(Charlie) + on n'est pas à koh-lanta.

Voilà vous étiez au milieu de nulle part rien que tous les deux, enfin avec toutes les autres tentes autour de vous. En vrai tu ne savais pas du tout pourquoi tu l'avais invité, parce que bon c'est quand même un mec grognon, grincheux et chiant, mais il était attachant. Pas que tu l'aimais où un truc comme ça hein, c'est juste que voilà tu commençais un peu, juste un petit peu à l'apprécier. Puis franchement t'aurais jamais pu porter cette tente jusqu'ici sans lui. "Purée mais pousse toi, tu prends touute la place." t'exclamas-tu en le poussant gentiment sur le coté. Ouai parce que c'était pas une tente cinq étoiles avec une salle de bain votre truc, c'était limite pour un enfant alors pour vous deux c'était mission impossible. Vous étiez serré auuu foond de ceette boiite ♪♫ Nan mais ouai tu pouvais rien faire sans frapper monsieur juste à coté de toi, pas que ça te déplaise forcément. Puis il avait compris depuis longtemps que tu étais une femme de caractère quoi. C'est juste que c'est pas très pratique, surtout quand tu veux te changer. Toi tu as besoin d'un peu d'intimité, alors heureusement que c'est que pour deux nuits quoi. En plus t'es sûr qu'il t'a volé un soutif , c'est bien son genre en mode pervers obsédé psychopathe, ou c'est peut-être un opossum mais franchement tu avais des doutes. Tu restes allongé sur ta petite partie de tente l'observant. "Puis fait pas trainer tes caleçons ou d'la bouffe parce qu'après on va avoir pleins de bestioles de partout." ajoutes-tu en mode moralisatrice biiien chiante.  C'est juste que si tu pouvais l'engueuler, bah ça te dérangerais pas quoi.

Allongé, la tête dans le guidon, ou du moins sur le plastique frais de la tente, je prenais tout mon aise en priant pour que mon sommeil arrive rapidement et sans trop d'encombre, enfin ça, c'était sans compter sur Briny se situant jusqu'à côté de moi et gueulant à plein poumon. Parfois un doute subsistait en moi. Si elle aurait voulu être avec Orlane, cette bombe de Mather pour avoir son intimité, pourquoi ne l'a-t-elle pas fait ? Ce ne sont pas les femmes en général qui sont un mystère, non Brynn l'était à elle seule et toute entière. Un mystère sans moyen pour la décoder. Impossible. J'ai essayé pourtant, mais pas moyen. Me tournant sur le dos, je me redressais rapidement sur les coudes, le corps déjà tout plongé dans mon sac de couchage. J'étais déjà en tenue pour dormir, c'est à dire presque nu. Seul mon boxer était présent. Et je commençais presque à regretter de ne pas l'avoir enlever, il faisait une de ses chaleurs dans cette tente. C'est toi qui prend toute la place, au lieu de prendre un simple sac tu prends un tonne de vêtement pour trois jours. Et ta pair de talon dans ton sac, tu pensais vraiment t'en servir ? Dis-je en riant légèrement rien qu'en imaginant la scène, c'est à dire Briny avec ses talons en pleine monté de randonné. Je parierais qu'elle ne tiendrait même pas dix secondes. Oui maman ! Dis-je en soupirant avant de la regarder un peu plus intéressé. Outre le fait qu'elle se comporte comme ma mère elle était visiblement entrain de se changer, et j'étais pas désintéressé par la chose. Tu veux que je t'aide ? On est intime après tout. On se cache plus rien. Je l'avais vu presque nu près d'une plage, et on s'était embrassé plusieurs fois déjà si ma mémoire était bonne. Ou une seule fois. Ce dont je me souvenais le plus c'était ce fameux soir où j'étais terriblement en retard et qu'elle avait poireauté pour moi. Caractère de cochon, mais trooooop mignonne par moment. Ça me donnerai presque envie de la croquer.

Enfaite tu te demandais vraiment si tu avais bien fait de le choisir lui, parce que sérieux supporter son sarcasme et son humour pourri h24 ça relevait d'un exploit. Pas que tu ne sois pas chiante dans ton genre, mais voilà. Tu levas les yeux au ciel en entendant ses paroles. "Nianianiania te fout pas de ma figure, j'te signale que je ne savais pas quel temps il allait faire...puis il toujours être préparé à toutes les éventualités. Puis pour les talons j'suis pas débile hein j'allais pas les mettre, c'est juste pratique pour tuer les fourmis ou les moustiques tu vois?" boudas-tu de mauvaise foi, n'osant pas lui avouer que oui à la base tu avais prévu de mettre ses escarpins pour faire de la randonnée ou genre pour une soirée cocktail. Sérieux toi quand tu avais entendu le mot camping, tu t'étais dit que c'était hotel quoi et pas tente avec un débile. Puis d'ailleurs c'était aussi bien pratique pour crever l’œil d'un lourd dingue hein. Voilà qu'en plus tu devais lui faire la conversation, alors que tu étais en pleine gymnastique. Comment c'était trop la galère de ce changer dans ce minuscule sac de couchage. Oh mon dieu tu n'osais même pas imaginer la tête que tu avais en ce moment, en mode les joues rouges et les cheveux en bataille. Oui parce que tu voulais pas être moche à ses yeux et ton comportement t'héritait. "Quel gentleman tu fais, près à m'aider dans toutes les circonstances. Nan mais c'est bon j'ai pas besoin de toi pour enlever ma petite culotte, j'suis grande, j'ai deux mains alors je pense m'en sortir." répondis-tu avec un grand sourire mielleux, sur le ton le plus ironique qui soit. Bon le pire c'est que tu galèrais bien comme une malade, bougeant tes jambes dans tous les sens. Ton sac de couchage suivait tellement bien le mouvement que tu te retrouvais coincé dedans. Tu avais envie de crier, mais charlie allait te prendre pour une folle, puis pas envie de lui avouer que maintenant là tu avais besoin de son aide. Tu commenças donc à tapoter autour de toi à la recherche de la fermeture éclair. On aurait dit un nachos perdu dans un océan de tomate. "Bon j'veux bien que tu ouvres uuun peu mon sac, mais tu regardes pas hein?". Ces mots t'avait arraché la bouche, mais tu n'avais pas d'autre choix. Au moins tu avais réussi à enfiler ta culotte.

Englobé dans mon sac de couchage, je me penchais doucement jusqu'à la fermeture pour l'ouvrir progressivement. Un bouffé d'air frais s’engouffra alors dans ce qui se présentait comme mon espace vital, me laissant beaucoup plus à l'aise. Je suffoquais beaucoup moins à présent. « On est en Afrique, tu croyais vraiment qu'une doudoune c'était indispensable ? Et ne dit pas le contraire je t'ai vu ouvrir ta valise tout à l'heure. Tuer les fourmis ? Tu paies ça une fortune pour tuer les FOURMIS ? J'ai perdu foi en l'humanité je crois. » Dis-je d'un ai sérieux pour finalement me mettre à rire en l'imaginant tuer les fourmis avec ses escarpins signés Louboutin. Même le créateur n'en croirait pas ses yeux en entendant de telles conneries. Il était clair que ça ne donnait pas particulièrement envie d'en offrir pour le coup. Perdu dans mes rêveries, je ne m'étais pas rendu compte que Briny se tortillait dans tout les sens visiblement coincé dans son sac de couchage. Rhaa les femmes. Incapable de se débrouiller toutes seules. « Enlever ta petite culotte ? » J'avais presque faillit m'étouffer avec ma propre salive pour le coup. J'étais entrain de louper la vue du siècle à cause d'une morceau de tissu qui l'encombrait ? La vie est injuste. « Tu sais parfois on a besoin d'une autre paire de main pour mieux s'en sortir.. » Dis-je tout sourire en essayant de tout de même la convaincre. Peine perdu peut être mais j'étais un rêveur en herbe. J'avais légèrement relevé le début du tissu dans le quelle j'étais piégé pour aéré une fois de plus l'endroit où je me trouvais. J'avais trop chaud, énormément même et ça en devenait insupportable. Je me retrouvais donc à dévoiler mon torse à la jeune femme, et c'est nullement gêné que je me montrais. C'était pas la première fois qu'elle me voyait dans cette tenue après tout. Quand elle me demanda finalement de l'aider, je n'avais pu retenir le sourire victorieux qui ornait à présent sur mon visage. « C'est demandé si gentiment.. » Dis-je avant de m'étendre de tout mon long pour attraper ce foutu bout de fermeture éclaire pour tirer dessus progressivement.

Apparemment plus tu parlais, plus tu lui donnais des occasions pour qu'il se foute de ta gueule. Même si tu étais le sujet de ses moqueries, tu rigolas avec lui, oui , oui dans la vie il fallait savoir faire preuve d'autodérision. Surtout pour une princesse qui pétait plus haut que son slip comme toi, parce qu'on pouvait pas ressembler à princesse raiponce h24. "Ouai bah j'te jure les talons ça peut servir pour touuut dans la vie, à tuer un vampire en mode pieux, à défoncer la serrure d'un cadenas, à crever des yeux, ou d'autres trucs." expliquas-tu comme pour plaider ta cause alors que tu t'enfonçais beaucoup. Bref comme d'habitude votre conversation dériva sur un sujet bien plus intéressant tel que ta petite culotte. Normal que ça devait l'intéressé, genre c'est l'imite s'il en bavait pas ce pervers. "Oui si tu veux je te la garde dans un coin et je te l'offre en souvenir." Tu es sarcastique, mais tes yeux s'illuminent contente de pouvoir faire tourner un peu en bourrique le rouge. D'ailleurs Charlie semblait se mettre de plus en plus à son aide en mode je fais comme chez moi j'me fou à poil devant toi à la magic mike. Bon okay c'était pas pour te déplaire, mais tu ne voulais pas te retrouver à loucher devant ses abdos, de la bave dégoulinant de ta bouche. Tu avais plus d'estime pour toi même que ça, c'est juste qu'il était irrésistible dans son genre. D'ailleurs maintenant tu avais effectivement bien besoin d'une autre paire de main, à ton plus grand détriment, parce que tu aurais préféré le faire toute seule comme une grande et conserver ta fierté. Bon au moins il allait quand même t'aider mais voilà, surtout que te retrouver devant lui, juste en petite culotte et en t-shirt ne te plaisait pas des masses. Surtout que c'était un string, la double honte de ta vie quoi. Le pire c'est que maintenant il c'était encore plus rapproché de toi, dévoilant un peu plus son corps parfait. Tu le haissais de te rendre si vulnérable. "Bon on fait pas un strip tease, alors ouvre le truc plus vite, de toute façon tu sais déjà ce qu'il y a dessous." Tu tentais de faire comme tu pouvais pour reprendre la situation en main, mais tu étais pas doué.

L'humour était une qualité dont je n'avais pas encore eu connaissance jusqu'à aujourd'hui et je devais avouer que ce trait de caractère me plaisait. Je crois que c'est cette manière d'être, cet état d'esprit qui m'avait toujours manqué chez une femme. J'en avais marre des filles trop propre sur elle, maquillage parfait, à ne jamais montrer ce qui peut pourtant les rendre d'autant plus mignonne. Par exemple en ce moment même, Brynn galérait dans son sac de couchage et bien que ça ne l'a fasse pas rire du tout, j'adorai ça. Si c'est aussi pratique que ça les talons, tu penseras à m'en acheter.. Ou alors à m'en méfier. T'as pas intérêt à me crever un oeil cette nuit. Dis-je presque sérieusement, même si j'étais persuadé qu'elle n'oserait pas me faire du mal. Ou presque. La dernière fois, je m'étais tout de même prit un coup de boule et dieu que ça m'avait fait du mal. Gosh. Et tu l'as parfumera avec ton parfum ? Un rictus était apparût au coin de mes lèvres. Bien que ce qui m'intéresse réellement soit sa peau chaude, son souffle dans ma nuque et l'espoir d'un regard épanoui en me voyant, je pouvais bien pour le moment me contenter d'un morceau de vêtement. En plus j'étais sûr que ses sous vêtements étaient sexy. D'ailleurs, celle-ci me tonna de zipper son sac de couchage de manière plus rapide et ainsi être plus efficace. Ce que je fis en souriant de tout mon long, l'a libérant dans un même temps de l'emprise du sac de couchage sur elle. Sans parler de la vue dont j'avais le droit à présent. Petite tenue comme promis. T'imaginais plus avec quelque chose de couleur rose, mais c'est plutôt mignon.. Dis-je en ricanant gentiment avant de me relever sur mon derrière. Ça mérite bien un bisous, non ? Tentais-je alors en l'a regardant fixement l'espace d'un instant. C'est mister Winthrop qui te le demande, élu par tes semblables. Tu en as de la chance d'être sous la même tente que moi. Bien évidemment je plaisantais. Ce titre n'était qu'une futilité mais j'aimais me dire que je pouvais m'en servir pour la rendre ne serais-je qu'un tout petit peu jalouse.

Ouai Charlie qui porte des talons, the joke du jour. Tu ne pus t'empêcher d’étouffer un rire dans ton oreiller tellement cette pensée te paraissait absurde. Remarque il possédait peut-être un passé de drag queen inconnu au bataillon hein, toi tu ne jugeais pas. "J'y penserais, peut-être pour ton  cadeau de Noël....puis en ce qui concerne le coup de talon dans l'oeil, j'oserais pas défigurer une aussi beau visage que le tien, j'viserais plutôt la partie en dessous de la ceinture...dis toi que vu que je connais mal cette zone tu as peut-être une chance pour que je vise mal."   Tu affiches un petit rictus amusé,persuadé que monsieur allait comprendre sans aucun problème les sous entendus présent dans tes paroles, avec une imagination débordante comme la sienne c'était évident. Disons que toi tu ne voulais pas passer pour une fille facile, une vulgaire inconnue qu'il oublierait par la suite. Tu voulais simplement marquer son esprit, pour que tu comptes pour lui, comme il comptait pour toi. "Si c'est ce que tu souhaites le plus au monde, alors j'crois que ça pourra se faire." Tu vas même jusqu'à lui offrir un clin d'oeil coquin rempli de promesse, juste pour rendre sa gorge encore plus sèche. C'est que la vue n'était pas non plus désagréable à regarder de ton coté. Ses muscles saillants, son odeur, tu ne désirais que te rapprocher et l'histoire de ton sac couchage était une bonne opportunité pour continuer à baver devant ce corps de rêve. On aurait dit un des mecs canons pour une pub pour du shampoing. "Ouai tu vois maintenant je regrettes d'avoir voter pour toi, c'est de l'abus de pouvoir." dis-tu d'une mine faussement dépité, sans même un petit remerciement pour t'avoir aidé. Puis sinon il avait cas dormir dehors avec les moustiques et aller dans une autre tente s'il était autant aimé que cela. Rholala mais qu'est ce qu'il t'énervait. Te mettant à quatre pattes, tu rapprochas tout doucement ton visage du sien. Tu plongeas alors tes yeux dans les siens, pour lentement effleurer ses lèvres pulpeuses avec ta main. "Tu es vraiment trop con wilcox." chuchotas-tu au creux de son oreille avant de déposer un tendre baiser sur le coin de ses lèvres. C'était un peu ta manière à toi pour lui dire que tu tenais à lui, un tout petit peu.