"I saw you kissing that bitch." (franrad)

J'arrive pas à y croire. j'arrive pas à croire qu'il m'ait fait ça à moi, à notre couple. En quelques minutes, il a tout détruit. Quelle conne, mais quelle conne ! On m'avait prévenue, pourtant. Je savais dans quoi je m'engageais. Mais je pensais que j'allais réussir à le faire changer. Jusque là. Il n'a tenu que quelques mois. Mon coeur est en morceaux. J'ai une douleur dans la poitrine, qui me donne tout simplement la sensation de crever. Vous trouverez peut-être ça exagéré, mais je suis comme ça, entière. Et quand je souffre, c'est pas à moitié. J'arrive pas à croire qu'il ait embrassé cette pétasse dont je connais même pas le nom il y a quelques heures, juste devant l'entrée de son immeuble comme il a l'habitude de le faire avec moi. Depuis quand ça dure ? Depuis quand il se fout de ma gueule ? J'ai tellement pleuré cette nuit, que mes yeux me brûlent et sont gonflés comme jamais. Je crois bien que j'ai épuisé tout le stock de larmes de ma vie entière. Pour un connard qui n'en vaut même pas la peine. Si je savais. Je serais rentrée tranquillement à la Lowell House, sans rebrousser chemin pour aller récupérer mon portable chez lui. Je l'aurais pas vu fourrer sa langue dans la bouche de cette blonde écervelée et qui connaît pas le but des vêtements; couvrir le corps. Alors ce midi, je vais chez lui avant d'aller en cours, comme si de rien était, comme si je ne savais rien. Il m'ouvre la porte et m'embrasse, j'ai juste envie de le gifler. Il me demande ce qui ne va pas, avec un air inquiet. C'est ça, continue. Je lui souris faussement, faiblement.  "Non rien, je suis un peu fatiguée c'est tout. Et toi, ça va ? Tu t'es pas trop ennuyé hier soir sans moi ?"