"FRANKIE" V.-KINGSTON ► stephanie bertram rose

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle trust issues. et j'ai 18 balais. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart il y a fort longtemps.  Il est toujours aussi beau et actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Stephanie Bertram Rose la magnifique comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par des talentueux créateurs de Bazzart ou moi-même. Je fais environ au minimum 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé .

Mot de la fin ? ▲ I am baaaack. (once again)
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

28 décembre. Période de fêtes, bien sûr. Trois jours après Noël, plus que deux avant le Nouvel An. On croirait que c'est de là que vient mon amour pour la bouffe, vu comment ma mère s'empiffrait à l’hôpital en secret, de chocolats et spécialités américaines typiques de cette période. Puis c'est bien connu, il fait froid dehors, c'est à cette période qu'on choppe quelques kilos en trop. M'enfin, ma mère aurait tout de même préféré rester chez elle à enmagasiner des graisses tranquillement dans son canapé, que dans un lit d'hôpital. voir un enfant avec un homme marié c'est chaud, mais un deuxième, n'en parlons pas ! Soit ! Nous voilà de nouveau comme je le disais, un fameux vingt-huit décembre mille neuf cent quatre vingt treize à Boston, aux USA. Plus précisément dans une clinique privée de la capitale du Massachusetts. Isabella Vesari qui est donc ma mère, est sur le point de m'expulser de ses entrailles sanguinolentes dans une douleur atroce - pardon, de me donner la vie, le plus grand cadeau qu'elle pouvait me faire - elle est seule, la pauvre. Mon frère est trop petit pour assister à la scène, ou trop petit pour lui tenir la main - à trois ans, il resque même pas d'atteindre sa hauteur, et si c'était le cas elle lui broyerait sa petite main jouflue - il est cependant assis dans la salle d'attente avec notre voisine, une vieille dame que ma mère considère comme sa mère à elle, comme ma grand-mère donc. Et ce, depuis que les Vesari l'ont lâchée en apprenant sa liaison avec un homme déjà marié. Mais ça, elle ne me l'a jamais dit clairement, je l'ai deviné par moi-même.

Dix années plus tard, je vis toujours à Boston, avec ma mère et mon frère dans un petit appartement de banlieue. Isabella n'a pas tellement réussi dans le stylisme, du coup elle a complètement changé de vocation, préférant nous nourrir plutôt que de vivre de sa passion. Elle est devenue aide-soignante dans une maison de retraite. Quelques fois, quand elle n'avait pas assez d'argent pour nous envoyer chez la nourrice et depuis le décès de Nonna la vieille voisine, elle nous ramenait à son boulot en douce. On se posait dans une chambre avec un résident, et on s'amusait avec lui. On chantait des chansons tous ensemble, on faisait des jeux. Mon père ? Toujours marié à cette femme insipide, il refuse de nous voir. J'ai sans doute des demi-frères et soeurs, mais ils ne doivent rien savoir de mon existence ! Bah oui ! Ca risquerait de tout foutre en l'air.