GANA † 2015 sera-t-il pire que 2014 ?

Noël était passé, tu t’étais marié avec Swan et tu étais vraiment heureuse d’être ici avec tout tes amis. Cette classe de neige était juste parfaite, tu ne pouvais rêver mieux après cette année plutôt éprouvante. En effet, entre la perte de ton bébé, la disparition de Gabe, ta voiture explosé, ta retombée dans la drogue et toutes ces histoires avec Konrad mais ça c’était devenu habituel, ce n’était pas une réelle bonne année pour toi. Ces petites vacances t’avaient donc fait beaucoup de bien et continuer de t’en faire. En cette fin d’après-midi neigeuse, tu avais décidée de sortir seule pour prendre un bon bol d’air frais de la montagne. Tu avais donc enfilée tout ce que tu avais de plus chaud pour aller te promener tranquillement dans la forêt et peut-être même t’asseoir contre la cime d’un arbre afin de fumer un petit joint. Tu marchais alors pendant quelques heures avant de trouver un endroit parfait. Tu t’asseyais sur le tronc d’un arbre coupé mais en fouillant tes poches tu avais pensée à emmener que tes cigarettes. Tu soupirais donc un coup mais tu allumais une cigarette tout de même. Tu ne l’appréciais pas autant qu’un joint mais c’était quand même ça. Levant la tête vers le ciel, tu voyais que la nuit commençait à tomber et tu décidais de finir ta cigarette le plus vite possible afin de retourner à l’hôtel. Tu te levais, jetait ta cigarette et regardais autour de toi, tentant de retrouver ton chemin. Tu empruntais donc un des deux chemins qui s’offraient à toi sans savoir si c’était le bon. Tu marchais quelques minutes, avant d’entendre le bruit de la neige écrasé derrière toi. « Qui est là ? Si c’est une blague ce n’est pas drôle ! » Tu t’immobilisais, ne voulant pas te retourner et puis d’un seul coup tu te mis à courir manque de chance, une racine d’arbre était que très peu enfouie sous la neige et elle te faisait chuter, de telle que ton pantalon se déchirer et qu ‘un peu de sang apparus sur ta jambe. Tu te retournais et là tu vis une silhouette devant toi.

La classe de neige, c'était vraiment un bon moyen pour trouver des victimes. C'était même encore plus facile qu'à Harvard. Parce que la plupart des étudiants se croyaient en sécurité, ici, au Canada, sans se douter une seule seconde que vous étiez vous aussi du voyage. En même temps, personne n'avait de suspect, de soupçon, c'était plus facile pour se fondre dans la masse. Et aujourd'hui encore, il devrait frapper. Y avait pas de victime prédéfini, par une personne en particulier à attaquer, en somme, fallait le faire au feeling et fallait croire que la chance était de son côté. Un sourire amusé sur les lèvres, il regardait la blondinette qui elle, n'aurait pas vraiment de chance ce soir. Parfois, le jeune homme se demandait si les gens étaient stupide. Se balader tout seul en pleine nuit, c'était pas la chose la plus prudente au monde. A croire qu'elle cherchait vraiment à ce qui lui arrive des ennuis. Il la suivait, doucement alors que la jeune femme finissait par entendre le bruit de ses pas. Elle s'arrêtait et il en faisait de même aimant cultiver cet aspect flippant. Et voilà qu'elle entrait dans une course folle avant de lamentablement tomber par terre. Au final, il n'avait même pas besoin de se presser pour la rattraper et bien vite, il se retrouvait à ses côtés alors qu'elle était toujours allongée dans la neige. Un petit sourire aux lèvres, il se baissait quelque peu l'attrapant par les cheveux pour l'empêcher de tenter de fuir à nouveau. Tu vas ou comme ça ma jolie ?

Le froid tombait, le ciel s’assombrissait et au moment où tu étais encore a terre une main saisissait tes cheveux. Cette poigne était ferme, c’était sans aucun doute la poigne d’un homme. La voix était dure mais elle ne t’était pourtant pas familière. Cet homme te tournait face à lui mais tu ne pu voir son visage. Il se foutait littéralement de ta gueule et sans réfléchir tu lui répondais. « Lâche sale fils de pute ! » Tu tentais de te débattre mais rien n’y faisais, il était bien trop fort pour toi. « Lâche-moi où je crie sale bâtard ! » Ta respiration était haletante, tu avais du mal à respirer et il te faisait mal. Le froid te glaçait le corps alors que cet homme te glaçait le sang. « Mais qu’est-ce que tu veux ? Je n’ai pas d’argent sur moi alors qu’est-ce que tu veux ? » Tu lui crachais sur son visage masqué afin de lui montrer que tu n’étais pas un pauvre animal sans défense et qu’il ne ferait pas ce qu’il voudrait de toi.

Eh, c'est qu'elle était vulgaire en plus. Première, elle tentait de se débattre pour qu'il la lâche mais en plus, elle l'insultait. Et pas qu'un peu. Fils de pute ? Vraiment. Pour ça, elle prenait un coup de pied bien placé dans les côtes. Bâtard ? Il rafermissait sa prise sur ses cheveux tirant un peu plus. Cette fille était une connasse. Jolie mais vulgaire à souhait. J'en ai rien à foutre de ton fric. Et hop, elle lui crachait dessus. Pourquoi est ce qu'elles lui crachaient toutes dessus ? C'était sale et terriblement agaçant. D'un air las, il s'agenouillait utilisant sa deuxième main pour l'attraper au cou. Et si jamais elle s'amusait encore à crier, insulter ou quoi que ce soit d'autre, il sererrait. De toute manière, il était pas là pour être tendre. Bien au contraire. Alors qu'elle essaye d'hurler maintenant, qu'elle essaye juste une fois.

Tu étais prise au piège et tu ne savais même pas si tu allais t’en sortir vivante. Tu tentais de te débattre, tu insultais cet individu qui mériterait de crever, tu lui crachais dessus et tout ce que tu recevais c’est un coup de pied dans les côtes qui te fit horriblement mal mais tu ne disais rien, tu serrais les dents, des larmes finiraient peut-être par couler sur ta joue mais tu tendais également de les retenir. Il resserait également son emprise sur tes cheveux. Il ne voulait pas de ton argent mais que voulais-t-il. « Tu veux quoi alors sale fils de pute ? » Tu serrais un peu plus les dents, avant de regarder légèrement autour de toi. Il fallait que tu t’en sortes vivante et pour ça tu devais essayer de crier à l’aide. Tu savais en plus qu’en montagne il y avait des échos quelqu’un t’entendrait donc. « AU SECOURS ! AIDEZ-MOI ! » Tu t’égosillais mais rien ne semblait y faire et cet homme risquait bien de te tomber dessus.