KONEXYS † you're my sunshine honey.

Je savais que ça allait pas, même si elle m'avait envoyée qu'elle préparait un certain voyage pour les verts, je n'y croyais pas, elle me disait qu'elle était malade et que c'était contagieux donc fallait pas que je prenne la peine de venir mais à croire qu'elle me connaissait mal, dès qu'elle m'a dit qu'elle n'était pas sur Harvard quelques temps, c'était déjà grillé, elle allait pas bien et je prenais même pas le temps de répondre au message qu'elle m'a envoyée pour enfiler ma veste et filer sur le campus. Une fois garé sur le parking, je me dirigeais dans mon ancienne confrérie pour la voir, j'étais sur de la trouver là et j'avais vu juste en ouvrant la porte de sa chambre comme si j'étais chez moi mais je la voyais en pleurs prêt de la fenêtre de sa chambre, je soupirais la voyant ainsi et je refermais la porte. Je n'avais encore rien dit que dès qu'elle tournait la tête vers moi, la voilà à se précipiter dans mes bras et continuer de pleurer me serrant fort, je ne comprenais toujours rien mais je me contentais de la serrer encore plus fort contre moi.

J'étais au plus bas. Pourtant, Jeno s'était enfin décidé à me pardonner, j'allais pouvoir redevenir une vraie mather, dealer et consommer comme je le voulais. Apparemment, ce n'était pas assez. Non parce que j'étais là, sur le bord de ma fenêtre depuis des heures. Je n'avais pas pensé à m'allumer une clope pourtant, j'aurais dû et puis, je pleurais encore et encore si bien qu'à des moments, je me demandais pourquoi. Alors, je m'arrêtais, je réfléchissais une minute ou deux et j'étais repartie. Moi, Alexys Carpenter, pleurer pour un mec ? Sérieusement, jamais encore ça m'était arrivé. Enfin, pas depuis des années et jamais sans être énervée. J'avais l'impression d'être au bout de ma vie. Je ne savais plus quoi faire ni même quoi penser. Alors, j'envoyais un sms à tout le monde pour leur dire que je prenais un peu de recul, que j'avais besoin de bosser et compagnie. Juste pour qu'on me foute la paix mais apparemment, ce n'était pas assez clair puisque Konrad finit par entrer dans ma chambre. Je tournais la tête dans sa direction et puis finalement, je finis dans ses bras en larmes. En même temps, je ne pouvais pas m'arrêter comme ça. Je suis désolée, je suis super émotive en ce moment. J'arrive pas à me décider pour une activité... Non mais sérieusement ? Je ne savais pas mentir de toute façon. J'essayais de me calmer et puis, je me reculais légèrement, essuyant mes larmes à l'aide de la manche de mon sweat. Je t'avais dit de ne pas venir. Je voulais réussir à gérer ça toute seule. De toute façon, personne ne pouvait vraiment me comprendre.

Elle pouvait mytho à tout le monde mais pas à moi quoi putain, j'la connais par cœur la bitch, même quand elle est au plus bas et qu'elle me ment en m'envoyant un sms, j'le sais quoi alors pas la peine de me dire de ne pas venir, je viens un point c'est tout. Et j'suis rentré dans sa chambre et elle ets prêt de sa fenêtre à chialer comme y'a pas, putain merde c'est à cause d'un mec ça c'est obligé, je referme la porte puis elle vient dans mes bras, pleurant encore quelques instants tout en me disant un nouveau mytho, je souriais comme un con, c'était marrant de la voir tester sa crédibilité avec moi, mais manque de chance, j'suis intraitable. Ferme ta gueule, ça marche pas. elle se recule et là elle ose me re-signaler que je devais pas venir, je la regarde puis sans un mot, j'me retourne pour poser ma main sur la poignée et ouvrir la porte J'me casse alors, tchao. dis-je toujours le dos tourné à elle, passant le pas de la porte.

J'avais trop envie de faire semblant. Je voulais vraiment faire comme si tout allait bien. Aller en cours, reprendre le trafic, faire la fête, faire chier le monde, chercher les problèmes et compagnie. Bref, être Alexys quoi. Malheureusement, ce n'était pas possible. J'arrivais pas. J'étais mal, vraiment mal. Konrad s'en doutait surement parce que je ne pleurais jamais. En tout cas quand c'était le cas, je ne le faisais pas devant tout le monde comme ça ais bien quand j'étais seule. Enfin bref, tant pis, il fallait que ça sorte. Apparemment, je devais me la fermer parce que je mentais. Je levais les yeux au ciel, reculais en séchant mes larmes. C'est à ce moment précis que Konrad fit semblant de partir. Seulement, je pensais qu'il allait vraiment le faire. C'était vraiment énervé. Je passais une main dans mes cheveux en riant nerveusement. Vas-y. Vas-y, passe là cette putain de porte. Tout le monde le fait de toute façon. Ouais, tout le monde me quittait les uns après les autres. Certains revenaient, d'autres non. Il n'allait pas revenir. J'allais être mal pendant un bon bout de temps je pense. Alors, je tournais les talons à mon tour pour m'allonger sur mon lit et plonger ma tête dans l'oreiller comme si de rien était.

Elle continue toujours de me faire passer pour un con ou quoi ? Elle croit que je vais toujours croire ses mythos qu'elle balance à tout le monde, qu'elle peut jouer la comédie en montrant que tout va bien alors que rien ne va ? Mais sérieux, j'la connais par cœur, à moi elle peut rien me cacher, et d'après ce que je vois, d'après ce qu'elle me montre, c'est qu'elle essaye de faire comme si de rien était et c'est très chiant. Chiant au point même de la resserrer encore un peu plus dans sa bulle de déprime en prenant sa remarque au sérieux, bougeant vers sa porte, passant même le pas de la porte et commençant à marcher légèrement dans le couloir, j'avais entendu sa remarque et c'est vrai qu'elle n'était pas hyper chanceuse sur le coup, je décidais de revenir et je la voyais sur son lit, allongée, je venais m'allonger à coté d'elle J'ai pas réussis à la passer la porte, j'préfère que tu me casse les couilles avec ta déprime de merde ma puce. je la serrais contre moi déposant mes lèvres sur le haut de son crane Maintenant explique ce qui va pas st'eu plait. dis-je de nouveau, priant pour que cette fois elle soit franche.

Une grosse déprimée de la vie. Voilà ce que j'étais actuellement. Ca ne me ressemblait pas et pourtant, je déprimais et lorsque Konrad franchit la porte de ma chambre, se fut encore pire. Je m'étalais comme une merde sur mon lit, la tête dans l'oreiller. Je criais un bon coup avant de me retourner pour regarder le plafond d'un air penseur. Qu'est-ce que j'avais bien fait pour mériter tout ça ? Est-ce qu'on était en train de me punir pour toutes les conneries que j'avais fait depuis mon enfance ? Parce que si c'était ça, j'étais bien partie pour vingt-deux ans de malheur absolu. Je me retenais pour pas pleurer de nouveau. Je soupirais bruyamment et ah, j'avais envie de tout casser. Finalement, Konrad revint. Il s'installa à côté de moi, me prit dans ses bras, déposa un baiser sur le haut de mon crâne. Comme le faisait papa quand il était encore à la maison, come Jeno quand ça allait vraiment mal. Pourquoi je déprime Koko ? C'est pas mon genre de déprimer pourtant... Je soupirais de plus belle avant de tourner la tête vers lui. Il est parti... Il me laisse toute seule ici... Putain, je voulais pas qu'il parte moi !

Elle était déprimée, comme souvent ces derniers temps, c'est même pour ça qu'on a finit par coucher ensemble il y a quelques semaines, bon déprime plus défonce, ça a donné ce que ça a donné mais on s'en souviens quasi plus et tant mieux quoi. Enfin bref, je suis venu la voir car elle va pas bien à cause d'un gars et ça me fait chier, surtout quand elle essaye encore pour la énième fois de me mytho et de me dire, d'insister que je n'aurais pas du venir comme elle l'avait dit par sms, j'avais suivis son avis, passant la porte de sa chambre, entendant sa remarque qui me fit soupirer. Je finissais tout de même par revenir pour la voir allonger sur son lit, je venais prêt d'elle, la prenant dans mes bras, déposer un baiser su sa tête et elle commençait à se confier Parce que t'es mal et oui c'est pas ton genre, mais depuis pas mal de temps Alex, tu déprimes. et elle se retournait vers moi pour e dire qu'elle avait été abandonnée par un type, qu'elle avait pas voulu qu'il parte, enfin j'en savais rien, je l’interprétais comme ça Je sais pas de qui tu parle, surement de ton bleu mais si il s'est cassé c'est qu'il avait une raison non ? fallait qu'elle m'en dise plus là.

J'ai jamais voulu qu'ils partent tous. Qu'ils m'abandonnent comme si je ne comptais plus vraiment. Je sais qu'il n'avait pas le choix mais moi, ça me rendait triste toute cette histoire. Pourtant, je devrais être contente parce qu'un jour plus tard, Jeno avait décidé de me pardonner. Je ne sais pas si c'est parce qu'il était parti ou bien parce qu'il en avait marre de me faire la gueule. J'en avais aucune idée et à vrai dire, je ne réfléchissais pas trop à cela. Mais ça va me passer. Jeno me reparle. Bah ouais, je ne l'avais pas encore annoncé à Konrad alors, autant le faire maintenant. Et puis, je lui ai dit qu'il était parti. Je ne l'ai pas préciser de qui il s'agissait parce que ne pas dire son nom, c'était comme accepter qu'à moitié cette nouveauté. Et puis d'abord, c'était évident non ? Je soupirais encore une fois sans en réfléchissant. Qu'est-ce que j'allais devenir moi ? Zakhar. Son père est malade alors, il a dû repartir en Russie pour s'occuper de l'entreprise familiale. Et il m'a dit qu'il ne reviendrait pas. Pas comme jamais. Jamais il ne reviendra. Il me laisse toute seule ici. Enfin, avec mes amis mais sans lui quoi et moi, je me suis attachée à lui. Je regarde Konrad comme s'il pouvait m'aimer, comme s'il pouvait dire quelque chose qui me remonterait le moral or, j'en suis pas très sûre intérieurement. J'espère juste fortement.