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Aleksa feat Ilenia
18H30.. Porte qui s'ouvre, claquement sourd, bruit de moteur et musique...
Je n'étais pas dans mon assiette... Cela faisait un mois que j'étais à Harvard et tout de L.A me manquait. Je n'arrivais pas à me fondre dans la masse, passer mon chemin et suivre le troupeau comme une bonne brebis. Mon père attendait que les premiers résultats lui parviennent avant de me confier les clés de mon bar clubbing, aussi n'avais je aucun échappatoire pour fuir cette routine qui commençait à réellement me tuer à petit feu. Nath ma meilleure amie de L.A était bien venue me voir il y a de cela deux semaines et nous avions d'ailleurs fait un méga fête, ce qui me permis de faire connaissance avec ma voisine jenifael, mais à présent il n'y avait plus que le silence!
Bien que je sois du genre à tout bouleverser sur mon passage, cette fois ci, je n'avais pas le cœur à faire des pitreries ou lier de nouvelles connaissances voir amitiés... Je ne désirai qu'une chose, que ce foutu trimestre se termine que mon père me refile les clés de mon futur royaume de fêtes et beuveries. Après une dispute avec mon père au sujet de son entreprise que je ne souhaitais en aucune façon reprendre, j'avais décidé de prendre un peu l'air, ce qui incluait mon petit bolide, l’asphalte et un bon cent dix kilomètres heures. Son à fond dans l'habitacle, je commençais doucement à me détendre sous les notes douces mais entrainantes. Prenant les grands axes autoroutiers sans réellement savoir ou je me rendais, je portais un nouveau regard sur Cambridge.
20H30.. Les minutes et heures défilaient et je ne me lassais pas de décrasser le moteur de ma lamborghini. De nuit, la ville n'était pas mal du tout et dégageait même une certaine aura mystérieuse.... Ou peut être était ce l'effet qu'elle me faisait sous fond de cette musique que j'avais déjà remis deux fois. Prenant une sortie d'autoroute, j'entrais dans une partie du quartier d'inman square que je ne connaissais pas et qui ne manquait pas de charme. Les rues étaient toutes pavées de restaurants, boites de nuit et autres petits snack dont les diverses saveurs culinaires me parvenaient aux narines. Je crus même entendre mon ventre s'éveiller lorsque je reconnus la bonne odeur de pizzas cuites au feu de bois. Souriant, je me décidais à céder à la tentation et c'est donc part de pizza en main que je reprenais la route et ma découverte nocturne de mon nouveau chez moi...
Bifurquant dans un autre pan du quartier, je levais cette fois ci franchement le pied entrant dans une zone un plus dense en population. Les couples, familles, solitaires et autres se croisaient, bousculaient sur les trottoirs bondés. A croire que contrairement à L.A, les gens de Boston n'avaient pas peur des violeurs et autres fous rodant la nuit. Agréablement surprise, je me dis qu'il me faudrait peu être également faire de même un de ces soirs, ne serait ce que pour respirer le grand air en dehors de ce "nid" de cuir et chrome. Feu rouge, feu vert, orange mais je passe quand même, de nouveau le rouge, le vert, l'orange mais je passe de nouveau avant le fatidique rouge. Bifuquant de nouveau dans un autre pan du quartier, une mamie semble s'être endormie devant son volant, orange je peux passer, je me déboite donc et appuis sur l'accélérateur quand...
Bruit de freins, choc, cris de stupeurs chez les piétons...
Stupéfaite et totalement saisie, je ne réagis pas de suite mon cerveau prenant du temps à réaliser ce qu'il venait juste de se passer. Surgissant de la foule, une jeune fille s'était avancer sur le passage clouté au moment même ou j'avais accéléré. Clignant plusieurs fois des paupières, je vis le feu passer au rouge comme pour me dire de ne plus bouger, mais bien trop tard.... Tremblante, je tentais plusieurs fois d'ouvrir cette foutue porte conducteur, avant de parvenir à retrouver le mécanisme. L'air frais annonciateur d'un décembre blanc, vint me fouetter le visage comme pour me gifler afin que je reprenne mes esprits. Avançant avec prudence priant pour que ce bruit sourd ne soit dû qu'à un chariot de sans abri ou encore un garde fou heurté, je découvris allongée au sol une jeune femme brune dont le front était légèrement maculé de sang. Comme recevant un électrochoc, je me précipitais à son chevet prenant ses constantes afin de m'assurer de son état. Criant qu'on appel une ambulance, j'ouvris ses paupières pour voir si elle présentait un trauma crânien. Et pour mon plus grand malheur c'était bien le cas... L’hôpital n'était qu'à quelques rues de là et j'y parviendrais bien avant les ambulanciers. Ne constatant rien qui pourrait mettre la jeune inconnue en danger et bien que cela était fortement déconseiller, je demandais de l'aide pour la mettre dans mon véhicule contre l'avis de plusieurs piétons. Une fois sécurisé, je montais et ayant pour passager un des témoins de la scène, je me dirigeais à grands coups d'accélérateur vers l’hôpital...
Arrivé devant, hurlais qu'on nous vienne en aide et expliquais à l'aide du témoin ce qu'il s'était passé. Accompagnant l'inconnue jusqu'à la salle d'attente, je dus répondre à plusieurs questions du personnelles hospitaliers et de la police locales appelée sur place. L'homme qui m'avait aidé et accompagné me fut d'un grand secours car il avait tenté d'avertir l'inconnue que certes le signal de passage de piéton était passé au vert, mais que le feu n'était pas encore rouge. Apparemment, l'inconnue n'avait pas entendu et la suite on la connait déjà! Loin de me soucier de ce qu'il pouvait m'arriver suite à cet accident, je ne pensais qu'à l'inconnue et priais pour qu'elle n'ait rien de grave. Plusieurs heures passèrent, j'eus le temps de sympathiser avec quelques secrétaires et infirmiers, de voir mon témoin partir, prendre quelques tasses de chocolat, et enfin on vint me prévenir qu'il n'y avait rien de bien grave. Poussant un large soupir de soulagement, je demandais l'autorisation de me rendre auprès de la brune celle ci n'ayant pour l'instant personne à son chevet. N'ayant aucune charge contre moi, l'affaire s'avérant un malencontreux accident et surtout ayant démontré un vif intérêt quand à la santé de l'inconnue, on me laissa me rendre à son chevet en attendant qu'un membre de sa famille ne vienne prendre le relais.
Pénétrant dans la chambre aseptisée, je m'assis sur une chaise poussant celle ci auprès du lit de l'inconnue. Assoupie telle la belle au bois dormant, la brune ne présentait qu'une légère commotion cérébrale et une entorse à la cheville. Soupirant de soulagement à la voir ainsi paisible et ne présentant qu'une légère bosse sur son front, je m'assoupis au fil des minutes, la pression retombant...
Bip, BIp, BIP... doigts effleurant ma chevelure brune...
Ouvrant les paupières sous se contact hésitant mais doux, je relevais mes yeux pour tomber dans ceux de l'inconnue... Restant un instant comme au prise de son regard brumeux, je me redressais lentement et affichais un sourire chaleureux et doux sur mes lèvres...
- Ne vous agitez pas... je suis la personne qui vous a heurté. Tout va bien vous n'avez rien de grave, une légère commotion et une entorse de la cheville droite. Vos parents ou amis ne devraient pas tarder... Je voulais m'assurer que tout allait bien! (Fronçant les sourcils...) Vous n'aviez pas vu que le feu était toujours rouge?? (fronçant un peu plus les sourcils) Vous savez que si je n'avais pas eu un témoin pour corroborer mes dires, j'aurai pu atterrir en prison?! (souriant) Non pas que je sois contre de nouvelles expériences, mais je me passerai bien ce celle ci!
Penchant légèrement la tête sur le coté droit, regard plus pesant...
- Comment vous appelez vous? (sourire taquin) Histoire que je sache à qui adresser la facture pour la bosse sur ma lamborghini!
Je n'étais pas dans mon assiette... Cela faisait un mois que j'étais à Harvard et tout de L.A me manquait. Je n'arrivais pas à me fondre dans la masse, passer mon chemin et suivre le troupeau comme une bonne brebis. Mon père attendait que les premiers résultats lui parviennent avant de me confier les clés de mon bar clubbing, aussi n'avais je aucun échappatoire pour fuir cette routine qui commençait à réellement me tuer à petit feu. Nath ma meilleure amie de L.A était bien venue me voir il y a de cela deux semaines et nous avions d'ailleurs fait un méga fête, ce qui me permis de faire connaissance avec ma voisine jenifael, mais à présent il n'y avait plus que le silence!
Bien que je sois du genre à tout bouleverser sur mon passage, cette fois ci, je n'avais pas le cœur à faire des pitreries ou lier de nouvelles connaissances voir amitiés... Je ne désirai qu'une chose, que ce foutu trimestre se termine que mon père me refile les clés de mon futur royaume de fêtes et beuveries. Après une dispute avec mon père au sujet de son entreprise que je ne souhaitais en aucune façon reprendre, j'avais décidé de prendre un peu l'air, ce qui incluait mon petit bolide, l’asphalte et un bon cent dix kilomètres heures. Son à fond dans l'habitacle, je commençais doucement à me détendre sous les notes douces mais entrainantes. Prenant les grands axes autoroutiers sans réellement savoir ou je me rendais, je portais un nouveau regard sur Cambridge.
20H30.. Les minutes et heures défilaient et je ne me lassais pas de décrasser le moteur de ma lamborghini. De nuit, la ville n'était pas mal du tout et dégageait même une certaine aura mystérieuse.... Ou peut être était ce l'effet qu'elle me faisait sous fond de cette musique que j'avais déjà remis deux fois. Prenant une sortie d'autoroute, j'entrais dans une partie du quartier d'inman square que je ne connaissais pas et qui ne manquait pas de charme. Les rues étaient toutes pavées de restaurants, boites de nuit et autres petits snack dont les diverses saveurs culinaires me parvenaient aux narines. Je crus même entendre mon ventre s'éveiller lorsque je reconnus la bonne odeur de pizzas cuites au feu de bois. Souriant, je me décidais à céder à la tentation et c'est donc part de pizza en main que je reprenais la route et ma découverte nocturne de mon nouveau chez moi...
Bifurquant dans un autre pan du quartier, je levais cette fois ci franchement le pied entrant dans une zone un plus dense en population. Les couples, familles, solitaires et autres se croisaient, bousculaient sur les trottoirs bondés. A croire que contrairement à L.A, les gens de Boston n'avaient pas peur des violeurs et autres fous rodant la nuit. Agréablement surprise, je me dis qu'il me faudrait peu être également faire de même un de ces soirs, ne serait ce que pour respirer le grand air en dehors de ce "nid" de cuir et chrome. Feu rouge, feu vert, orange mais je passe quand même, de nouveau le rouge, le vert, l'orange mais je passe de nouveau avant le fatidique rouge. Bifuquant de nouveau dans un autre pan du quartier, une mamie semble s'être endormie devant son volant, orange je peux passer, je me déboite donc et appuis sur l'accélérateur quand...
Bruit de freins, choc, cris de stupeurs chez les piétons...
Stupéfaite et totalement saisie, je ne réagis pas de suite mon cerveau prenant du temps à réaliser ce qu'il venait juste de se passer. Surgissant de la foule, une jeune fille s'était avancer sur le passage clouté au moment même ou j'avais accéléré. Clignant plusieurs fois des paupières, je vis le feu passer au rouge comme pour me dire de ne plus bouger, mais bien trop tard.... Tremblante, je tentais plusieurs fois d'ouvrir cette foutue porte conducteur, avant de parvenir à retrouver le mécanisme. L'air frais annonciateur d'un décembre blanc, vint me fouetter le visage comme pour me gifler afin que je reprenne mes esprits. Avançant avec prudence priant pour que ce bruit sourd ne soit dû qu'à un chariot de sans abri ou encore un garde fou heurté, je découvris allongée au sol une jeune femme brune dont le front était légèrement maculé de sang. Comme recevant un électrochoc, je me précipitais à son chevet prenant ses constantes afin de m'assurer de son état. Criant qu'on appel une ambulance, j'ouvris ses paupières pour voir si elle présentait un trauma crânien. Et pour mon plus grand malheur c'était bien le cas... L’hôpital n'était qu'à quelques rues de là et j'y parviendrais bien avant les ambulanciers. Ne constatant rien qui pourrait mettre la jeune inconnue en danger et bien que cela était fortement déconseiller, je demandais de l'aide pour la mettre dans mon véhicule contre l'avis de plusieurs piétons. Une fois sécurisé, je montais et ayant pour passager un des témoins de la scène, je me dirigeais à grands coups d'accélérateur vers l’hôpital...
Arrivé devant, hurlais qu'on nous vienne en aide et expliquais à l'aide du témoin ce qu'il s'était passé. Accompagnant l'inconnue jusqu'à la salle d'attente, je dus répondre à plusieurs questions du personnelles hospitaliers et de la police locales appelée sur place. L'homme qui m'avait aidé et accompagné me fut d'un grand secours car il avait tenté d'avertir l'inconnue que certes le signal de passage de piéton était passé au vert, mais que le feu n'était pas encore rouge. Apparemment, l'inconnue n'avait pas entendu et la suite on la connait déjà! Loin de me soucier de ce qu'il pouvait m'arriver suite à cet accident, je ne pensais qu'à l'inconnue et priais pour qu'elle n'ait rien de grave. Plusieurs heures passèrent, j'eus le temps de sympathiser avec quelques secrétaires et infirmiers, de voir mon témoin partir, prendre quelques tasses de chocolat, et enfin on vint me prévenir qu'il n'y avait rien de bien grave. Poussant un large soupir de soulagement, je demandais l'autorisation de me rendre auprès de la brune celle ci n'ayant pour l'instant personne à son chevet. N'ayant aucune charge contre moi, l'affaire s'avérant un malencontreux accident et surtout ayant démontré un vif intérêt quand à la santé de l'inconnue, on me laissa me rendre à son chevet en attendant qu'un membre de sa famille ne vienne prendre le relais.
Pénétrant dans la chambre aseptisée, je m'assis sur une chaise poussant celle ci auprès du lit de l'inconnue. Assoupie telle la belle au bois dormant, la brune ne présentait qu'une légère commotion cérébrale et une entorse à la cheville. Soupirant de soulagement à la voir ainsi paisible et ne présentant qu'une légère bosse sur son front, je m'assoupis au fil des minutes, la pression retombant...
Bip, BIp, BIP... doigts effleurant ma chevelure brune...
Ouvrant les paupières sous se contact hésitant mais doux, je relevais mes yeux pour tomber dans ceux de l'inconnue... Restant un instant comme au prise de son regard brumeux, je me redressais lentement et affichais un sourire chaleureux et doux sur mes lèvres...
- Ne vous agitez pas... je suis la personne qui vous a heurté. Tout va bien vous n'avez rien de grave, une légère commotion et une entorse de la cheville droite. Vos parents ou amis ne devraient pas tarder... Je voulais m'assurer que tout allait bien! (Fronçant les sourcils...) Vous n'aviez pas vu que le feu était toujours rouge?? (fronçant un peu plus les sourcils) Vous savez que si je n'avais pas eu un témoin pour corroborer mes dires, j'aurai pu atterrir en prison?! (souriant) Non pas que je sois contre de nouvelles expériences, mais je me passerai bien ce celle ci!
Penchant légèrement la tête sur le coté droit, regard plus pesant...
- Comment vous appelez vous? (sourire taquin) Histoire que je sache à qui adresser la facture pour la bosse sur ma lamborghini!
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