Sound of silence

ft. stefan

   

« on m'avait pourtant prévenue, non ? »

Je ferme mon manteau et entame mon chemin pour rentrer à l'université. Il fait un froid de canard, ici. Tout en marchant, je défais mon chignon, pour laisser s'échapper mes longs cheveux roux. Ereintée, je pousse un soupir, et de la fumée blanche s'échappe de mes lèvres rosies par le froid. Il commence à faire nuit, et je frissonne à chaque petit bruit. Je n'aurais pas dû sortir de ce bar aussi tard, on me l'a si souvent répété ! "Khloe, tu sais qu'il y a des fous furieux partout !", me répétait-on. Et moi, je me prends déjà pour une adulte alors que je ne suis qu'à l'université. J'accélère le pas, tout en essayant de ne pas penser à ce qui pourrait m'arriver dans ces ruelles sombres remplies de toxicos. Le soleil tombe, et il fait complètement nuit. Je sursaute lorsque les lampadaires se mettent en route, avant de me rendre compte que c'est débile, que c'est programmé tout les soirs, que non il n'y a personne, qu'on est en hiver, que personne ne se balade dans les rues le soir, et encore moins les toxi... Soudain une ombre noire apparaît devant moi, et je pousse un cri. Toute tremblante, je m'excuse. "Euh.. Désolée, je ne vous avais pas vu arriver..." Je me mords la lèvre inférieur, et je deviens aussi rouge qu'une tomate. "Encore désolé, monsieur." Aucune réaction. Quand j'essaie de passer par le côté droit, l'homme se met devant moi, et je deviens livide, la bouche prête à pousser un cri strident.
   

   

code by ORICYA.

La nuit avait à peine commencé mais mes petits sachets de drogue se vendaient comme des petits pains et je m’étais déjà amassé une véritable petite fortune. J’eus un petit sourire amusé en me rendant compte qu’à ce rythme, la moitié de la fac devait être consommateur de drogue. Ce qui m’arrangeait mon business sans le moindre doute. Je finis par me retrouver à court de stock et je me décidais donc à rentrer chez moi avant de sortir pour aller zoner quelque part à la recherche d’une petite proie que je pourrais baiser cette nuit avant de la jeter comme une serviette sale quand j’en aurais finis avec elle… Je soupirais doucement en espérant tomber enfin sur un bon coup parce qu’il n’y avait pas grand monde de bien potable dans cette foutue fac ! Ou alors j’étais terriblement difficile, ce qui était tout aussi possible. Je finis par emprunter une petite ruelle et je vis une jeune femme qui se fit rentrer dedans, ou qui rentra dans un homme à qui je venais de fournir une bonne dose d’héroine… et visiblement il se l’était déjà injectée si j’en jugeais par sa façon de gesticuler. Aussi je m’approchais doucement afin de lui dire de lui foutre la paix parce que peut-être je pourrais draguer la jeune femme mais voilà… je reconnus bien vite la petite Khloé… Une jeune femme fort charmante qui étudiait le droit avec moi. Mademoiselle ne m’aimait pas parce que j’étais un mafieux et que son éducation lui disait que la mafia c’était mal et donc pas fréquentable… J’eus un petit sourire en soupirant avant de me tourner vers le toxicoman.

En fait, tu peux y aller mon grand je te la laisse montre lui combien la drogue c’est mal !

J’eus un petit sourire bien sadique, en enfouissant mes mains dans mes poches avant de reprendre mon chemin en sifflottant.

Sound of silence

ft. stefan

 

« on m'avait pourtant prévenue, non ? »

L'homme me prends par le poignet, et j'essaie de me débattre. Il ne marche même pas droit, et ses yeux rouges et bouffis me scrutent avec haine. Mais qu'est-ce qu'il s'est injecté, ce con ? J'entends des pas, et mon coeur se met à battre plus fort encore. S'ils sont deux, je suis finie. Quand je tourne la tête vers l'inconnu qui marche dans notre direction, je pousse un soupir de soulagement. C'est Stefan, un gars qui est en droit avec moi. Il s’approche de nous, et dit à l'inconnu qui me tient le bras de me "foutre la paix". Je souris tristement, même si c'est étrange que lui, réputé pour être un gros maffieux, vienne me sauver. J'entends un soupire de sa part, et me retourne.

En fait, tu peux y aller mon grand je te la laisse montre lui combien la drogue c’est mal !

J'ouvre la bouche pour protester, mais le drogué m'attrape par la taille avant que je puisse crier, et me tire vers les vieux immeubles. Je le griffe au visage, et il me mets sur son épaule, laissant tomber mon sac.

Stefan ! Je t'en prie, tu peux pas me laisser là !

L'homme me serre de plus en plus fort, et je m'agrippe à son cou pour lui faire lâcher prise. Soudain, il me donne une claque, et, sonnée, je tombe sur le macadam crasseux de la petite rue.
 

 

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J'allais avoir un moment de... roh c'est quoi déjà le mot... Mais si vous savez quand on fait quelque chose de gentil, de bien, qu'on vient en aide à quelqu'un, autrement dit le mot que j'ai absolument en horreur... bonté? Ah ouai c'est ça! Donc j'allais avoir un moment de bonté en évitant à une charmante jeune femme de vivre un moment de terreur avec un narcomane complètement défoncé qui allait sans doute la battre, la violer et la tuer, mais pas forcément dans cet ordre-là. Je m'étais approché et quand j'avais vu qui était la jeune femme en question, pouf, je n'avais absolument plus envie de lui venir en aide parce qu'elle ne le méritait clairement pas! La drogue c'est mal, le crime c'est mal, patati patata... Putain... à écouter des gonzesses comme elle, je serais le diable en personne. Bon... si elle me disait ça, je serais plus flatté qu'autre chose! Seulement elle était blessante et ça c'était pas correcte! Alors je la laissais à la merci de ce gros porc immonde et j'allais pour m'en aller quand je l'entendis me supplier et je me stoppais doucement. Je me tournais vers elle et je la vis se faire cogner et jeter comme un vulgaire sac de patates et je soupirais alors que je me rendais compte que je ne pouvais pas laisser à un autre le plaisir de la maltraiter et je revins vers avant de regarder le toxico.

Barre-toi!

Il protesta un peu mais quand je sortis mon arme à feu, il se tira en courant. Je la rangeais avant de sourire doucement.

Dommage pour toi ma belle!

Sound of silence

ft. stefan

 

« on m'avait pourtant prévenue, non ? »

Je rouvre les yeux et tourne ma tête vers Stefan.

Barre-toi!

Il sort son arme à feu, et mon agresseur se barre en courant. Il range son arme et s'approche de moi un peu plus. Pendant un instant, je pense qu'il va me laisser repartir, tel superman. Mais je sursaute lorsqu'il me lance.

Dommage pour toi ma belle!

Les poils de ma nuque se hérissent et je pose mes paumes sur le sol pour me reculer de cet assassin. Je déglutit, et me retrouve collée à un mur d'immeuble. Je me relève, et récupère mon sac tombé à côté. Je le cache derrière mon dos, et je fourre ma main gauche dedans pour essayer de trouver mon téléphone. Mais, je suis tellement maladroite que je le fais tomber devant moi, avant même d'avoir essayé d'envoyer un sms. Stefan se cambre, et le ramasse. Les larmes aux yeux, je l'insulte.

"Tu sais quoi ? Va te faire foutre !"

Je m'avance et lui porte un coup à la tempe.
 

 

code by ORICYA.

[quote="Stefan J. Santiago"]

Je regardais le toxicomane qui détalait en courant sans demander son reste et j’eus un petit sourire amusé et sadique en même temps alors que je me tournais une nouvelle fois face à la belle Khloé… Elle était vraiment très excitante comme jeune femme c’était un vrai plaisir que de lui montrer qu’elle avait parfaitement raison de me détester, moi et tout ceux de mon espèce, à savoir les mafieux. Certaines jeunes femmes étaient très excitées à l’idée de coucher avec des mafiosi, d’autres étaient complètement répugnées à l’idée de se retrouver ne serait-ce que dans la même pièce. Et cette petite rouquine en faisait partie… Alors ouai ce n’était pas bien du tout de faire ce que je faisais et de la torturer mais d’un autre côté c’était tellement drôle… Je m’avançais d’un pas encore vers elle quand je la vis se relever et j’allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose quand j’entends un bruit. En baissant les yeux je constate que la jeune femme vient de faire tomber son téléphone portable à mes pieds et je soupire en me baissant pour le ramasser.

Oh mais oui, je t’en prie, préviens qui tu veux, tu sais ce qu’on dit, plus on est de fous et plus on rit !

Je me redresse calmement en allant pour lui tendre son téléphone quand elle m’assène un violent coup qui vient me taper directement sur la tempe… je vacille légèrement alors que le coup me sonne violemment, des étoiles apparaissant devant mes yeux. Une de mes mains vient sur ma tempe alors qu’une douleur lancinante me fais reculer de quelques pas et je commence à reprendre mes esprits dans une grimace de douceur, relevant les yeux sur la jeune femme dans un regard menaçant…

Hum le petit chaton griffe… à mon tour !

Je m’approche d’elle pour lui coller une violente droite.