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Carys (+) Le coup de la panne.

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En retard. J'étais complètement en retard, à la bourre, dans une situation de stresse intense, immense, instantanée. La sensation d'être dans une galère qui vous dépasse complètement. Dire que je venais d'ouvrir les yeux innocemment en pensant tout bonnement me réveiller comme un matin normal, mais malheureusement pour moi, c'est seulement en regardant l'heure que ma naïveté se dissipa. Merde. J'étais en retard non pas de dix minutes, ni d'un quart d'heure ou bien d'une demi-heure, mais bien d'une heure. Je m'étais donc levé en trombe en sautant dans la douche pour facilité le réveil et ainsi pour m'éviter de me coiffer. Un coup de brosse à dent, et une peau neuve plus tard, je filais dans ma chambre pour trouver une chemise en jean que je vêtis immédiatement ainsi qu'un jean de couleur bordeaux qui me semblait propre à première vue. Une fois l'hygiène et les vêtement checker, je pris rapidement mes clés de voiture pour me diriger quelques minutes plus tard dans mon auto en manquant maintes et maintes fois de m’énerver en fermant ma porte d'appartement puis en asseyent de mettre le contacte. Mon ventre grognait, mon coeur battait à une allure inquiétante mais je devais retrouver ma salle de classe pour ne pas rater un cours de plus. Ce pouvait être assez exagéré comme réaction mais je n'avais nullement le choix après deux mois loupés. Je me devais d'être présent. Rentrant dans le parking de l'université, je me garais rapidement et surement pas de manière subtile sur ma place, pour me retrouver rapidement dans l'ascenseur. Stressé, et le coeur battant, j'appuyais sur le bouton de l'étage qui m'intéressais en espérant arriver à temps pour l'heure suivante. Mais alors que les portes se refermaient, une silhouette féminine s’immiscait in extremis entre le peu d'espace qu'il restait. Nous étions à présent deux dans l'ascenseur, mais min impatience n'avait en rien changé. J'étais divinement agacé, et d'autant plus quand l’ascenseur s'arrêta soudainement et que la lumière clignota de manière lugubre. Oh non. La panne. J'en croyais pas mes yeux. Forte heureusement la joie se lisait sur mon visage fermé, essayant de contenir comme je pouvais mon sang froid légendaire. « Dîtes moi que je rêve.. » Murmurais-je à moi même en comprenant tout de suite le problème qui s'offrait à nous. On m'avait pourtant prévenue plusieurs fois que cette boîte électrique rencontrait pas mal d'emmerde, ce qui m'avait toujours forcé à prendre les escaliers, mais n'ayant pas du tout réfléchit pour le coup, j'étais tout bonnement vanné. Fatigué de ma stupidité. La journée s'annonçait charmante.
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   Rhys & Cara
   le coup de la panne

F
raîche comme une rose. Voilà comment tu t'étais réveillé ce lundi, et ce, malgré ton travail d'infirmière à l'hôpital, que tu avais réussi à dénicher, et qui s'était terminé dans les environs de deux heures du matin. Debout à six heures trente, s'ensuivirent la douche, la tenue vestimentaire composée d'une robe noire mi-longue, un collier doré, un poncho noir et blanc par-dessus, les cheveux lissés au fer et enfin, la touche de maquillage. Tu étais prête pour aller acheter ton latte matinal au Starbucks du coin, fumer une cigarette, bien qu'hésitant à en griller une deuxième, que tu renonças, et les cours commencèrent à huit heures. Pendant lequel tu appris d'ailleurs que le professeur de ton cours suivant serait absent, ce qui te laissait une précieuse pause. Parfait. Cela te permettra d'aller acheter cette sublime veste bleue azur vue dans une boutique du centre-ville. Ce que tu fis, par ailleurs. Le cours de médecine terminé, tu te dirigeas de nouveau à l'extérieur, hors de l'université, et à pied, sous le soleil brillant faiblement, te rendit à la destination désirée. Un quart d'heure plus tard, tu y étais, entra dans la-dite boutique pour payer la veste en question, 180 $, puis la poche en main, t'en extirpas pour regagner Harvard. Arrivée devant le bâtiment universitaire imposant, tu pénétras à l'intérieur, te frayant un passage parmi les étudiants, puis constata que l'ascenseur, que tu avais pour habitude d'utiliser, était sur le point de se refermer. Tes talons cliquetants sur le sol, tu courus presque pour l'attraper à temps, n'ayant aucune patience pour l'attendre revenir, puis t'y glissas de justesse dedans, avant qu'il ne se referme complètement. Tenant fermement ton sac en cuir marron et la poche dans une main, tu te mis à patienter docilement, le dos tourné à l'autre personne présente, un gars en l’occurrence. Quand soudain, les lumières se mirent à clignoter, puis l'ascenseur s'arrêta. Oh non, pas ça. Une panne. Génial. C'était la deuxième fois que ça t'arrivais en quelques mois. Il faudrait vraiment que tu songes à emprunter les escaliers à l'avenir, mais tu avais tellement la flemme. Heureusement que tu n'étais pas claustrophobe. Laissant ton sac et la poche au sol, tu te mis à appuyer sur le bouton qui servait à prévenir lorsqu'une panne se produisait. Sauf qu'aucun son n'en sortit, même après un second essai. L'air contrit, tu tournas ta tête en direction du jeune homme, et t'enquis : « Je crois qu'on... » Pour finalement te rendre compte qu'il y avait une plus grande catastrophe encore que la panne, à cet instant. C'était Rhys. Rhys Mason, vraiment Rhys. C'était lui. Là, juste en face, dans le même ascenseur. Tu l'avais reconnu, aussitôt. Ses yeux. Son visage. Refermant aussitôt la bouche, et suspendant ta remarque, tu te tournas à nouveau vers les boutons, puis te mis à appuyer hystériquement sur le bouton d'alerte, sans même réaliser ce que tu faisais vraiment. " C'est quoi ce bordel ? Putain, mais c'est pas possible. Pas lui, pas lui bordel. " C'était juste impossible que tu te retrouves avec lui dans un cinq mètres carré, même pas. Comme si les cinq années passées sans lui disparurent, pour faire remonter le temps. Ce passé, pas très glorieux. Quelle malchance. Et il étudiait probablement ici, sinon il n'aurait rien à faire dans cet ascenseur. " Je peux toujours essayer de l'étrangler ici, et je dirai aux autres qu'il est mort à force d'avoir paniqué, qu'il était claustro... " Il te fallait une cigarette, de suite. Tes mains se mettaient déjà à trembler, mais tu savais que ce serait imprudent de fumer ici. Ou alors je cogne sa tête au miroir, je pourrai dire que l'ascenseur s'est arrête brutalement et qu'il s'est cogné lui-même... Les pensées saugrenues défilaient les unes après les autres, sans que tu ne puisses rien faire d'autre que lui tourner le dos, et entremêler tes doigts entre eux, priant intérieurement que les portes s'ouvrent immédiatement, et que tu puisses partir loin, loin de lui. Situation de stress, sans que ton cerveau puisse t'indiquer quel comportement utiliser.
WILDBIRD
 
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Heureusement que je n'étais pas claustrophobe, sinon il y a bien longtemps que j'aurais rendu l'âme dans un endroit si petit que celui-ci. D'ailleurs je commençais sérieusement à avoir de plus en plus chaud. J'étais pas du genre à faire des crises de panique mais par contre, la jeune femme devant moi, j'avais un doute. Je ne l'a connaissais pas, et si jamais elle avait l'ingénieuse idée de tomber dans les pommes, là j'allais un peu paniquer. J'étudiais la médecine, certes, mais vétérinaire et jusqu'à preuve du contraire, c'était une femme que j'avais devant moi. Écoutant sa phrase, courte soit-elle, le temps d'un instant la jeune femme s'était retourné, me dévoilant alors son visage. Cara. Oh non. Elle s'était rapidement retournée. M'avait-elle reconnue ? Que faisait-elle ici ? A Harvard ? Une centaine de question s’immisciait rapidement dans mon esprit. Je pensais avoir mit cette histoire de côté, que je pouvais ainsi l'oublier tranquillement même si je devais vivre avec la plus grosse connerie de ma vie sur la conscience. Ok, là je perdais carrément le contrôle d'absolument tout. De une mon retard, de deux l’ascenseur et de trois, Cara. J'acceptais ma stupidité d'adolescent, la vidéo, et tout ce que j'avais bien pu faire, après tout j'étais responsable. Mais pour moi la plus grande des punition c'était son regard, chose pour laquelle j'étais bien content de m'être éloigné d'Australie, pour ne pas avoir à faire à ses yeux bleu, à sa colère que pourtant je méritais et surtout à mes bêtises. Car bien que je les accepte, j'en avais terriblement honte. Le pire dans tout ça, c'était que je m'étais attaché à elle, mais je m'étais rendu compte bien trop tard. Je ne pensais qu'à la vengeance et à cette envie de me délivrer de ce poids de mal être enfantin. Quelle connerie. Et j'arrivais à m'en souvenir comme si c'était hier, ce que je trouvais d'autant plus agaçant. Était-ce le moment de m'excuser de vive voix ou devais-je attendre et me taire comme un lâche ? Non, j'avais décidé d'affronter mes problèmes et je comptais bien suivre cette résolution prise bien en avance, certes, mais j'étais motivé. Cara ? Dis-je d'une voix à peine inaudible. Ma colère avait totalement redescendu d'un cran, comme si notre enfermement dans cette boîte électrique devenait soudainement futile et la dernière des choses à laquelle j'étais entrain de penser. Je voulais réparer mon erreur, ou du moins la réduire même si j'avais un léger doute la dessus. C'était important pour moi de m'excuser et de prouver que je ne lui voulais pas de mal. Que j'avais changé ? J'étais conscient de ma folie, que j'avais sans doute détruit sa vie, et rien que pour ça je m'en voulais. T'es à Harvard ? Demandais-je en ayant bien évidemment la réponse sous les yeux, mais c'était plus fort que moi. Je n'en croyais toujours pas. Peut être allait-elle se retourner et finalement je me serais totalement trompé. Je l'espérais. Je ne voulais pas faire face à mon passé. Pas maintenant. Pas ce matin. Merde. Je me sentais complètement déboussolé tandis que la jolie blonde s'excitait sur le bouton de l’ascenseur. Bon, au moins, elle n'avait pas du tout envie de ma compagnie. Je pouvais le comprendre.
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