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- You want to play? We are going to play ( ft. Bonnie & Silas )Les études étaient de loin mon meilleur remède. Oublier, s'en sortir n'était pas chose facile. Personne n'était au courant du pourquoi de ma venue. La discrétion avait été de mise. Je ne voulais pas qu'ils sachent, je ne voulais pas attirer l'attention. Je voulais être oublié. Aujourd'hui, j'occupais mes journées à étudier l'histoire du théâtre. J'avais choisi la bibliothèque, lieu calme et tout à fait approprier pour ce genre de chose. Les écouteurs dans mes oreilles, un stylo à la main. J'étudiais tranquillement sans faire attention au monde qui m'entourais. L'avantage d'être solitaire et invisible, personne ne fait attention à toi. Je sentis cependant une présence, un regard indiscret sur moi. Je levais le regard et vu Silas. Mes yeux se froncèrent, il était assis juste en face de moi. " quoi ? " dis-je doucement avant de finalement lever les yeux au ciel. Ce mec était bizarre, intelligent mais bizarre. Je décidais de me lever et d'aller chercher les quelques livres qui me manquaient. Je cherchais tranquillement avant d'enlever un livre. Le visage du jeune homme réapparut une seconde fois. " Tu joues à quoi bordel ? " dis-je en le regardant sérieusement dans ce petit trou.
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La bibliothèque. Lieu où les élèves d'Harvard viennent réviser, se documenter. Et moi ? Je venais à la chasse. J'avais pas besoin de réviser. Je relisais mes cours deux fois et je les connaissais par coeur. Le bonheur d'être surdoué, vous voyez ? Alors, j'étais assis, je regardais chaque personne qui rentraient, me demandant qui je pourrais bien faire chier aujourd'hui. Ou qui je pourrais me taper, c'était au choix, bien évidemment. Je me laissais toutes les possibilités. Et là, bonheur, Bonnie était présente. Un sourire plus que mesquin sur les lèvres, je m'étais assis en face d'elle, ne la lâchant pas des yeux. Je ne répondais rien à sa question, continuant cependant de la regarder et de sourire. Cette fille, elle était canon. Ouais, j'pouvais pas le nier. Mais surtout, c'était ma concurrente principale car elle était très douée. Même si je ne lui dirais jamais. Elle se levait et je la suivais, je la suivais au rayon en face et quand elle retirait un des livres, ma tête de débile souriant avait apparu. Pourquoi est-ce que tu t'énerves ? Souris, déjà que t'es pas très belle, c'est pire quand t'es énervé. répondais-je en faisant une petite mine. Puis, j'allais jusqu'à son rayon, pour me retrouver bien proche d'elle. C'est bien que tu révises. Je comprends que tu essayes d'atteindre mon niveau.. Même si tu en es loin, on va pas se mentir. rétorquais-je en riant légèrement, lui attrapant le livre de ses mains pour l'observer. Ou juste pour l'énerver.