hazel ❈ waiting for you

Cela devait faire une semaine que je n'avais plus eu de nouvelles d'Hazel. Une semaine déjà et toujours rien. Je pouvais comprendre qu'elle devait s'en remettre, mais de là à ne plus la croiser dans les couloirs, ne pas recevoir d'appels ou de textos, ça me faisait grave flipper. Et si il lui était arrivé quelque chose? Je devenais parano, c'était pas normal ça. Je pensais beaucoup à elle depuis ce qu'il s'était passé, et ce n'était pas normal non plus. Triste vie que nous avons! Après avoir parlé à Briony de mon inquiétude, j'hésitais à prendre mon courage à deux mains et à me rendre chez elle, par surprise. Si elle n'avait pas envie de me voir, au moins elle pourra me le dire les yeux dans les yeux. Si elle était avec un autre mec... je lui casserais la gueule. Je ne me reconnaissais plus. Je parlais comme si j'étais attiré par elle et que ça m'énervait d'être loin d'elle. Mais qui sait? C'était peut être le cas, j'étais sans doute attiré par elle, que je le veuille ou non. Il devait être dix heures du soir. Je regardais encore l'heure sur mon téléphone puis hop, j'enfilais ma veste, je pris mes clés, et hasta je partais comme un warrior affronter la demoiselle. Je venais très rarement à la Quincy House. C'était une maison joyeuse et harmonieuse, mais j'avais l'impression qu'il y avait beaucoup trop d'amour entre ces murs. Je passais discrètement derrière le bâtiment, là où les fenêtres donnaient face aux chambres. Je reconnaissais celle d'Hazel où la lumière était allumée. Aussi cliché qu'il soit, je ramassais des petits pierres et je les lançais conte sa vitre. J'ai du essayer au moins une dizaine de fois avant que je touche sa fenêtre. Elle se montra enfin en me regardant longtemps avant d'ouvrir la fenêtre. J'avais l'air con et tout petit par rapport à elle. Je posais mes mains sur mes hanches en gardant la tête levée vers sa fenêtre. Salut Hazel, je voulais voir comme tu allais... attention je vais monter jusqu'à toi, recule un peu. j'improvisais totalement. J'avais jamais fais ça avant, je sais pas si elle réalisait. J'avais la trouille de la hauteur mais je devais être courageux. Je marchais vers le mur et je m'agrippais à la goutière qui longeait tout le long. Finalement, c'était pas si dure. Je montais comme Tarzan. Arrivé au bord de sa fenêtre, j'appuyais mes coudes sur la bordure. Je peux entrer au moins? Sinon je me laisse tomber dans le vide et tu risques de me conduire à l'hôpital. en gros, elle n'avait pas trop le choix. Je savais voir sa chambre et je remarquais qu'il n'y avait personne. Cool, nous étions seuls.

(Ottis Heimann)

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

Aha, qu'est-ce que je faisais là? Oui c'était justement toute la question que je me posais également. Je m'accrochais à son mur pour faire un petit saut et atterrir sur le sol de sa chambre. Je remettais ma veste en place et je jetais un coup d'oeil par la fenêtre pour  voir la hauteur qu'il y avait. J'ai vraiment grimpé comme ça? A croire qu'Hazel me donnait une force surhumaine. Je la regardais silencieux, j'avais envie de la toucher, de même frôler sa peau, d'avoir un petit contact que de simples paroles ainsi qu'un pauvre regard. Je ne savais pas si elle était enchantée de me voir. Allez Archie, lance-toi! Je m'approchais lentement d'elle et je plissais mes yeux en la montrant du doigt. T'as un truc sur ton nez. il suffisait de la distraire un peu pour m'approcher encore plus, me baisser et l'embrasser. Je lui volais un baiser, c'était clairement ce que je faisais. Mais je ne voulais pas trop brusquer les choses non plus. Je séparais mes lèvres des siennes. Je m'attendais peut être à recevoir une gifle de sa part même si ce n'était pas vraiment son genre. J'étais content d'avoir fait ça, je souriais. Je mourrais d'envie de t'embrasser Hazel. je ne savais pas l'expliquer. J'avais juste un désir énorme de la sentir contre moi. Il se pourrait bien que je la désirais. Je poussais quelques affaires sur son bureau de travail et je m'installais sur celui-ci, laissant mes jambes dans le vide. J'attirais la belle quincy pour qu'elle me regarde. Je passais mes mains sur sa taille pour la retenir de partir. Elle devait surement se demander ce que je faisais, mais le truc, c'était que j'avais l'impression d'agir naturellement, comme si ce n'était pas bizarre. Et la vérité c'est que... j'ai été très vexé que tu ne me donnes pas signe de vie. J'étais inquiet. J'ai cru que tu ne voulais plus me voir. je fis une petite moue triste. Ma main glissa sous son pull, s'arrêta sur sa hanche et mes doigts firent des petits ronds sur sa peau. Je plongeais mon regard dans ses iris. Je peux pas te promettre de tomber amoureux de toi, je ne sais pas si ça arrivera... mais je sais que chaque partie de mon corps te désire tellement. je me pinçais les lèvres en baissant mes yeux sur sa bouche. C'était rare quand je parlais aussi sincèrement, mais Hazel savait que je disais la vérité, j'étais pas un menteur manipulateur comme certains autres. Je me lançais pas pour dire 'oh ben on verra ce qu'il se passera'. Ce n'était pas un jeu et on ne jouait pas avec les filles. J'ai fait la promesse à Hazel de ne jamais la faire souffrir et j'avais l'impression d'avoir fait tout le contraire.

(Ottis Heimann)

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J'avais embrassé Hazel parce que j'en avais envie, pas pour un stupide jeu d'alcool, pas parce qu'elle me le demandait. Non, c'était juste moi et mon envie soudaine de toucher ses lèvres. Je la tenais contre moi en lui faisant quelques caresses attentionnées mais rien de bien méchant. Je ne me laissais pas de plonger mon regard dans le sien. Ses yeux étaient d'un beau bleu, le meilleur bleu que je n'ai jamais vu. J'haussais les sourcils lorsqu'elle me dit qu'elle allait soit disant bientôt m'appeler. Bientôt, ça me semble très long pour toi. j'étais d'accord de lui laisser du temps, mais plus les jours passaient, plus ça me bousillait le moral, malgré le fait que je puisse bien cacher mes émotions. Hazel réussit à se détacher de mon emprise et je la regardais s'éloigner en me mordant la joue. Pourquoi les filles voulaient toujours que les choses soient claires? Moi je préférais quand c'était un peu confus et mystérieux. Je ne la voulais pas comme simple amie, mais je ne la voulais pas comme copine non plus. Ce que je désirais, c'était qu'on essaye de nouvelles choses ensemble, on a réussit à dépasser la limite de l'amitié et maintenant nous étions dans une friendzone assez compliquée. Je me levais pour arriver à sa hauteur et je mettais mes mains dans mes poches. Peut-être que j'ai envie qu'on soit ensemble, mais c'est pas une décision que je dois prendre à la légère. Je ressens quelque chose qui me fait peur, qui m'angoisse... mais dès que je te vois et que je t'embrasse, je n'ai plus peur. je souris un peu intimidé par ce que je venais de lui avouer. Pour une fois que j'arrivais à m'exprimer à coeur ouvert avec des mots plus ou moins sensés. C'est surement pas une définition comme à laquelle tu t'attendais, mais je ne peux dire que ça. non je pouvais encore essayer. Je retirais ma veste, j'avais beaucoup trop chaud ici. Je la déposais sur son lit et j'y posais également mes fesses sur le bord de celui-ci. Je posais mes coudes sur mes genoux et je regardais en face de moi. J'ai bien peur de te perdre s'il nous arrive quelque chose. c'était bien ça le problème. Si Hazel venait à faire un accident? Si l'un de nous disparaissait du jour au lendemain? Je sais pas, j'étais pas à l'aise avec cette pensée. Je devenais surement parano à croire que je portais malheur, mais quand votre première amour a été tué tragiquement, vous avez énormément de mal à vous engager par la suite. C'était mon cas, pourtant, Hazel était bien tombée amoureuse de moi.

(Ottis Heimann)

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J'esquissais un faible sourire. Hazel voyait juste. Je voulais pas être séparé d'elle mais je ne savais pas si j'étais prêt à m'engager dans une relation actuellement. Peut être que oui, peut être que non, mon coeur le savait mais pas mon cerveau. C'était atroce comme sensation, c'était comme s'ils étaient en rivalité. Je ne coupais pas la jeune femme, même si j'en avais envie, je la laisser continuer, poliment. J'avais surement des sentiments naissants pour elle, mais c'était nouveau et effrayant. Mais effrayant dans le bon sens du terme. Je fronçais les sourcils lorsque je la voyais gesticuler dans tous les sens, je la sentais émue. Je serrais d'avantage ma main dans la sienne et je lui souris alors qu'elle touchait mes lèvres. Si ça peut te rassurer, j'ai jamais brisé le coeur d'une fille. peut être que c'était une question de temps, qu'au final, j'aurais pu briser celui de mon ex. Je retirais mes coudes de mes genoux et je pivotai pour lui faire face. Comme elle était belle et si innocente. Hazel ne ferait pas de mal à une mouche. Est-ce que j'étais bien pour elle? Après tout, personne ne m'avait mis l'étiquette du briseur de coeur jusqu'à ce qu'elle me le dise. J'étais un mec sympa, simple, que beaucoup de personnes appréciaient. Il n'y avait rien de honteux chez moi, enfin c'est ce que je croyais. Je fis une petite moue triste quand elle posa ses conditions. J'avais l'impression qu'elle venait d'installer une barrière entre nous et il n'y avait que moi qui pouvais la briser. Mmh, pourquoi je ne peux plus te toucher? mes doigts se posèrent sur son épaule et glissèrent le long de son bras d'une lenteur incroyable. Tu vas me prendre pour un vieux pervers mais... je te désire tellement Hazel. je craignais qu'elle me rejette. Si c'était le cas, je devais faire quoi? M'en aller et faire comme si de rien n'était en faisant taire mes débuts de sentiments? J'avais envie de partager quelque chose de fort avec elle justement. Voir si c'était vraiment des sentiments ou des pulsions que j'avais. Un sourire malicieux se dessina sur mon visage et je me levais pour retirer mon haut. Je lui lançais gentiment mon t-shirt, histoire de lui exposer mon torse. J'ai pas envie d'aller voir ailleurs. en tout cas plus. Ces dernières semaines j'avais couché avec Tamsin et Bonnie, mais c'était pas le même désir que j'éprouvais pour Hazel.

(Ottis Heimann)

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Rah ce que les filles étaient chiantes avec leurs principes et leurs règles qu'elles imposaient. C'est pas comme ça qu'elles auront le prince charmant. Mais après tout, je n'étais pas le prince charmant et je ne suis pas certain qu'Hazel croit à ses choses là. Je la regardais intrigué. Je retirais ma main puisqu'elle semblait complètement bloquée et pas réceptive. Très bien, il me restait plus qu'à me désaper pour vérifier si ses dires étaient vrai. Son cerveau lui disait de ne pas craquer, mais son corps la poussait à se lancer. Je retirais vite mon t-shirt pour la torturer du regard, sans oublier le petit lancé de mon vêtement à sa portée. Je n'avais pas envie d'aller voir ailleurs, j'ai couché avec quelques filles et je ne comptais pas remettre le couvert de toute façon, même si Tamsin continuait de m'envoyer des textos et que Cambridge's Secrets nous avait affichés au grand jour. J'espérais qu'Hazel n'ait pas lu ça car même si CS a publié la nouvelle récemment, l'information était périmée. Hazel lança mon t-shirt à l'autre bout de sa chambre et je portais mon regard sur celui-ci, surpris qu'elle balance mes affaires à terre. J'eus à peine le temps de reporter mon regard sur la jeune femme qu'elle me sauta dessus pour m'embrasser. Aha, je préfère ça. soufflai-je entre deux baisers. Je la tenais par les cuisses et je la fis basculer sur son lit. Je lui retirais ses couches du haut pour découvrir son joli soutiens gorge qui offrait un joli décolleté. Mes mains brûlaient au contact de sa peau, mon coeur s'enflamma. C'était quelque chose de nouveau. On ne peut donc pas se résister Hazel. je souris puis j'embrassais ses lèvres d'une fougue et d'une passion que je n'avais encore jamais éprouvé. Je me faufilais entre ses cuisses pour être plus à l'aise et je dévorais sa mâchoire de baisers, ainsi que son cou. Ma respiration se fit plus forte comme  la chaleur qui descendait au bas de mon ventre. Je déboutonnais soigneusement son pantalon pour le faire glisser sur ses fines jambes. La voilà en sous-vêtements et le spectacle était beau à voir. Je revenais sur elle et ma main caressa sa lèvre inférieure tout en plongeant mon regard dans le sien. Tu sais, je ne t'oblige à rien, ne fais pas ça pour me faire plaisir. Je veux que tu le veuilles aussi. je disais ça pour être certain de ne pas l'obliger sous prétexte qu'elle était amoureuse de moi. J'en avais simplement envie aussi.

(Ottis Heimann)

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