Samizie Հ 'We were born sick, ' you heard them say it

Samizie Հ 'We were born sick, ' you heard them say it

T'avais repris la natation depuis quelques temps, ça faisait partie de tes nouvelles résolutions d'avant l'heure. Autant prendre de l'avance, car chaque année, t'en accomplissais même pas la moitié. Cette année, n'avait pas vraiment été l'année modèle, où tout avait roulé comme sur des roulettes. Ca avait été des vraies montagnes russes, Kol avait bien foutu le bordel comme il faut. Plus toutes les autres rencontres et découvertes que tu avais fait en un an, avait re-foutu une autre couche à tous tes problèmes. Seul point positif à tout cela ? Peut-être bien Antwan. Oui, c'était lui qui avait su remettre ta vie dans le droit chemin, et te donner un peu de bonheur à nouveau. D'ailleurs vous deviez vous voir dans la soirée. Mais pour l'instant, l'heure à la douche. T'avais nagé plus d'une heure, et tes cheveux ainsi que tout ton corps entier, avaient besoin d'être lavé. Il était un peu tard, et il n'y avait plus personne dans les vestiaires des filles, alors ni vu, ni connu, tu t'étais foutue à poil. C'était bien plus pratique. Tu chantonnes tranquillement la dernière chanson de Bruno Mars, tout en moussant tes cheveux de shampoing.

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Une autre journée à Harvard, et pas des moindres. T'avais passée la journée à l'atelier de dessin, pour un cours et pour ton plaisir, et cette journée avait donc été particulièrement productive à ton gout. Alors que tu passe laisser tes croquis dans ton casier, tu en profites pour prendre ton matériel de piscine, bien décidée à aller te changer un peu les idées. T'arrives dans le vestiaire, desesperement vide. Ca t'arrange bien, s'il y a bien une chose que tu détestes plus que tout, c'est d'avoir à te montrer au milieu de la foule. Alors que tu t’apprêtes à retirer tes vêtements, un bruit parvient jusqu’à tes oreilles. Ou plutôt... une voix. Une jolie voix, surpassant le bruit de l'eau qui claque sur le sol. L'eau de douche. Tu ne peux pas t'en empêcher, tu dois entendre cette voix de plus près, elle est belle.
Alors que tu arrives au niveau des douches, le rideau se tire et tu aperçois, juste devant toi, une Lizie à nue, son corps misérablement cachée par le rideau. Tu sursautes, te retournes vivement par réflexe et te noie d'excuses à peine audibles.
Le rouge te monte aux joues. Honteuse.
Ton cœur bat plus vite. Calme, calme.

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Tu passes un dernier coup d'eau à ta chevelure rousse quand soudainement tu entends des bruits de pas. Tu arrêtes d'un coup net l'eau et dis Y'a quelqu'uuun ? C'est quiiii? tu t'empresses de te glisser dans ton peignoir. Ta douche avait été écourtée. Mais tu n'as aucune réponse, ce qui à le don de te faire flipper pendant un instant. Avec ces histoires de psychopathes qui agressaient les filles du campus, t'avais tout sauf envie d'être la prochaine sur la liste. Tu t'approches de la sortie des douches, resserrant ton peignoir autour de ta taille. Tu glisses ta tete dans l'encadrement de la porte et tu es soulagée en voyant cette tête que tu connaissais très bien. Sammy! tu t'exclames Tu m'as fait peur ! tu dis en t'approchant de la brunette.

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Elle finit par s'approcher de toi, un peignoir misérablement entouré autour de son corps. Elle prononce ton prénom, t'as un frisson. Elle t'avoue qu'elle a eu peur, tu ne peux t’empêcher de marmonner pitoyablement. P.. pardon. Tu la fixe de tes grands yeux alors qu'elle s'approche de toi. Tu ne sais que faire, que dire. Tu ne sais détacher ton regard de son visage. Sa crinière rousse a prise un couleur ocre, presque noire. Une goutte vient glisser sur son front, t'as envie de tendre la main et de la retirer avant qu'elle n'arrive dans son œil. Mais tu n'oses pas. Tu secoues la tête, mordilles ta lèvre. Il fallait que tu trouve quelque chose à dire, après l'avoir interrompue.. Tu chantes bien. tu finis par dire, avec un mince sourire.

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L'ambiance est vraiment étrange, et tu sens toute de suite le malaise de Sammy. C'est sur, c'est plutot inattendu de la croiser ici, surtout après ce qu'il s'était passé entre vous, et l'histoire qui vous lie. C'était encore fragile entre vous et tu pouvais le sentir, tu le réalisais aujourd'hui. Tu te contentes de sourire à son compliment, resserrant ton peignoir autour de toi, histoire qu'il ne s'ouvre pas, car t'étais du genre miss boulette, et ce genre de situation gênante tu les connaissais parfaitement. Tu décides de briser le silence entre vous en lui demandant Tu es venue nager ?

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Elle sourit à ton compliment, et ça te réchauffe le cœur. Se sentir pousser des ailes rien qu'avec un sourire ? Fallait être dingue. Et pourtant, t'étais en train d’expérimenter ce tout nouveau sentiment dans ta vie... L'amour. Et le fait d'être amoureuse de Lizie. Ça te tuait un peu plus chaque jours, et pourtant, c'était si bon. Tous ces gestes infimes du quotidien sont devenu ton bonheur. Un regard, un geste... un sourire. Elle finit par briser le silence et te demande ce que tu fais ici. Venue nager ? hhmm... venue l'observer serait plus approprier. Tu souris doucement, secoue la tête en signe de négation. Non, je voulais me faire une petite séance de sport. Mais maintenant t'en avais plus envie. Mais maintenant, je crois qu'il est trop tard. Mais bien sur.

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Tu apprends que la petite Sammy était venue faire son sport, tu hoches la tête de haut en bas à ses mots. Mais elle n'avait pas tout à fait tord, il se faisait tard, et les salles allaient bientôt fermer, ça serait con de s'retrouver coincées ici. Alors une idée te vient à l'esprit Hm si ça te dit, j'vais m'habiller et on va s'boire un truc au starbucks. Le sport peut attendre pour une autre fois ? tu lui lances un clin d'oeil complice, puis vous serez beaucoup mieux dans le café au chaud que dans les vestiaires où il faisait un froid de canard. La jeune femme approuve et tu lui lances alors On s'retrouve à la sortie dans 5 minutes ? tu lui demandes prête à aller t'habiller.

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Elle te propose alors un café, tu caches lamentablement ta joie. Lizie voulait passer du temps avec toi ? Après tout, vous étiez amies, mais tu avais toujours du mal à y croire... Tu souris à sa dernière remarque et hoche la tête à plusieurs reprises pour montrer ton accord. Et là un clin d’œil... tu soupires pour calmer les battements affolés de ton cœur, comme s'il courait au galop vers la belle rousse. Elle te propose de la retrouver dehors, encore une fois, tu acquisses et retournes sur tes pas, vers la sortie du bâtiment. L'air frais du soir te fais un bien fou, et te remet les idées en place. Une adrénaline nouvelle file dans tes veines, t'es heureuse de sa proposition, et bien décidée à apprendre à la voir comme une amie. Enfin.

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