BACK FOR GOOD ft. Eléo

Et voilà, c'était le grand jour. Le jour J. J'allais enfin rentrer à New York et y retrouver ma famille. Mirabelle et Andrew, ainsi que mon neveu, arrivaient demain, mais ce soir, je dînerai avec mes parents et dormirai dans la Grosse Pomme. J'allais retrouver mes amis d'enfance, j'allais pouvoir vivre dans l'appartement familial de Manhattan, j'allais pouvoir courir dans Central Park, aller à la patinoire implanté dans ce dernier, j'allais enfin retrouver ma ville, mon fief, ma famille et tout ça, pour Noël et le Nouvel an. Je trépignais d'impatience, j'étais vraiment très heureux de rentrer, j'en avais besoin, ils me manquaient beaucoup. Mais en partant, je laissais quelque chose derrière moi. Une petite pousse naissante, fragile, qu'était ma toute jeune relation avec Eléonora. On avait dit qu'on essayerait de se voir hier, mais au final, non, du coup, mon avion décollait à 15 heures et elle aussi, partait pour son sport d'hiver. On ne se verrait donc pas des vacances et il fallait se dire au revoir. Ma valise était prête depuis quelques jours déjà, normalement, c'était mon père qui devait me récupérer à la sortie de l'aéroport. Mais pour l'heure, j'avais envoyé un message à Eléonora pour savoir si elle pouvait avoir un moment pour qu'on se dise au revoir comme il le fallait. Je savais pas trop comment elle vivait le truc, si elle était triste ou non. Personnellement, je ne pouvais pas dire que je l'étais, puisque j'étais vraiment trop impatient de rentrer et que c'était prévu comme ça depuis longtemps, mais il est vrai qu'elle allait sûrement me manquer durant ces 15 jours. C'était même une évidence. J'étais encore à la Quincy House quand je lui envoya un sms « Hey ! Mon avion est à 15 heures, tu veux m'accompagner? On peut se boire un café avant que je ne parte? » J'étais devenu totalement ignorant avec les filles, je ne savais plus comment m'y prendre, je ne savais plus ce qui se faisait ou non. Alors j'essayais, quitte à passer pour un con. Ce ne serait pas la première, ni la dernière fois ceci dit en passant. Je repensais encore à avant hier, je me sentais encore très con pour ça. Ayant sa réponse positive, je sorti de la maison, saluant tout le monde qui était présent et leur souhaitant de bonnes fêtes, puis je descendis dans la rue la plus proche pour hêler un taxi, car oui, je n'avais toujours pas acheté ma nouvelle voiture, je ne m'étais toujours pas décidé et je préférais voir ça après les vacances. Un taxi s'arrêta à ma hauteur, j'engouffrai ma valise dans le coffre et lui indiqua la direction de l'aéroport. Une fois là-bas, je regardais ma montre, il était 13 heures passées, tout juste. Ca n'allait pas être un long moment avec Eléo, mais ça serait toujours mieux que rien, non? Je fis donc la queue pour enregistrer mon bagage, ce qui fut assez rapide, puis je patientais sur l'un des nombreux sièges prévus aux passagers. Je levais les yeux vers les boutiques et je souris. Roh et puis, elle bouderait si elle voulait, j'avais envie de lui faire un petit cadeau. J'avançais donc vers les boutiques et opta pour un cadeau simple, comme elle les aimait. Une rose, une seule. De toute façon, un bouquet entier aurait fané, puisqu'elle partait en vacances aujourd'hui aussi ! Et comme ça, elle pourrait la sécher quelque part, en souvenir, si le coeur lui en disait. Une fois la rose dans la main, sortant tout juste de la boutique dans l'aéroport, je lançais un large coup d'oeil à la foule, regardant ensuite ma montre. On allait vraiment avoir peu de temps. J'avais peur qu'elle ne vienne pas, elle avait peut être un empêchement? Un souci de dernière minute? Je me vis alors commencer à stresser quand tout d'un coup, je la vis au loin. Je souris. Je portais un costume noir, avec une chemise blanche, des chaussures cirées. J'avais une main dans une de mes poches et l'autre tenait la rose, la tête en bas. Je souris à partir du moment où je l'aperçu et je ne la quitta pas du regard, jusqu'à ce qu'elle soit enfin là.

Nous étions aujourd'hui le 20 décembre. C'était le grand, le départ de tout le monde et la plupart des filles dans la CABOT House s'affoler de ne pas avoir fini leur bagage au grand damne des quelque garçon étant venu les aider. Le départ était prévu pour la fin de journée, nous avons encore un peu de temps, et pour ma part, j'avais fini la veille mes bagages, près de mon lit. J'avais hâte d'enfin partir pour m'aérer l'esprit et de profiter de ces deux semaines de vacances avant un boulot acharnée qui m'attendaient. La veille au matin, je m'étais levé tôt afin de me préparer pour ma seconde recherche d'emploi. Je m'étais dit que cela ne serait pas facile mais la chance avait été pour une fois de mon côté. J'avais réussi à trouver un petit boulot dans un bar, près de l'université. Ce n'était pas celui que j'espérais, mais c'était mieux que rien, et avec les pourboires que je pourrais me faire, j'aurai à la fin du mois une bonne paye. Je commencerais donc dès mon retour en janvier. Ça aller être dur, puisqu'il me prendrait uniquement en soirée, mais heureusement, ce ne serait pas sur le long terme, enfin c'est ce que j'espérais.

J'étais à présent assise sur mon lit, ne sachant pas vraiment quoi faire en attendant le départ. Et puis je reçus un message sur mon portable, qui venait de Henri. La veille, étant chacun occupé, nous n'avions pas eu l'occasion de nous voir. Son avion étant à 15 heure pour N.Y, il me proposait de passer le peu de temps qu'il restait en sa compagnie, à l'aéroport. Par chance, celui-ci ne se trouvais pas loin. Il était 13 heure, j'avais largement le temps d'y aller et de rester avec lui jusque son départ. J'appelais donc un taxi, sortant de la chambre en prévenant ma coloc' que je serais revenue avant le départ. Le taxi arrivait quelque temps après, et entrant à l'intérieur j'indiquais au chauffeur la direction à prendre. Sur la route, il y eu quelque embouteillage que je n'avais pas prévu, et j'arrivais enfin à bon port, plus tard que prévu. J'entrais dans le hall, cherchant des yeux ou pouvais bien se trouver Henri. Je ne mis pas longtemps à le trouver, plus loin, il se tenait face à moi, une rose à la main et un étrange sourire sur son visage, il portait comme toujours une un élégant costume, restant classe en toute circonstance. Pour ma part, j'avais enfilais une robe en laine bleu, munit de collant noir et de talon. Heureuse de le retrouver, j'accélérais le pas dans sa direction, jusqu'à être enfin devant lui.

- Tu ne comptais pas partir sans me dire au revoir quand même !

Eléo arriva alors vers moi, d'un pas assez rapide. Elle m'indiqua en rigolant, si je comptais partir sans lui dire au revoir. Je rigolais en répondant :

- Jamais !

Je m'approchais d'elle, passant ma main dans l'arrière de sa nuque pour apporter ses lèvres aux miennes. J'étais un garçon assez grand, ce qui était sûrement chiant pour elle, mais je trouvais qu'on s'assemblait plutôt bien ensemble. On formait un joli couple. Je lui demandais ensuite comment elle allait, tout en lui tendant la fameuse rose que j'avais acheté. J'espérais qu'elle lui plaise, même si il est vrai que la plupart des filles aimaient les fleurs, Eléonora n'était pas comme toutes les autres, puisque je m'étais enfin décidé de sauter le pas, avec elle et aucune autre. Je déboutonnais ensuite le bouton de ma veste de costume, passant une main sur la taille de la jeune femme, lui demandant alors :

- On va se boire un café? J'ai enregistré mes bagages, il nous reste un peu moins de deux heures.

On avança alors vers les escalators éléctriques qui menaient à un bar en terrasse, surplombant l'ensemble du hall et des magasins de l'aéroport. Voilà, d'ici peu de temps, on serait séparé pour 15 jours, sans pouvoir se voir ni se parler comme on le voudrait. Je ne savais pas trop comment cela allait se passer, si on s'appelerait tous les soirs, on alors qu'on se contenterait de messages, on bien un skype? Nous verrions bien je pense, déjà, je lui enverrai un message lorsque j'arriverai à NY et puis ensuite, elle fera sûrement de même quand elle arrivera au Canada aussi. Surtout que le premier soir, on a jamais trop le temps en général, on retrouve ses proches, on s'installe, on dîne, on prend l'apéro et puis hop, la fatigue arrive.

Arrivant auprès de lui, Henri m'embrassait et me tendis une rose, qu'il venait surement d'acheter. Je le remerciais, et apportais la rose à mon visage, elle sentait vraiment bon. J'aimais beaucoup les fleurs, et ce petit cadeau me faisait très plaisir. Me proposant d'aller boire un café, il avait glissé sa main sur ma taille et à présent je le suivais jusqu'au escalator menant à un bar avec une grande terrasse. Je me dirigeais vers une table, m'installent en face de lui. Un serveur ne tarda pas à arrivais et je commandais un cappuccino, et laissais à Henri ce qu'il souhaitait commander.

- J'imagine que tu as hâte de retrouver ta famille ! Tu as déjà acheté les cadeaux de Noël ?

Pour ma part, les cadeaux de Noël pouvaient bien attendre puisque je ne pourrais revoir ma famille pas avant un long moment, je n'avais pas vraiment les moyens d'envoyer tout ça par la poste. Avec un peu de chance, si j'arrivais à économiser assez de sous, je pourrais repartir pour mon anniversaire un Mars, mais au vue de comment se passer les choses, c'était assez mal partie. Mais je ne perdais pas espoir, passer une année sans revenir dans mon pays était impensable pour moi. Pour l'instant, je devais éviter de penser à tout cela, et profiter de l'instant présent qu'il m'était donné avec mon Indiana Jones. Ces 15jours de vacances aller être long, et je ne savais pas vraiment comment les choses aller se passer. J'avais son numéro, nous pourrions donc discuter à tout moment.

On s'installa à la terasse du café, surplombant l'aéroport. Eléonora commanda un capuccino et moi, un café noir, sans sucre. Elle était ravissante aujourd'hui, comme d'habitude d'ailleurs. Je lui souris, heureux que ma petite fleur ridicule lui ai plu. Par la suite, elle me demanda si j'avais hâte de rentrer et si j'avais déjà fait mes cadeaux de noël. Je lui répondis alors :

- Oui, j'ai vraiment hâte d'y être ! Je vais avoir pas mal de choses de prévues donc ça va vraiment être génial ! Ma soeur, son mari et mon neveu arrivent demain, donc ce soir ça sera assez tranquille. Et... j'ai les idées, mais je ne suis pas encore passé à la caisse.

Je m'arretais là, plutôt que je lui faire le détail de chaque cadeau, ce qui passerait sûrement pour un étallage de mes richesses. J'avais pas envie d'être ce gars là à ses yeux. Ce genre de gars avec une montre extra large au poignet, qui ne porte que du luxe de la tete aux pieds et qui en plus de ça, s'en vante par mille et une façon : voiture de luxe, jeter l'argent par les fenêtres etc. Je trouvais ça, too much. Beaucoup. Moi, j'avais de l'argent, assez pour vivre heureux toute ma vie, mais pas assez pour me la couler douce. Le travail, c'est la santé comme on dit. J'avais tellement hâte de me lancer dans la vie active, de finir mes études et de me lancer dans le droit humanitaire, peut être que je fonderai ma boite? J'en savais rien pour le moment. C'était encore trop tôt !

- Et toi, hate d'être au Canada? Tu arrives à quelle heure là-bas? Et vous avez déjà des trucs de prévus ou pas?

Ca allait être cool ces petites vacances, ah oui et d'ailleurs, il fallait que je lui dise :

- Au fait, je ne me souviens plus si je te l'ai dit ou non, mais Angel sera aussi du voyage ! Ca serait cool que vous vous retrouviez ! Tu verras, physiquement, il me ressemble un peu.

C'est vrai que j'avais réalisé ça, avec des relfexions d'amis qui me demandaient si nous étions de la même famille, mais à ce que je sache : aucunement. Mais oui, on se ressemblait. Et là, pensant à ça, je commençais à sentir un vague de chaleur m'envahir. Et si elle le trouvait mieux que moi? Et si elle partait avec un gars qui était à ce séjour? Après tout, cela ne faisait que quelques jours que l'on était ensemble, on n'en avait jamais parlé avec Eléo alors je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Réalisant ce que je ressentais, de la jalousie, je me rendis compte que mon ex m'avait laissé bien pus qu'un coeur brisé en partant. J'étais devenu jaloux. Un sentiment que je ne connaissais pas et qui me faisait peur, qui me destabilisait, qui me dégoûtait.

Peu de temps après que nous nous étions installés, le serveur revint avec nos boissons chaudes et fumantes. Un bon cappuccino aura de quoi bien me réveiller, une journée longue m'attendait de ce départ au Canada. Henri avait d'ailleurs hâte de retrouver sa famille comme je l'avais pensée, mais il n'avait pas encore fait ces achats de Noël. Nous étions déjà le 20, est le temps passer à vive allure. Dans quatre jours, nous serions déjà à a veille de Noël, et s'il ne voulait pas avoir de surprise, mieux valait qu'il ne tarde pas trop sur les cadeaux. Je me demandais bien quelle idée de cadeaux il avait pour sa famille, mais me raviser de poser toute question, craignant que cela jette un froid.

- Ne tarde pas trop si tu ne veux pas être confronté aux ruptures de stock !

Il me posait toute sorte de questions sur le Canada, à savoir à quelle heure nous arriverions sur les lieux et si j'avais déjà des projets sur place.

- Et bien pour l'heure je crois que nous n'en avons pas pour longtemps puisque c'est en avion, je pense dans la soirée. Et oui j'ai déjà des projets, profiter pour passer tu temps avec Thiago et Joan, mes meilleurs amis, je n'en ai pas eu l'occasion à cause du boulot. Et puis profité aussi pour faire du ski et toutes autres activités !

Ce voyage me rendait heureuse, même si je devais avouer que tout cela me stressait un peu. L'ennui été mon ennemi, et si je me retrouvais seul, c'est ce qu'il risquait de se passer. C'était pourquoi je m'étais mise en tête d'en profiter pour faire d'autre rencontre afin de garder un très bon souvenir de ce voyage et de ne pas regretter. Henri m'informa par la même occasion que son meilleur ami s'y trouverai aussi, je pourrais alors le rencontrer durant ce voyage ! Je me demandais à quoi pouvait -il bien ressembler, bien qu'il m'ait dit qu'ils se ressemblaient beaucoup. Il me serait aisé alors de le retrouver.

- Oh c'est super, je vais pouvoir le rencontrer alors ! J'espère que l'on s'entendra bien. Un jour je te présenterais mon meilleur ami aussi !

J'étais content qu'elle se montre si receptive à l'idée de rencontrer Angel et j'espérais au fond de moi que ça se passe bien, mais j'avais confiance en mon meilleur ami et pour lui avoir déjà parlé d'Eléo et de notre toute jeune relation, j'étais même sûr de lui, il tâcherait de lui faire bonne impression. Et puis, en y réfléchissant bien, j'étais persuadé qu'Eléo pouvait l'aider, lui apporter une aide féminine, si jamais il discutait avec elle de ses problèmes du moment. Je souris à la jeune femme en posant ma main sur la table, dans l'attente de recevoir la sienne à l'intérieur. Il s'agissait ici de nos dernières minutes ensemble avant mon départ, mais je n'avais pas peur. Je savais très bien que tout se passerait bien, et que cette distance allait nous poser. On dit toujours qu'au début, tout est rose, beau et que l'on s'enflamme vite à cause de ça, donc là, cela nous apporterait que du bon.

Jusqu'à l'appel de mon vol, on resta à cette même table, à discuter de nos dernières pensées avant les vacances. Puis, lorsque la voix annonça le départ pour NY, on se sourit pour se lever. Je laissais un billet sur la table et on quitta le bar pour avancer vers le couloir pour les voyageurs. On se tenait par la main et d'un côté, je me sentais un peu triste, de ne pas pouvoir être avec elle pendant les vacances, les jours de libre, où l'on aurait pu être beaucoup plus libres que pendant les cours. J'aurai aimé lui montrer NY, passer du temps avec elle, mais c'était comme ça et non autrement et puis, cela ne durerait que 15 jours, ensuite, on se retrouverait. Cela se passerait vite et de la bonne façon, j'en étais persuadé. Je me tournais donc vers elle, lui souriant tendrement. Mes mains vinrent se poser sur chacune de ses joues et j'apportais mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser tendrement. Jouant avec ses lèvres, je souris pour me reculer un petit peu et lui murmurer :

- On se revoit bientôt Viking Girl.

Je déposais un baiser sur son front avant de la prendre dans mes bras pour lui dire :

- Passes de bonnes fêtes de fin d'année et dis moi quand tu arrives.

Je lui souris. Je n'aimais pas les aux revoirs et je ne savais jamais trop comment m'y prendre, donc j'espérais ne pas être trop maladroit. Lui tenant toujours la main, je fini par commencer à me reculer, laissant nos doigts se délier au fur et à mesure que je partais. Je lui souriais, puis, passant la main dans mes cheveux, me retourna pour avancer vers l'embarcation. Dans 15 jours je la retrouverai elle, son odeur, son sourire.

(Je suis tellement désolée de ne pas avoir trouvé le temps de répondre pendant les vacances ! J'espère que tu ne m'en veux pas trop? En tout cas : BONNE ANNEE MA BELLE ! Je te souhaite le meilleur ♥ J'espère que ma réponse te conviendra? Et en terminant celui ci, on peut commencer celui des retrouvailles *.* LOVE LOVE COEUR COEUR)

À ses cotés je me sentais bien, et j’étais un peu triste qu’il ne puisse pas venir à Lake Louise en ma compagnie. Nous aurions pu faire beaucoup de chose ensemble. Mais voilà, les choses étaient ainsi, et il devait partir à N.Y, et de mon côté je partais pour le Canada. Heureusement ce n’était que pour quinze jours. Nous avons parlés de tout et de rien, profitant de l’instant présent, jusqu’à ce que son vole fût appelée. Il était temps pour lui de partir. Il avait laissé un billet pour nos boissons, et nous étions partie en direction de l’embarcadère. Je m’étais avançais jusqu’au couloir des voyageurs, ne pouvant pas aller plus loin. Et nous nous somme arrêter un instant, afin de nous dire au revoir. Il m’avait alors embrassé, tendrement et jouant avec mes lèvres, ce qui me fit sourire, et je lui rendis son baiser, passent mes bras autour de son coup, afin de nous rapprocher. Il mit fin au baiser, m’embrassa une dernière fois sur le front, me murmurant des mots doux.

- Promis, je t’envoie un message quand j’arrive.

Et il s’éloigna, jusqu’à ne plus toucher mes doigts, qui avait était entrelacé au siens. Un dernier sourire, pour ensuite partir. J’attendais de ne plus le voir, qu’il ne soit plus dans mon champs de visions et partie aussi à mon tour. Je détestais les au revoir, c’était plus fort que moi.
Sortant de l’aéroport j’avais alors appelé un taxi. Il était temps pour moi de partir pour le canada !

HRP: