My new Home - Rencontre entre coloc' - [Eléonora & Léo]

Aujourd'hui était un jour très particulier pour moi. J'emménageais dans mon premier appartement, mais bien sûr pas toute seul. Habitait seul, je trouve ça vraiment trop triste. C'était Jenifael qui m'avait proposée de venir habiter avec et son colocataire du nom de Léo je crois. Je ne l'avais jamais rencontré jusqu'ici, mais Jeni m'avait affirmée que c'était un excellent colocataire mais aussi un très grand ami à elle. J'avais donc saisie l'occasion pour quitter ma petite chambre de dortoir pour aller vivre avec eux. J'espérais vraiment que la colocation ce passerai bien. C'était ma première alors j'essayais de ne pas trop me monter la tête, mais j'en étais toute excitée ! Aujourd'hui, je quittais enfin cette petite chambre ridicule dans lequel j'avais vécu 3ans pour m'installer dans un nouveau chez moi bien plus spacieux.

Je m'étais donc levé tôt et m'étais préparée pour ce déménagement. Mieux valait éviter la jupe dans ce genre d'exercice. J'avais donc opté pour un Jeans et un pull noir à col V. Simple mais jolie. Mes affaires étaient dans des cartons depuis la veille, et dans une voiture que j'avais louée pour l'occasion. Je fis un dernier regard circulaire sur la chambre vide : petit moment de nostalgie. Et puis hop, c'est partie. Je m'installais dans la voiture, mis mon GPS en route et démarra la voiture. Jeni m'avait pourtant expliquée ou se situer son appartement, mais comme moi et l'orientation ça fait deux, je préférais prendre mes précautions !

Après un quart d'heure de route, j'avais enfin trouvée le duplex et m'étais garée sur le parking. Fermant la voiture, je décidais d'aller d'abord me présenter , et prendre par la suite mes affaires.

Je n'avais pas grand chose puisque le tout avait tenu dans une voiture, certes bien chargé. Appuyant sur la sonnette, j'attendis que la porte s'ouvre, et celle-ci s'ouvrit sur un jeune homme que je présumais être mon fameux colocataire.

- Bonjour ! Je suis Eléonora, la nouvelle colocataire !

Jenifael lui avait dit ça comme ça, qu'ils allaient avoir une nouvelle colocataire. Ok, c'était pas un gros gros soucis, mais Leo se méfiait. Il n'était pas sur de vouloir partager le duplex, il avait prit le goût de l'espace. C'est pas comme si une personne de plus allait prendre énormément de place, mais dans le cas où il n'aimerait pas cette fameuse personne, cela pouvait devenir un très gros soucis. La jeune femme en question devait arriver dans la journée, sa brunette de colocataire lui avait confié la tâche d'accueillir leur nouvelle recrue, donc le jeune homme avait décidé de passer sa journée à la maison. Une bonne excuse pour sécher les cours direz-vous. Quoiqu'il en soit, il était sur le pied de guerre. Sa chambre ressemblait à quelque chose, c'est-à-dire qu'avec le peu d'affaires qu'il avait, il n'avait pas l'occasion de mettre le bazar dans sa grande chambre qui était équipée d'un vrai bureau. Puis quel plaisir d'avoir une salle de bain où il ne se cognait pas au moindre mouvement. Toute la journée il fit donc la navette entre le canapé où il regarda un nombre incalculable de séries, la cuisine, où il mangea peut-être plusieurs kilos de pâtes et de chips, et le frigo où il se ravitaillait en bière. Au bout d'un moment la sonnette retentit dans l'appartement. Il se leva, l'air sérieux, il regretta qu'il n'y ait pas d’œil de bœuf pour regarder à l'avance à quoi ressemblait sa nouvelle colocataire. Allez hop, il ouvrit, faisant face à une grande blonde. Il la regarda de haut en bas, la détaillant. Bien foutue, pas mal. Puis elle se présenta, elle semblait être quelqu'un de sympa, cool, ça allait. Première évaluation réussir, Halberstam se permit de lui sourire, lui faisant signe d'entrer. « Bienvenue chez nouuuuuus ! Tu veux boire quelque chose ? Tes affaires sont où ? Tu vas prendre quelle chambre ? Jeni t'as donné des informations ? Tu es à Harvard ? »

J'eu le droit à un accueil chaleureux, et je me sentis d'un coup beaucoup mon stressé et plus à l'aise. La première impression était toujours très importante, même si cela ne faisait pas tout d'une personne. Sous l'invitation du jeune homme, qui soit dit en passant était plutôt charment, j'entrais dans l'appartement spacieux. Il fallait l'avouer, je ne m'attendais pas du tout à ça. Jenifael ne faisait décidément pas les choses à moitiés quand elle décidée d’emménager dans un duplex. Et ils avaient bon gout en matière de décoration.
Léo m'avait alors posé tout un tas de questions, que je m’empressais de répondre afin de ne pas les oublier.

- Je veux bien un verre d'eau s'il te plait ! Mes affaires sont dans le coffres mais il y a vraiment pas grand, alors ça devrait être rapide. C'est la première fois que je viens donc je ne sais pas quel chambre Jeni ma réservée. Et sinon , oui je suis de Harvard !

J'étais comblée, c'était vraiment le genre d'ambiance ou je savais que j'allais me plaire tout de suite! Il faudra bien sur que je prenne vite mes repères. Peut être d'ailleurs qu'ils avaient une sorte de règlement, du style " le chouchou rouge sur la porte, ça veux dire interdiction d'entré dans la chambre " ou d'autre règle de ce genre. Il faudra que je pense à le demander une fois que nous serons tous réunis.

- Merci en tout cas de ton accueil, et d'accepter aussi que j’emménage ! Tu est de Harvard toi aussi ?

Dès son arrivée, la jeune femme eut droit à un bataillon de questions. Heureusement, le brunet eut le plaisir de voir que la blonde ne s'était pas vexée devant cet interrogatoire digne de la PJ, à sa place, il se serait peut-être barré en courant face à autant de haine. Être méchant et intimidant n'était pas le but de Leo, mais fallait le comprendre. Il avait toujours vécu dans sa petite chambre d'étudiant à la Mather House depuis son arrivée à Harvard trois ans avant, tout seul dans sa chambre bien masculine, voilà qu'il allait se retrouver à vivre au milieu de deux filles. Ok, en soi, vivre avec deux femmes c'était le rêve de tout homme, mais en pratique, il se doutait bien que ce serait bien plus compliqué que ça. Mais voilà, il avait su faire confiance à Jenifael, pourquoi pas à la toute nouvelle colocataire ? Le jeune homme se détendait peu à peu, accompagnant Eleonora à l'intérieur, l'entraînant dans la cuisine pour prendre un verre dans le placard réservé à cet effet et de verser de l'eau dedans, le tendant ensuite à la jeune femme. « On irait chercher ça de suite après alors, pas la peine d'attendre Jeni ! » Il était temps qu'il montre qui était l'homme dans la maison wesh ! Il se gratta ensuite le menton, en réfléchissant. « Je crois qu'il n'en reste qu'une, je pense que Jeni a choisi sa chambre définitivement et j'ai trop la flemme de changer perso, désolée, dernière arrivée dernière servie ! » dit-il avant de rire. Autant le comprendre de suite : Eleonora emménageait chez un boulet. La vie en collectivité n'allait pas être de tout repos. « Bah c'est normale, c'est un peu un refuge ici, c'est tellement poétique ! Et oui je suis à Harvard. Tu étudies quoi au juste ? » Il pariait sur un truc sérieux et très féminin genre mode ou alors littérature.

Mon nouveau colocataire me tendit le verre d'eau que je pris sans oublier de le remercier. L'eau était fraîche et cela me fit un bien fou. Il m'indiqua par la suite qu'il ne restait plus qu'une chambre de libre puisque lui et Jeni c'était déjà installé dans leur chambre respective. Ce n'était bien évidemment pas un problème pour moi, j'étais déjà assez heureuse de pouvoir avoir ma propre chambre, sans devoir la partager avec quelqu'un d'autre. Pouvoir la choisir, avait été une simple options.

- Il n'y à pas de soucis, ça me va! Ça sera toujours mieux que la chambre que j'avais au campus en tout cas !

Léo était lui aussi de Harvard, pas une si étrange coïncidence que ça. Je comprenais mieux comment Jeni avait pu être en colocation avec lui. Ils ce connaissaient surement depuis un moment et donc été de la même université. Elle n'était pas du genre à proposer à n'importe qui, pour cela je lui faisait confiance, et jusqu'ici, j'avais eu raison.

- J'étudie l'histoire et la littérature, et toi ? Tu est de quel maison ?

En le regardant de plus près , je ne voyais pas du tout à quel maison il pouvait appartenir, je n'étais pas vraiment forte pour les devinettes. Enfaîte, la plupart du temps, je perdais à ce jeu là. Je posais le verre d'eau que je venais de finir sur la table, ne sachant pas encore s'il possédait un lave vaisselle, ce que je doutais, en voyant l'appartement luxueux.

- Bon allons-y ! Plus vite ce sera fait , et plus vite on sera débarrasser de cette corvée !

Enfin pas vraiment pour moi, il me restait encore déballer mes cartons et rangeais mes affaires dans la chambres, ce qui risquait d'être une sacré corvée pour moi.

HRP:

Et elle n'imaginait pas à quel point ! Alors que le jeune homme avait cru passer tout sa scolarité à Harvard dans sa chambre étudiante, il avait bien vite pris goût à avoir un appartement en dehors du campus et mener sa vie un peu à l'extérieur de son université. Il y avait de nombreux avantages même s'il participait un peu moins à la vie de sa confrérie. « C'est tellement impersonnel les chambres dans les confréries ! Ici c'est notre vrai chez-nous. » dit-il, excité comme un gosse à chaque fois qu'il parlait de son luxueux loft. Bon c'était pas vraiment le sien puisqu'il le partageait avec deux filles, mais quand même, ça restait dans cet esprit-là. Effectivement, la jeune femme était une étudiante sérieuse, un peu comme leur autre colocataire, Leo allait vite passer pour la tâche de la bande. Cependant, il ne se démonta pas. « Je suis en psychologie, et pour la confrérie je suis Mather comme ça n'a pas l'air d'être écrit sur mon front. » dit-il en rigolant. C'était rassurant de voir qu'il arrivait encore à passer pour quelqu'un de normal. Halberstam hocha la tête pour s'accorder avec ce qu'elle venait de dire, autant en finir rapidement avec ce déménagement. « Oui on y va maintenant ! » Il sortit de l'appartement, la blonde sur ses talons, montant dans l'ascenseur et accompagné d'Eleonora, il descendit au rez-de-chaussée.

Léo n'avait pas tort sur ce point, les chambres de Harvard étaient vraiment impersonnel, de plus ont la partagés avec quelqu'un ce qui peut être un problème si on ne s'entend pas avec sa colocataire de chambre. Et pour ce qui était de l'intimité, enfaîte, il n'y en avait pas pour faire simple. Par chance ma coloc' qui avait un copain s'arranger toujours pour aller chez lui. Mais aujourd'hui, tout ça aller être du passé puisque j'allais pouvoir enfin avoir ma chambre et un petit chez moi, tout en étant avec des amis. Je n'aimais pas vraiment la solitude, vivre seul ce n'était vraiment pas pour moi, alors quand Jeni m'avait proposée, j'ai sauté sur l'occasion.

- Oui là-dessus je suis d'accord avec toi !

Léo m'indiquait qu'il était étudiant en psychologie, et qu'il était de la confrérie Mather House en rigolant. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il y avait de drôle là dedans, peut être disait-il cela seulement parce que pour lui c'était prévisible qu'il soit de cette maison, mais ne le connaissant pas je ne pouvais pas tellement savoir. Je n'y prêtais pas plus attention, à tous les coups je me montais la tête pour rien, j'étais beaucoup trop curieuse.

Suite à ma proposition de commencer l'emménagement, je suivais le jeune Mather qui était passé devant moi, sortant de l'appartement afin de prendre l'ascenseur pour arriver au rez de chaussé. Il faudrait que je pense à rajouter mon nom sur la boite aux lettres ! Je passais devant Léo afin de le guider vers ma voiture, une petite clio blanche de société. J'ouvris le coffre ou contenant les cartons plus ou moins volumineux. Et c'est partie pour d'incessant aller retour, heureusement qu'il y avait un ascenseur.

- Les plus petits sont les plus lourds, mais t'inquiète je n'ai pas de matériel fragile !

Prenant un premier carton, je me dirigeais vers l'établissement.

Et c'était parti pour les aller-retours, chargés de cartons. Une fois arrivés en bas de l'immeuble, la jeune femme lui indiqua que les cartons étaient plus ou moins lourds et elle-même se chargea d'un carton pour commencer à charger l'ascenseur. Suivant le mouvement, le brunet attrapa un carton de petite taille qui comme indiqué par Eleonora était bien plus lourd qu'il n'y paraissait. Leo alla le poser dans l'ascenseur, bloquant ainsi la porte. Puis il fonça de nouveau vers la voiture de l'étudiante pour prendre un nouveau carton. « J'ai bloqué la porte avec un carton histoire qu'on puisse en mettre un maximum dans l'ascenseur. » Il prit un nouveau carton qu'il déposa à son tour dans l'ascenseur et refit le même schéma quelques fois avant de voir que le poids dans l'ascenseur ne devrait pas augmenter sous peine de le bloquer. « Je vais monter une première fois je redescends de suite ! » Il grimpa dans l'ascenseur, et une fois arrivé en haut, déchargea les cartons sur le palier avant de redescendre aider sa nouvelle colocataire, la voiture se vidait rapidement et finalement le Mather posa le dernier carton dans l'ascenseur. « Cette fois-ci on peut y aller ! »

Grace à l'aide de Leo, le déménagement se passa plus vite que je ne l'avais imaginée. J'apportais un dernier carton dans l’ascenseur, nous montâmes jusqu'à l'étage, ou une ribambelle de carton nous attendaient dans le halle d'entrée. Mieux valait se départager le travail. Je commençais à amener les cartons dans ma nouvelle chambre tandis que mon nouveau colocataire rentrait ceux que nous venions de monter avec l’ascenseur. Heureusement que je n'avais pas de meuble, sinon l’exercice aurait été plus difficile.

- Je crois qu'on aura fait notre sport de la journée. Rigolais-je

Lorsque tout fut en place dans ma chambre, je m'accordais une pause bien méritée, j'étais quelque peu essoufflée par tout ce remue ménage que nous venions de faire, et j'avais chaud. J'enlevais le pull que je portais pour laisser place à un débardeur. Le rangement ça serra pour demain ! Je regarder ma montre, il était à présent 18heure. Le temps passait à une vitesse folle.

- Allons boire un coup, ça nous fera le plus grand bien !

Je me dirigeais vers la cuisine ou mon verre se trouvait encore sur ma table. Au moins je n'aurais pas besoin de salir un autre verre. Je pris tout de même un nouveau verre pour Léo, ouvris le frigo afin de prendre l'eau fraîche qui s'y trouvait, et nous servie.

- Merci pour ton aide en tout cas ! Seul je ne m'en serrais pas aussi bien sortie !