feels like an eternity ♦ summer & hayden

SUMMER & HAYDEN

Le temps cette fin d’après-midi était digne d'un hiver new yorkais malgré le grand soleil qui avait éclairé la ville toute la journée. Il en venait même à se demander ce qu'il aurait fait sans son manteau aujourd'hui. Parfois il avait vraiment de bonnes idées comme ça. Faut dire que l’état dans lequel il se trouvait était assez détestable et la mauvaise journée qu’il avait passée ne promettait rien de bon pour plus tard. Hayden jeta un coup d’œil à sa montre : il était six heures du soir, presque sept heures et Summer allait bientôt finir son cours de... il ne savait plus trop quoi. Mais il avait très bien retenu l'heure à laquelle elle finissait et où elle se trouvait aujourd'hui, autrement dit le plus important ! Cela faisait une ou deux semaines qu'il n'avait pas prit le temps pour la voir avec toutes ces examens à réviser, mais cette fois, il prenait le temps pour lui. Et il avait envie de la revoir, aussi simple que ça. Quelque chose lui disait que ce n'était pas le meilleur moyen de souffler, mais d'un autre côté, quelque chose le retenait à elle. Depuis quelques temps, ses pensées revenaient toujours à elle. Il pouvait toujours se dire que c'est normal, parce qu'il tenait à elle, qu'ils se connaissaient depuis un bout de temps maintenant... Mais ce n'était pas ça. Le jeune Rowe allait s'installer sur un banc quand les portes d'un amphi s'ouvrirent enfin. Il l'aperçut dans les premières à quitter le bâtiment et il remercia le ciel pour cet heureux hasard qui l'arrangeait bien. « Je sais bien que tu es overbookée, que tu as une tonne de chose à faire... Ça te dit pas d'engager une secrétaire, une assistante. Je sais pas moi. Juste le temps d'aller prendre un café ensemble. » Il sourit, bien heureux de la retrouver enfin.

(Invité)

Feels like an eternity

Hayden & Summer

Plus que cinq minutes et tu serais enfin libre. Tu te mis à compter les secondes et les minutes qui te séparaient de ta liberté. Un, deux, trois, quatre… Depuis ce matin, tu ne pensais qu’à une chose, que la journée se termine. Tu n’en pouvais plus de ces longues journées répétitives et sincèrement ennuyantes. Habituellement tu aimais beaucoup les cours et le journalisme ainsi que la danse. C'était en quelques sortes tes passions, c’était comme si tu étais née pour ça. Depuis que tu étais petite, tu savais que tu ferais ça. Tu avais décidé de devenir journalisme ou reporter à l’âge de six ans et depuis tu n’avais pas changé d’avis. Mais ce qui te gênait, c’était le fait de devoir réviser, passer toutes des soirées dans ta chambre à t’acharner à apprendre quelque chose qui au final ne te servirait pas à grand-chose. Certes tu avais beaucoup de facilité à apprendre, beaucoup plus que la plupart des gens dans cette université mais si tu ne révisais pas tu te sentais coupable. A présent, tu en étais à 120 secondes encore 180 et ça serait bon. Tu continuas ton compte tout en regardant ton professeur parler de l’histoire de la danse orientale. Sérieusement, comme si lorsque tu dansais tu te préoccupais de savoir qui avait inventé tels ou tels mots pour désigner le geste que tu faisais. Tu avais décidé de prendre danse en mineur uniquement pour pouvoir la pratiquer et améliorer tes compétences artistiques mais l’histoire de la danse tu t’en foutais royalement. Deux cent cinquante et un, deux cent cinquante-deux, deux cinquante-trois... Tu ne tenais plus en place. Comme une gamine tu n’arrêtais pas te gigoter sur ta chaise. Ça faisait tout de même huit heures que tu avais les fesses posées une chaise qui n’était vraiment pas confortable. D’ailleurs, tu ne les sentais même plus. Ton voisins te regardas noir pour te faire comprendre qu’il fallait que tu arrêtes de bouger mais c’était plus fort que toi, tu ne pouvais pas. Ce n’était pas humain de finir à 19 heures. Après tout, tu étais seulement une étudiante pas une ouvrière ou ce genre de personnes là. Avant même qu’on te donne l’autorisation de partir, tu commenças à ranger tes affaires si bien que lorsque tu fus arrivée à trois cent tu étais déjà prête à partir. Tu sortis dans les premières comme bien souvent d’ailleurs et quand tu vis Hayden, ton visage se transforma totalement. Avant de sortir ton visage était fermé, lassé et fatigué mais à présent tu étais radieuse avec ce grand sourire sur ton visage. Dire que tu étais contente de le voir était un euphémisme. Tu n’avais pas de mot pour décrire ce que tu ressentais parce que c’était bien l’une des rares fois où tu ressentais quelque chose d’aussi intense et agréable. Il y avait une chaleur enivrante au fond de toi et bêtement tu souriais. « J’aurais toujours un peu de temps pour toi. » C’était vrai que tu avais pleins de chose à faire mais tu ne pouvais pas dire non à Hayden, tu ne pouvais pas refuser de passer du temps avec lui. « Un café ? C’est tout ce que tu me proposes » Dis-tu en faisant mine de bouder. « Il est plus de dix-neuf heures, je crois que je commence à avoir faim. » Si tu t’écoutais tu lui prendrais la main et tu l’emmènerais dans un endroit un peu plus tranquille.

crackle bones

(Invité)