Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility✝ party rock is in the house tonight ! ...or in the basement. (rio)
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✝ party rock is in the house tonight ! ...or in the basement. (rio)

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Elles étaient mal. Enfin, cela dépendait des points de vue. Sara-Lou vous aurait dit que « - Jamais de sa vie, elle ne s’était sentie aussi bien. » Et pour cause, la blonde était dans un second état. Le genre d’état où on pourrait oublier son prénom et facilement écarter les cuisses. Enfin, si elle était une novice. Ce qu’elle n’était pas, puisqu’elle faisait partie des Mather House et donc, avait la réputation d’avoir une bonne descente et de fumer plus que de simples cigarettes. L’état dans lequel elle se trouvait, était en fait, un état plutôt habituel chez elle. Certes, l’alcool n’était pas au rendez-vous en journée mais, les quelques joints qu’elle fumait dans la journée, donnait plus ou moins ce résultat. A rajouter que ce soir-là, elle avait bu. Enfin, elles avaient bu. Parce que oui, elles étaient deux. Ayant décidé que la fête qui se déroulait un peu plus haut n’était pas une des meilleures auxquelles elles avaient assistés, toute deux s’étaient dirigés vers un endroit bien plus marrant. Surtout quand on avait bu. Parce que sincèrement, qui aurait pu trouver un côté amusant aux sous-sols de la maison de cette confrérie, en étant sobre ? Personne, oui. Sauf qu’en juger des gloussements et des francs rires que se partageaient Sara-Lou et Rio, il devait bien y avoir un truc.

Sara-Lou et Rio n’étaient certainement pas les meilleures amies du monde mais on pouvait dire qu’elles s’entendaient plutôt bien. La blonde était pas le genre de filles à copiner avec tout ce qui possédait un utérus sur le campus, mais elle aimait bien cette brune-là, pour des raisons que même elle, elle ignorait. Mais ce n’était pas non plus son genre de se poser des questions sur ce type de détails. Alors avec le temps, elle avait fini par laisser couler et se contentait juste d’apprécier la brune et de faire la fête avec elle. Parce que faire la fête, signifiait pour elle, s’amuser et rien d’autre et qu’elle adorait partager avec beaucoup de gens. Sauf que tout le monde ne buvait pas et ne prenait pas de drogue, juste pour s’amuser et faire de leur vie une sorte de jeu. Non, Rio n’était pas comme Andie et c’est ce que cette dernière, n’avait toujours pas compris. Peut-être qu’elle se voilait la face, qui sait.

Malgré tout, Sara-Lou était assise par terre et se contentait de regarder les lieux, éclatant de rire aux commentaires de sa copine de soirée. « - Non, sérieusement, qu’est-ce qu’on fout ici ? C’est un peu glauque, fait tout noir. » La blonde plissait des yeux pour tenter de reconnaître ce qui les entourait, sans grand succès. Elle voyait même pas où pouvait se trouver Rio. « - Bon, faudrait peut-être trouver un interrupteur, une lampe, tout ce que tu veux, pourvu qu’on est un peu de lumière ! » Elle se leva, chancelant quelques peu sur ses jambes et continua de chercher des yeux une quelconque source de lumière. « - Bon, même si on a pas de lumière, on a toujours à boire ma jolie. » Andie leva la bouteille de Jack Daniel’s comme pour prouver ses dires. Mais la rabaissa aussi tôt en se rappelant qu’on ne voyait rien, même à trois centimètres près.

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Malgré tous les reproches que ma mère pouvait me faire sur mon choix de maison, jamais je n'avais regretter d'avoir choisit de vivre à la maison Mather. J'adorais l'ambiance qui y régnait, il ne se passait pas une seule soirée sans qu'il y ai une fête, aussi minime soit-elle. Ce bruit de de basse qu'on pouvait constamment y entendre dans les couloirs, était l'un des plus grands signes qu'une fête était en préparation quelque part dans la résidence. Non je ne regrettais pas mon choix, jamais je ne me serrais vu habiter la maison Cabot comme ma soeur l'avait choisit de faire. Cette maison remplit de jeune fille qui ne pensait qu'à se maquiller et leurs vêtements haut de gamme, non merci, ce n'était pas pour moi. Depuis mon arrivée à Harvard j'avais eu la chance de rencontrer des tonnes de personnes plus adorables les une que les autres, particulièrement en mon lieu de résidence comme nous étions reconnu pour être les plus grands fêtards de l'université, on arrivait à très bien s'entendre. J'étais bien entendu plus proche de certaines personnes. Sara-Lou était l'une d'entre elles. Nous étions loin d'être les meilleures amies du monde, mais comme j'avais très peu d'amis, comme à mon habitudes, je pouvais donc la compter parmi les gens dont je me sentis le plus a l'aise. La jeune blonde était loin d'être le genre de personne à me faire chier avec mon alimentation, ou manque d'alimentation je devrais dire, non au contraire elle s'en foutait royalement, tout ce qui lui importait était de s'amuser et j'adorais ce petit coté qu'elle avait. Sara-Lou avait ce petit don, l'une des seule qui arrivait à me changer les idées sans même en avoir conscience.

La soirée avait très bien commencer, après avoir bu quelques verres dans la chambre de je ne pourrais vous dire qui, l'ambiance commençait à s’essouffler, les gens étaient de plus en plus saouls et plus personne ne semblait avoir de plaisir. C'est donc sur un coup de tête que Sara-Lou et moi décidons de partir à l'aventure, comme deux Dora l'exploratrice sans le sac à dos et la carte, parce que tout le monde sait que l'aventure ce n'est plus si trépidant avec une carte. Nous avions donc errer un moment dans les couloirs de Mather avant de se retrouver dans le sous-sol, je n'avais honnêtement aucune idée du comment nous étions arrivé ici, mais cela m'importait peu à vrai dire. De plus on n'y voyait rien, il fessait tellement sombre qu'en moins de deux minutes j'avais du foncer dans pas moins de cinquante objets différents. « Merde c'est quoi l'idée de mettre au tant de chose dans une pièce aussi sombre. » J'entendis les rires de Sara-Lou résonner, les rires semblait venir de plus bas, elle avait du s’asseoir au sol. Du mieux que je pu, je m’orienta et alla à mon tour m'installer au sol non loin de mon amie. « T'es folle, moi je ne bouge plus d'ici, si je me lève tu gage comment que je me frappe direct? » Soudain une idée me traversa l'esprit, je fouilla au fond des poches de ma veste et en pris mon briquet et mon paquet de cigarette, j'en alluma une, du même coup le visage de la blonde s'illumina devant moi. « Avec si peu de lumière on dirait que t'es comme un ange sortie de nul part. » J'éclata de rire, un ange vraiment? « Je t'échange une cigarette contre une gorgé de peu importe ce que t'as dans les mains, j'ai soif! » J'essaye tant bien que mal d'illuminer la pièce avec mon petit briquet, quand je sentis la flamme beaucoup trop près de mon pouce et pong notre seule source de lumière venait de tomber au sol. « Merde je viens de me brûler, fait chier. » Tout en essayer de retrouver le briquet égarer quelque part au sol une idée terrifiante me vient à l'esprit. « Tu crois qu'il y a des fantômes dans ce sous-sol? »
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Le sous-sol de la maison des Mather abritait bien des choses et ce depuis des dizaines d’années. Ceux qui avait foulait le plancher de cette résidence, avait au fil du temps, stockait une multitude d’objets, puis les avait oublié. Sauf que cette nuit-là, ce n’était plus que des objets qui était rangé ici-bas, mais à la place, deux filles aussi bourrées l’une que l’autre et qui ne savaient même pas comment elles avaient atterri ici. Il y faisait sombre et chaque pas de plus dans cette noirceur vous obligez à vous cogner contre l’un des objets exposé. C’était donc pour cela, que Sara-Lou avait décidé de s’asseoir, afin d’évité les bleus qui ne se seraient pas très esthétique. Pas qu’elle fasse aussi attention à son physique que les filles qui appartenaient à Cabot House, mais tout de même. Elle se disait que les futurs mecs avec qui elle allait coucher, ne serait pas trop tenté par un corps plus si immaculé que ça.

« - Merde c'est quoi l'idée de mettre au tant de chose dans une pièce aussi sombre. » Sara-Lou éclata de rire. Elle n’était pas la seule à y avoir pensé. « - Je crois que certains anciens résidents ont pris le sous-sol pour leur grenier. C’est chiant qu’on ait pas de lumière, je suis sûre qu’il y a des trucs assez scandaleux par là. » C’était Mather House, il fallait s’attendre à quoi ? La blonde s’était levée entre temps, toujours à la recherche d’une source de lumière, sans succès. « T'es folle, moi je ne bouge plus d'ici, si je me lève tu gage comment que je me frappe direct? » Sara-Lou ne trouvait pas ça marrant, de rester dans le noir mais bon, pourquoi pas. « - T’es chiante, tu le sais ça ? On est dans le noir, personne sait où on est.. génial ! » Elle se rassit à son tour, pestant contre sa brune de copine.

Sara-Lou chercha des yeux Rio mais même en forçant, elle ne voyait rien du tout. Quand, soudain, la lumière fut. Elle aurait pu limite poussé un cri de joie si elle n’aurait pas de suite remarqué que la faible lueur venait du briquet de son acolyte. « - Avec si peu de lumière on dirait que t'es comme un ange sortie de nul part. » A nouveau, elle éclata de rire. Un ange, elle ? C’était le qualificatif le plus inapproprié pour Andie. « - Chérie, chérie.. tu sais très bien que je n’ai rien d’un ange. L’alcool fait vraiment dire n’importe quoi ! » Oui, parce que sobre, elle était sûre qu’elle n’aurait pu dire cela. « - Je t'échange une cigarette contre une gorgé de peu importe ce que t'as dans les mains, j'ai soif! » Quel excellent échange. Sara-Lou ouvrit la bouteille de Jack Daniel’s et en but une gorgée avant de la tendre à Rio. « - Passe-moi la clope d’abord, je ne veux pas me faire rouler, ahah. » Sait-on jamais, après tout. Elle mit un peu de distance entre la brune et la bouteille. « Merde je viens de me brûler, fait chier. » Et la lumière ne fit plus. « - Roh mais, c’est pas possible ! On avait un peu d’espoir, Rio ! » Elle se mit à chercher le briquet à son tour, posant la bouteille par terre. « - Tant qu’on aura pas le briquet, t’aura pas à boire ! » Elle continua de chercher quand, son acolyte coupa le silence : « - Tu crois qu'il y a des fantômes dans ce sous-sol? » Elle s’arrêta net dans ses recherches et se demanda ce que sa copine avait fumé. « - Chérie, des fantômes, sérieusement ? J’espère pas pour toi, parce que sinon, je t’y livres et je me tire, même si je sais pas où est la sortie. » Elle déconnait mais la question lui avait fait un peu perdre ses moyens. Fantômes ou pas, ça la faisait flipper d’être dans le noir.
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