elle me dirait que j'avais bien fait de rompre avec lui, que c'était un enfoiré de première, qu'elle avait raison depuis le début et je n'avais pas besoin d'entendre tout ça. J'avais juste besoin de quelqu'un avec qui rire, parler, m'amuser et ne plus penser à Jacey. J'avais trouvé cette personne en Angie, toute la soirée et pour une fois, je n'avais pas eu besoin d'alcool pour tout oublier, juste elle et j'oubliais le reste. Elle m'avait aidé à faire la valise de Jacey. Dedans, j'y avais balancé toutes ses affaires, ainsi que le collier que je portais tout les jours depuis qu'il me l'avait offert. Ce collier qui voulait tout dire. Avec ce magnifique pendentif 2J. Nous deux, tout simplement. Je l'avais retiré et mit dans la valise à contrecœur, accompagné du fameux cadeau. La plus belle gourmette que j'avais trouvé chez le bijoutier, avec Jadey gravé dessus. Un ship de nos deux noms qui n'avait plus aucune signification à présent. C'est le coeur lourd que j'avais refermé la valise, avant de la déposer devant la porte de la chambre, mais à l'intérieur. Je ne voulais pas quelqu'un passe et la vole alors, j'allais attendre son retour, afin qu'il puisse la récupérer. J'avais tenté de penser à autre chose et même si Angie parvenait à me faire sourire, je n'arrivais pas à m'enlever Jacey de la tête. Il était trop ancré en moi pour que je l'oublie en un claquement de doigt. Comment envoyer valser aussi facilement le seul homme qui représente absolument tout à vos yeux ? Celui que vous osez considérer comme étant l'homme de votre vie ? J'y arrivais pas. J'avais finalement fini par lui dire que j'allai tenter de dormir. Elle s'en alla en pensant que j'avais réussi à aller dans les bras de Morphée mais ce n'était pas le cas. Je pleurais. Sincèrement, j'étais au plus mal. Je n'en pouvais plus, j'étais à bout, tout simplement. J'avais la sensation de me noyer, de me noyer dans mes larmes et je ne savais pas comment faire pour avoir de nouveau pieds. Et mon téléphone se mit à sonner. Au beau milieu de la nuit. Je ne connaissais pas le numéro mais je répondais quand même et en entendant ce que me disait la personne, à l'autre bout du téléphone, je me mis à trembler. Je lâchais mon téléphone, ne pensant qu'à une chose, retrouver Jacey. Un accident. Une opération. Je pleurais d'avantages. Je m'habilla rapidement, prenant le chemin le plus rapide jusqu'à l'hôpital. En arrivant, je me précipitais à l'accueil des urgences, demandant dans quelle chambre se trouvait Jacey Brooks et on me l'indiqua. Je n'avais jamais marché aussi vite de toute ma vie. En arrivant devant la chambre que l'on m'avait indiqué, je ne réussi pas entrer directement. Je m'arrêta quelques instants, m'adossant au mur et là, je me laissa tomber le long de celui-ci, pleurant autant que je le pouvais. Je m'en voulais énormément. Je me sentais responsable de ce qui venait de lui arriver. Je me demandais comment j'aurai fait s'il n'avait pas survécus à tout ça. Et après de longues minutes, je me relevais, séchant mes larmes. Je devais certainement avoir les yeux rouge écarlate. J'ouvrais la porte de sa chambre et... Et je restais sans voix. Il était allongé sur son lit d'hôpital, après une opération qui avait certainement dut être éprouvante pour lui. Je m'approcha lentement de son lit, de lui. Je posa ma main sur la sienne, remontant lentement jusqu'à son épaule où se trouvait la marque de la morsure. Je soufflais doucement face à cette vision. Je repensais à ce qu'il s'était passé en Thaïlande... Je remontais lentement ma main le long de sa joue. « Jacey, je... ». Je n'arrivais pas à aller au bout de ma phrase. Une larme se mit à couler le long de ma joue, suivie par le reste du groupe. C'était la première fois que je pleurais devant quelqu'un. Devant lui.
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La porte s’ouvre enfin sur une Jade qui a l’air très fatiguée. Epuisée même. En fait, elle semble aussi meurtrie, le regard en dit long sur son état. Il ne pensait pas qu’elle viendrait. Il pensait qu’elle lui en voulait tellement pour ce qu’il lui avait dit qu’elle n’oserait même pas prendre de ses nouvelles. En fait, ses mots avaient dépassé sa pensée. Il aurait voulu lui dire autre chose, mais à chaque fois qu’ils se disputaient, Jacey perdait la raison et le fil de ce qu’il voulait dire s’enfermant dans un entêtement certain qui le poussait à vouloir se protéger et à avoir toujours raison. Il éprouvait certes des sentiments contraires envers Jade, parce qu’elle l’avait blessé, et pas seulement physiquement, elle avait touché à son égo, et ça, il avait eu du mal à le supporter. Mais il n’avait pas souhaité déraper et en arriver à une nouvelle rupture. C’était comme si leurs sentiments ne leur permettaient plus d’y croire, que malgré l’amour que l’un portait à l’autre et inversement, ils étaient incapables de retrouver un semblant de stabilité. Alors, plutôt que de pleurer sur son sort et de ce qui était advenu de sa jambe il avait tout de suite positivé et il s’était imaginé qu’elle viendrait pour lui, qu’ils se réconcilieraient, et que tout partirait du bon pied. Jusqu’à ce qu’il en vienne à la conclusion qu’elle ne viendrait pas parce que l’infirmière avait raccroché sans avoir de réponse. Jade avait surement raccroché. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire qu’il se soit fracassé la jambe ? Elle pourrait se dire qu’il l’avait bien mérité, s’il était venu la récupérer pour l’emmener au restaurant, il n’aurait pas chuté en snowboard comme un débile et il ne serait pas là dans son lit en train de ruminer parce qu’il allait trouver le temps long. Six mois sans danse, sans sport, réduit à marcher avec des béquilles, à la merci de quelqu’un. C’était tellement réducteur. Il ne ferait pas bonne figure au cabinet avec ses béquilles, on dirait de lui qu’il serait un avocat bancal. Il voyait tout ça venir, et il désespérait le regard perdu dans le vide. Jusqu’à ce qu’il sente la main de Jade saisir la sienne. Il savait que c’était elle, parce qu’il connaissait ses doigts par cœur. Elle remonta le long de son bras, jusqu’à sa joue, et il tourna la tête dans sa direction, le regard plein d’espoir. « T’es venue. » Il lui sourit comme il put, la douleur s’était atténuée avec les anti-douleurs, mais il était encore légèrement shooté aussi. De plus, il ne savait plus comment se comporter avec elle. Alors il souffla doucement : « Merci. » Et puis, de sa main non perfusée, il saisit celle de Jade qui venait de fondre en larmes d’un coup d’un seul, et il se sentit responsable. Il ne l’avait pas vue pleurer une seule fois en deux ans, du moins pas avec tant de détresse. Il tira doucement sur sa main pour l’attirer contre lui, en se décalant comme il le put avec sa jambe tendue dans le lit. « Pleure-pas s’il te plait…Je suis désolé. » Désolé, il ne savait pas bien de quoi, peut-être s’excusait-il pour ses messages assez désagréables, ou peut-être s’excusait-il de l’avoir réveillée en pleine nuit. Tout était flou pour lui, aussi bien que l’état de leur relation en fin de compte. « Je suis vraiment trop nul, j’ai loupé mon atterrissage… » Souffla-t-il en réprimant un rire. Il valait mieux en rire qu’en pleurer mais il était bel et bien démoralisé de la tournure qu’avait pris sa vie ces derniers temps. Mais Jade était là. Parce qu’elle s’était démerdée pour venir alors que ses amis Canadiens eux avaient foutu le camp, de crainte d’être tenus pour responsables de la chute de l’avocat. D’ailleurs, ils n’auraient peut-être pas dû se faire la malle ainsi, il pourrait le leur faire payer. Il ajouta d’ailleurs : « Tous des lâches les Canadiens, y en a pas un qui est resté avec moi, heureusement que t’étais là. » Il avait l’impression de faire un monologue pour combler les blancs, parce qu’il ne savait pas comment réagir par rapport à elle. Une rupture par SMS était-elle à prendre en compte ? Il continuait de meubler pour faire la conversation : « Je vais plus pouvoir danser et faire du basket pendant au moins six mois…Fais chier. » C’était le cadet de ses soucis à présent. Le plus important était de récupérer Jade. Le regard de Jacey bifurqua vers la porte, une question lui brûlait les lèvres et il avait besoin de savoir si elle était venue seule. « Elle est pas là l’autre ? » Il parlait bien évidemment d’Angie.

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En recevant cet appel, je n'avais pas hésité une seule seconde. Je veux dire, qu'il se soit comporté comme le dernier des crétins ou le pire des salauds, c'était l'homme que j'aimais par dessus tout et je ne pouvais pas le laisser seul à l'hôpital, après une opération, la jambe dans le plâtre. Je ne sais pas, ça ne se fait pas vraiment. Au fond, je m'étais posée plusieurs fois la question. N'avait-il pas demandé à l'infirmière de m'appeler tout simplement pour ne pas réveiller Maddison ou l'inquiéter ? Ce qui voudrait dire que je n'étais qu'une roue de secours, celle qu'on appel encore une fois en 2nd, quand on ne sait pas qui appeler d'autre. Je n'arrêtais pas de me dire tout un tas de choses aussi connes que celle-là en me rendant à l'hôpital. Je me disais que s'il n'avait pas prit stupidement la mouche à cause d'un cadeau, il ne serait pas dans cet état. Sincèrement, je ne comprenais pas ce que j'avais bien pu faire d'aussi mauvais, d'aussi énervant pour qu'il se mette dans un tel état. Comme s'il n'avait pas l'habitude que je parle avec ironie ou désintéressement. Je ne sais pas, il m'a connu ainsi. J'avais fini par comprendre qu'il avait garder beaucoup trop de choses au fond de lui depuis que je l'avais quitté en Thaïlande. Il m'en voulait et ne m'avait rien dit. Il avait suffit d'un petit rien pour qu'il explose et me balance tout en pleine figure. La culpabilité m'avait rongé de l'intérieur dès le moment où j'avais posé le pied dans l'enceinte de l'hôpital. J'avais fondu en larme avant d'entrer dans sa chambre. Je ne savais pas quoi lui dire, quoi faire face à lui. Je savais que je perdrais mes moyens une fois devant lui. Mais je tentais de me ressaisir avant d'entrer dans la pièce où il était seul, seul avec sa jambe dans le plâtre. Une fois devant lui, j'avais posé ma main sur la sienne, remontant le long de son bras jusqu'à arriver à sa joue. Je me mis à pleurer à chaudes larmes en repensant à tout ce qui s'était passé aujourd'hui et il m'était impossible de parler. J'avais amener avec moi le malaise en personne. Alors il parlait, pour que l'on ne reste pas là, à se regarder dans le blanc des yeux, pendant de longues minutes. Puis je pleurais alors, il fallait bien que quelqu'un parle et il s'était dévoué. Il me demandait de ne pas pleurer, chose impossible pour le moment. Il m'expliquait ensuite qu'il avait loupé son atterrissage. J'avais raison, c'était cette activité stupide qui l'avait amené jusqu'ici. Mais j'étais responsable de sa décision. C'était à cause de moi qu'il était allé s'amuser avec des canadiens qui l'avaient apparemment laissé seul. 6 mois, 6 longs mois où il ne pourrait plus faire ce qu'il aimait. J'étais tout contre lui, ma main dans la sienne et il me demandait si Angie n'était pas là. Ça faisait des heures qu'elle n'était plus avec moi, tout comme lui d'ailleurs. « Non, il n'y a que nous deux, comme ça aurait dut l'être depuis longtemps ! ». J'avais laissé trop de monde se mettre entre nous. Mes amis comme les siens et ça nous avait détruit. Je séchais mes larmes avant de reprendre. « Je suis désolée de ne pas t'avoir fait confiance, d'avoir mit fin à la plus belle histoire que j'ai eu ! ». Depuis son accident, depuis le message où j'avais dit que je ne voulais plus de lui plutôt, il devait sûrement penser qu'il m'avait perdu et que je n'étais là que parce que je le devais. Je ne savais pas si il avait peur de me perdre ou pas. En tout cas, c'était mon cas le concernant. J'avais peur de le perdre, de perdre une partie de moi. « Ce qu'on était au début me manque vraiment, tu me manques Jacey ! ». J'en avais déjà dit assez, je n'arrivais pas à aller plus loin.
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Leur histoire s’était compliquée. On disait souvent que le cap des deux ans est le plus difficile à passer, que bon nombre de couples se séparent arrivés à ce moment charnière de leur vie. Jacey ne voulait pas passer à autre chose. Parce qu’il ne voyait pas Jade comme une simple petite amie, une simple amourette de jeunesse. C’était bien plus que ça. Ce qui lui posait problème c’est qu’il ne parvenait pas à se comporter en ce sens et qu’il continuait à vouloir s’amuser malgré tout. C’est comme Peter Pan qui drague Wendy alors qu’il a la Fée Clochette sous les yeux. Pourquoi ressent-il ce besoin de non-exclusivité ? Peut-être a-t-il besoin de se savoir désiré, car quand tout est acquis, où est le fun dans la vie ? Pourtant, il pouvait plaisanter avec Jade. Avant de se lancer dans une relation, ils avaient été très proches, une vraie amitié s’était forgée et ils se connaissaient par cœur. L’évidence avait suivi en franchissant un cap qu’ils appelaient si bien l’amour. L’amour avait découlé d’une amitié forte et pourtant fulgurante. Et depuis deux ans, la vie de Jacey ne se résumait qu’à Jade. S’il était contrarié, c’était à elle qu’il se confiait, s’il avait besoin d’affection, c’était vers elle qu’il se tournait. Il n’y avait qu’elle dans sa vie, et à un moment donné c’était peut-être aussi ce qui l’avait gêné. Pour autant, il ne parvenait pas à accepter les ruptures. D’ordinaire il saisissait l’occasion de la rupture comme une opportunité d’aller voir ailleurs, de s’amuser, de voir autre chose, mais plus maintenant. Parce qu’elle avait pris trop d’importance et qu’à agir comme il le faisait, il avait peur qu’elle finisse par faire pareil, et qu’elle aille voir ailleurs. La savoir dans les bras de quelqu’un d’autre le répugnait. Et pourtant, c’était bel et bien ce qu’il lui infligeait. Jacey finirait peut-être par lui dire la vérité, qu’il n’avait pas été irréprochable, qu’il s’était rapproché de Silvia plus que de raison, et qu’il avait même apprécié entretenir cette pseudo relation. Mais à l’heure actuelle, il ne se sentait pas d’attaque de lui confier quoi que ce soit. Les choses n’étaient pas au beau fixe, et se confier sur ses agissements ne feraient que l’éloigner. Jade admit qu’Angie n’était plus là depuis un moment, et il se contenta d’acquiescer, comme s’il refusait de s’imaginer ce qui avait pu se passer entre elles. C’était dur de se dire qu’elle pouvait résister aux appels de différentes personnes qui la sollicitaient, mais elle avait l’air bien plus sincère que lui sur ce point. Baissant la tête, il laissa échapper un soupir, tournant son visage vers le sien pour s’excuser véritablement. « Je suis désolé amour… J’aurais pas dû m’emporter comme je l’ai fait. J’ai été puni faut croire… » Il avait reçu une punition assez difficile à digérer. Il était en train de perdre Jade, il avait laissé sa jambe sur les pistes, et il allait devoir se passer de ses passions pendant un long moment. Le moral en avait pris un coup. Il marmonna presque dans sa barbe, quand Jade lui disait qu’elle avait eu tort de mettre un terme à sa plus belle histoire : « Tu peux encore l’avoir… » Cette belle histoire n’était pas terminée, mais il fallait bien qu’ils y mettent du leur tous les deux. Elle disait qu’elle regrettait leurs débuts, l’innocence de leur amour naissant, de la simplicité de leur relation. Là tout leur apparaissait insurmontable, parce que c’était devenu sérieux, et que la période des choix n’était pas propice au bonheur chez Jacey. Il détestait choisir. Grimaçant légèrement, il avoua être dans le même cas, mais une discussion s’imposait aussi. « A moi aussi. Mais je pense qu’il faudrait qu’on discute sérieusement. Parce qu’on n’en est pas arrivés là pour rien toi et moi. Je… de toute façon je crois que tu vas être missionnée par le chirurgien. Il a dit que dans les premiers temps il fallait pas que je force trop, donc je pourrais pas conduire…Faudra que tu viennes dormir à la maison et que tu m’emmènes à la fac. Je vais pas demander ça à quelqu’un de l’appart, ils m’enverront me faire foutre. » Il était passé du coq à l’âne, parce qu’au fond de lui, il était incapable de l’avoir cette discussion sérieuse. Il était trop bien là contre elle, il n’avait pas envie qu’elle s’en aille, alors il repousserait l’échéance autant qu’il le pourrait. « Enfin, si t’en as envie, bien sûr. » Bien qu’il espérait qu’elle dise oui, parce que sans elle il était perdu, et qu’il voyait mal Madison s’occuper de lui 24/24, elle en aurait vite marre, et il n’avait rien à gagner avec sa sœur, alors que là, il pouvait regagner le cœur de Jade.
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Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il s'excuse. Après toutes les saletés qu'il m'avait balancées à la figure, je pensais qu'il voudrait que je m'excuse pour ce que je lui avais fait. Comme, l'avoir humilié en public ou encore, l'avoir gravement mordu à l'épaule. Je pense qu'il m'en voulait surtout d'avoir rompu alors qu'il ne m'avait pas trompée avec l'autre espèce de Mather digne de faire les trottoirs. Cette fille me provoquait. Comme si avoir gâcher la plus belle chose qui me soit jamais arrivé, avoir réussi à m'éloigner de l'homme de ma vie ne lui suffisait pas, elle s'amusait à me rendre folle, à me provoquer, à être très proche de Jacey en ma présence. En effet, je ne supportais pas que l'on s'approche trop de lui. Je savais que j'avais de la chance d'être avec cet homme. Il est tout simplement parfait et les autres le savent très bien. « Non, ne t'excuse pas ! ». Il était à cran à cause de moi alors à quoi bon s'excuser. Même si, dans un sens, je me disais qu'il avait raison et qu'en effet, il avait été puni. Puni par on ne sait quelle divinité là-haut, pour avoir osé me dire de telles choses. Sincèrement, je ne le pensais pas capable de me parler ainsi. Moi, ça devenait une habitude, j'étais pas forcément polie, mais alors lui. Je ne comprenais pas trop. Puis, en y réfléchissant bien, je ne me voyais pas lui dire Ouais, tu l'as bien mérité, il ne fallait pas me poser un lapin et m'envoyer me faire foutre ! En apprenant pour l'opération, pour l'hospitalisation, sa jambe dans le plâtre, j'avais eu terriblement peur pour lui, peur de le perdre, peur qu'il ne puisse plus jamais faire ce qu'il aime, peur de ne plus jamais retrouver l'homme que j'aime aussi. Je ne savais pas vraiment s'il l'avait mérité ou pas. J'étais perdue. Pour ne pas changer. « T'en es sûr ? ». Je me sentais un peu obligée de lui poser la question. Je veux dire, il n'en pouvait plus. Il était triste, en colère contre moi. Est-ce que j'allai vraiment retrouver le Jacey du début ou, est-ce qu'il y aurait encore et toujours cette colère et cette rancoeur au milieu, entre nous qui l'empêcherait de redevenir celui qu'il était avant ?... Puis là, je restais sans voix, un peu sur le cul en faite. Il voulait que l'on discute de nous et à peine s'était-il lancé dans le sujet qu'il avait dévié vers un autre sujet de conversation. Mais comme il venait lui-même de le dire, on allait passer beaucoup de temps ensemble alors je trouverai facilement une occasion de lui balancer ça à la figure, au moment où il s'y attendra le moins. « T'as pas à leur demander ça de toute façon. C'est à moi de m'occuper de toi. Par contre, y'a un hic... je sais pas conduire ton bolide ! ». Sa voiture était un peu effrayante, imposante et j'avais peur de cartonner avec ça. Je n'y étais jamais entré du côté conducteur. Je ne savais pas ce que ça faisait d'être au volant d'un tel véhicule... En disant ça, j'avais répondu à sa question. Bien sûr que je voulais prendre soin de lui. L'avoir à mes côtés pendant 6 mois. J'espérai que toutes ces semaines ensembles nous permettrait de redevenir ce que l'on était auparavant.
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C’était à se demander comment ils faisaient pour rester ensemble. A force de rompre et de se remettre ensemble, une certaine rancune s’installait entre eux. La jalousie était omniprésente, ni l’un ni l’autre n’acceptait de voir l’autre moitié en compagnie de personnes de sexe opposé, voire de même sexe dans le cas de Jade et Angie qui avait le béguin pour elle. Et toujours ils se disputaient. Inlassablement. C’était comme si chaque dispute constituait une virgule dans leur histoire. Etre ensemble n’était pas suffisant, il fallait ajouter du piment sans arrêt quitte à se brûler et se faire souffrir pendant de longues journées. Les disputes étaient d’ailleurs de plus en plus intenses. Jacey avait l’impression de s’être perdu en chemin, d’avoir perdu leur essence, ce pourquoi ils s’aimaient. Et ça rendait le jeune Brooks à fleur de peau. Il doutait de beaucoup de choses, et à force de titiller leurs égos, ils en venaient à dire des choses monstrueuses qui faisaient que leur lien indestructible s’effilochait et arrivait presque à un point de non-retour. Et il craignait de la perdre pour de bon. Jacey se savait responsable dans la plupart des disputes. Jade était une personne merveilleuse, et elle était tellement amoureuse qu’à chaque fois qu’il lui reprochait quelque chose, ça sonnait faux. Elle ne pouvait être comme il la dépeignait lorsqu’il était en colère, parce qu’elle était trop bien pour en arriver là. Elle ne l’avait jamais trompé, et il ne pouvait pas en dire autant. Quel monstre était-il pour se comporter de la sorte alors qu’il avait trouvé la perle rare ? Il ne le savait pas lui-même. En revanche, ce qu’il voyait là, c’est que Jade lui pardonnait toujours très vite ses accès de rage, ses pertes de patience. Elle semblait tout balayer du revers de la main, même quand elle souffrait, et si c’était admirable, il ne supportait pas la voir se battre sans relâche contre les châtiments qu’il lui infligeait. Son comportement était tellement paradoxal : Jacey était une personne des plus contradictoires. Il savait qu’il possédait déjà le plus beau des trésors, mais il ne souhaitait pas l’emporter maintenant, il voulait d’abord profiter des autres. Ce n’était pas ce que Jade souhaitait, et ça se voyait dans son comportement. Elle idéalisait tellement leur relation qu’elle en venait à lui demander s’il était sûr de lui, si cette belle histoire pouvait se poursuivre. Bien sûr qu’il en était certain, mais évidemment il ne la percevait pas de la même façon. Dans sa belle histoire, il existait des zones d’ombres. Ce qui ne l’empêcha pas de déclarer sa flamme à Jade : « Mon amour, si je t’ai pas dans ma vie, elle n’a aucun sens. » Il avait beau lui avoir dit des insanités, elles s’envolaient aussi vite qu’il les avait prononcées. Il avait juste voulu la blesser parce qu’elle avait réussi à le toucher, et qu’il ne l’avait pas toléré. Et comme il l’avait annoncé, ils avaient besoin de discuter, mais il ne se sentait pas l’âme d’un pourfendeur trop groggy pour mettre les choses à plat, il avait juste besoin de se reposer, de respirer. Jade venait d’affirmer qu’elle tiendrait son rôle, qu’elle s’occuperait de lui pendant tout son temps de convalescence, ou du moins les premiers mois, car il était persuadé qu’il récupèrerait bien plus vite que ce qu’on lui annonçait. Jacey se mit à sourire à l’entente de la deuxième partie de phrase de la franco-anglaise. Il eut même un petit rire, et il essaya de s’asseoir dans son lit, grimaçant légèrement de douleur. « C’est pareil que les autres voitures, je te la règlerais en boite automatique normale, t’auras pas de souci avec. Elle peut rouler tranquille aussi ! » Mais de la conduire allait forcément lui manquer. Fixant Jade du regard, il arriva à une conclusion plutôt facile, mais importante. « Tu dois être fatiguée, viens-là si tu veux. » Il se décala pour lui faire une place. C’était bien loin de ressembler à son lit spacieux, ce n’était pas très confortable, mais il préférait qu’elle dorme dans un lit plutôt que sur une chaise, et à ses côtés c’était encore mieux. « Au fait…je sais où il est le restaurant. On pourra y aller demain. » C’était une manière de se rattraper, de lui demander une nouvelle fois pardon d’avoir gâché un de leurs moments à deux.
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