CECE ♦ Oh shit .. I'm so sorry ..

J'ai passé une journée horrible, j'étais tout seul au taff, mon patron n'était pas là et Cleophine probablement en cours, j'ai dû gérer l'ensemble de la galerie tout seul et à la fin de la journée j'en pouvais plus, je me suis même engueulé avec Ornella en rentrant chez moi, j'ai donc claqué la porte pour la soirée, laissant ma fille et sa mère toutes seules pour le restant de la soirée. D'ailleurs pour me changer les idées j'ai décidé de me rendre au Lord Hobo pour boire un verre, puis deux, puis trois .. Oui j'ai bu un peu trop de verres mais peu importe j'en avais besoin. L'heure passait et je n'avais aucune idée d'où est-ce que j'étais censé aller, puis soudainement je me suis mis à penser à une amie de la Lowell house avec qui j'aime passer du bon temps .. C'est décidé ce soir je m'envoie en l'air avec la jeune femme. Sans plus attendre et en titubant à moitié je me dirigeais jusqu'à la maison des artistes, sauf qu'en arrivant dans les couloirs, pas foutu de retrouver la bonne chambre .. Merde, l'alcool n'aide pas. Je soupirais en cherchant du regard, finalement sûr de moi j'ouvris la porte, j'entendais l'eau couler dans la salle de bain, large sourire aux lèvres je n'ai pas attendu une seule seconde pour me déshabiller, une fois entièrement nu je m'installais au pied du lit, la tête qui tournait légèrement mais avec l'envie incroyable de m'envoyer en l'air avec mon amie. Sans même me rendre compte que toutes les affaires autour de moi, ne sont pas les siennes ..

Un jour, mon prince viendra pas... un jour, mon prince viendra pas... Je laisse l'eau couler sur mon corps, alors que je tente, en vain de calmer les angoisses de ma journée. Certains, jours j'arrive à mettre un pied devant l'autre sans ressentir la moindre vague d'angoisse, enfin presque et d'autre... D'autre où je me sens terriblement mal, accablée par la peur, tétanisant mes membres, me hurlant de continuer de vivre mais n'y arrivant pas. J'ai essayé de sortir ce soir, de voir des amis, de passer du bon temps, mais je n'ai rien réussi à faire. Faire qui ne soit avouable. Je suis restée devant la porte de ma chambre, bloquée, tétanisée. Je déteste cela. Alors j'ai pris cette douche dans l'espoir de trouver un quelconque apaisement. Je sors de la douche après je ne sais combien de temps, enveloppant mon corps de mon peignoir, arc en ciel, mon préféré. Les cheveux également camoufler dans une serviette je sors de la salle de bain pour aller récupérer mon tube de crème hydratante dans ma chambre. Il fait nuit, je ne vois rien et m'installe sur le lit avant de pousser un hurlement. « WHAT'S THE FUCK ? » Mon accent so anglais, brule mes lèvres alors que je me précipite vers la lampe de nuit, pour allumer et constater la présence d'un inconnu dans mon lit. BORDEL DE MERDE. je déteste cela, je ne le connais pas, j'ai été agressé si c'étai lui, OH MON DIEU Si c'était lui. « NE VOUS APPROCHEZ PAS DE MOI, je sais me défendre. » Mensonge cruel, mais voilà j'agrippe la première chose que je vois... Mon presse papier, lourd mais pas franchement menaçant avant de me rendre compte qu'il complètement nu, non de dieu, c'est une blague ou quoi ? Elle est de mauvais gout.

Mine de rien elle en met du temps dans sa salle de bain, j'en profitais donc pour éteindre la lumière et me mettre tranquillement dans son lit, peu à peu je sentais mes yeux se fermer très probablement à cause de l'alcool mais en entendant la lowell sortir de sa douche, un sourire se dessina sur mes lèvres, sentant l'excitation monter d'or et déjà, sauf que lorsque j'entendis la demoiselle hurler l'excitation parti d'un seul coup, bon j'aurais peut-être mieux fait de la prévenir avant de venir. D'ailleurs elle alluma sa lampe qui m'éblouissait les yeux, j'étais à présent incapable de la voir à cause de la lumière qui m'aveuglait par contre j'étais toujours persuadé d'être dans la bonne chambre, avec la bonne personne. Non mais arrête de gueuler c'est moi ! Je me faisais chier et je voulais te voir .. Disais-je en étant persuadé de parler à mon amie, je me levais bêtement, m'aidant de la lueur de sa lampe de nuit pour me diriger jusqu'à l'interrupteur de sa chambre afin d'allumer pour de bon la pièce. Tout content et avec mon sourire niais et alcoolisé sur le visage je me tournais vers la jeune femme l'air et rien et la surprise fut de mise lorsque je me suis retrouvé devant une jeune femme que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve, bien qu'à présent elle me connaissait d'Adam. J'ouvrais grands les yeux en hurlant. PUTAIN MAIS T'ES QUI TOI ?! hurlais-je en chopant la première chose qui me tombe sous la main pour cacher mon entrejambe, c'est-à-dire une peluche .. Non sérieux je me sens con pour le coup, je regardais la jeune femme sans rien comprendre à ce qui se passe.

ça pour une surprise c'est une surprise, et pas la meilleure qu'il soit. Avant, j'aurai été abasourdi de voir un limite apollon complètement nu dans ma chambre, j'aurai pris cela pour un sacré fantasme, mais là ? LA c'est carrément un cauchemar. C'est surement un fou ? Un pervers, les deux... Je comprend pas tout de suite ce qu'il dit, je veux pas me faire agresser une seconde fois, les battements de mon coeur s'accélèrent dans ma poitrine alors que je cherche un moyen de ne pas tomber dans les pommes. Quand il allume la lumière pour de bon, il est complètement nu. VRAIMENT NU de la nuque au pied en passant par son intimité. « OH MON DIEU ! » c'est plus fort que moi, j'ouvre les yeux en grand et je détourne le regard... Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai, c'est une blague ? une mauvaise blague. Il vient sans doute de se rendre compte du truc. Hein ? Il prend rainbow, ma licorne peluche pour le mettre là, cacher un semble d'intimité. « HEY MA LICORNE. » Attend une seconde, je regarde autour de moi paniquée. Si si je suis bien au bon endroit, chez moi, dans ma chambre, c'est lui le problème pas. « T'es qui toi ? T'es dans ma chambre, t'es un psychopathe ? » Mais bien sur cece, il va te dire, oui oui je suis un fou qui vient t'égorger. Je peux être idiote quand je m'y mets, mais là de suite maintenant bah... je panique quoi. sérieusement, pour de vrai, et franchement c'est pas cool... GOD Je le menace toujours de mon... presse papier --"

Oh mon Dieu la boulette que je viens de faire, j'en croyais pas mes yeux. Bon soit je me suis trompé de chambre, soit c'est la colocataire de mon amie améliorée qui se retrouve face à moi, sauf que non même bourré je donnerais ma main à couper qu'elle était seule dans sa chambre. Je soupirais lorsqu'elle me demanda si j'étais un psychopathe, franchement qu'est-ce qui faut pas entendre comme connerie de nos jours, ça se voit pas que je suis juste un couillon trop alcoolisé qui s'est trompé de chambre ? Et pourquoi est-ce qu'un tueur en série prendrait la peine de se foutre entièrement à poil et cacherait son aigle avec une peluche de merde ?! Disais-je énerve contre moi-même. Je sais vraiment pas ce que je fais ici, j'ai certainement dû me tromper de chambre. Je regardais plus franchement la jeune femme visiblement paniquée avec comme seule arme .. Un presse papier. Elle pense sérieusement pouvoir mettre ko un mec avec ça ? Elle risque de se faire mal plus qu'autre chose. Donc doucement je m'approchais d'elle, gardant la peluche sur mon membre avec l'une de mes mains et tentant d'attraper son 'arme' avec ma main de libre. Qu'est-ce que tu fous avec ton presse papier ? Lâche ça tout de suite, tu vas te faire mal plus qu'autre chose ! Disais-je en m'approchant doucement d'elle digne d'un agent du FBI voulant prendre l'arme d'une suicidaire.. Sauf que l'agent du FBI est bourré et entièrement nu. Peu à peu je m'approchais d'elle, craignant sa réaction plus qu'autre chose.

Je suis terrifiée et ça doit copieusement se voir sur mon visage. J'ai peur, parce que tout me revient en tête, et si c'était lui ? Je n'en sais rien, je ne me souviens pas très bien, je n'ai pas vu son visage, juste une odeur, un souffle, un frisson. Non, peut-être, j'en sais rien. Bon concrètement, monsieur n'est pas vilain, mais cette pensée furtive disparait quand il me regarde bizarrement. UN FOU ? Voilà ce qu'il est et comme si une menace était de mise, mon presse papier ne me servira à rien, j'en suis persuadée. Pourtant, il est devant moi, comme un rempart. « Son Aigle ? » Grande première, je n'avais jamais entendu pareil terme pour nommer son sexe. J'en suis sous... Le choc, perdu aussi et complètement surprise. Qu'est-ce que c'est que cela, franchement. « D'abord, c'est pas une peluche de merde et ensuite... Les psychopathes sont souvent des gens qu'on ne soupçonne pas et qui font des trucs bizarres. » C'est un truc bizarre de mon point de vu, c'est le cas. Je me mordille l'intérieur de la joue, alors que je recule d'un pas. Devrais-je hurler ? Surement, il me semble être une très bonne idée et terrifiante à la fois. Je suis terrifiée, perdue, paumée, en panique, tremblante. « Non non non... Et t'approche pas. » Mais il ne m'écoute pas, et il est menaçant. Enfin non, il est juste bourré, mais moi ça m'angoisse je sais pas pourquoi je donne un grand coup de presse papier... MERDE. je l'ai touché. « Bordel de merde... » Pourquoi me sentais-je aussi coupable tout d'un coup. C'est surement un fou ? Un fou que je viens de blesser maintenant. BON SANG. « ça va ? » Je crois pas, je sais pas, je fais quoiiiiii ?

Bon elle n'a pas tort les psychopathes font des trucs bizarres et se retrouver nu dans la chambre d'une inconnue c'est bizarre cependant je ne suis en aucun cas un malade mental, juste un père d'une petite fille légèrement chaud lapin qui ne ferait jamais de mal à une femme, sauf que cette demoiselle semblait voir les choses différemment puisqu'elle me donna un coup de presse-papier en plein dans le nez, me faisant ainsi vaciller par terre. Putain tu m'as explosé le nez ! Gueulais-je en essayant de me relever, bordel ça fait mal ce truc. Je sens plus mon nez, simplement le sang qui coule et ma tête qui me fait un mal de chien par sa faute. J'avais même l'impression que ma vue diminuait peu à peu, probablement un mélange d'alcool et du coup que je venais de recevoir. C'est alors que la jeune femme me demanda si j'allais bien. Non mais elle est sérieuse ? Elle me frappe et s'inquiète ensuite pour mon état ? Je la regardais avec mon nez pissant littéralement du sang. Non mais je rêve je voulais juste te prendre ton presse-papier pour que t'évite de te faire mal et tu m'assommes presque avec ? J'en ai réellement marre des lowells, entre ma frangine qui me prend la tête, Joan qui me plaît mais qui est mariée avec mon pote Cody, non sérieux cette maison et ses membres m'agacent tous plus les uns que les autres. Me sentant de plus en plus mal j'allais m'asseoir au bord de son sang en me touchant le nez pour essayer de mettre fin aux saignements mais c'est juste impossible. Sérieux vous me faites chier les lowells .. Toi, Bleeker, sa femme, ma frangine .. Je mettrais plus jamais les pieds ici. Râlais-je en essayant de ne pas perdre connaissance car mine de rien j'étais mal et ça devait se voir à mon visage.

Je crois que je suis allée trop loin, la violence ne mène à rien mais en même temps, pourquoi il est complètement nu dans ma chambre ? Il n'y a pas si longtemps de ça, j'aurai sauté de joie d'avoir un mec aussi canon dans mon lit, mais ça c'était avant. Là, là je ne sais pas qui il est, je suis perdue, paumée, au bord du gouffre et je crois sincèrement qu'il me prend pour une folle. MAIS IL EST NU dans ma chambre... Je le regarde, je l'attaque, aie, il doit avoir mal... MERDE. Il va me mettre du sang partout, je lève les yeux au ciel... merde, merde merde. « Tu me menaçais, en même temps. » Bah quoi... Après tout je sais me défendre avec ça et j'en suis assez fière mais cette fierté disparait aussi vite quand je vois le sang qui coule vraiment il va pas tomber dans les pommes. Je veux pas le voir dans son simple appareil, c'est bon là. Je me tourne en recherchant de quoi aider. Je prendre la serviette qui est enroulée autour de mes cheveux avant de la lui tendre. « Tiens pour le nez, on va éviter de retapisser ma chambre de ton sang. » Je grimace... Tiens il connait Cody. Super, quelle piètre image des lowell il a... En même temps, on ne rentre pas chez les gens comme ça, merde. « Assis toi sur le lit, manquerai plus que je sois obligé de te faire du bouche à bouche. » Je grimace... Avant de regarder autour de moi, ses fringues, où sont ses fringues. AH SON BOXER. « Tiens mets ça. » Lui ordonnais-je presque alors que j'avais toujours en main, l'arme du crime... On ne sait jamais, il vaut mieux être prudente.

Je me sentais tellement mal à cause du coup que je venais de me prendre dans le nez, finalement la jeune femme me fit comprendre de m'asseoir car visiblement rien que l'idée d'évoquer un éventuel bouche-à-bouche la dégoûtait, non mais sérieux c'est de pire en pire. Ouais bah t'as qu'à carrément le dire si je te dégoûte. Disais-je en râlant. La nana m'assomme à moitié, me pète le nez et maintenant elle me fait comprendre que l'idée de me faire du bouche-à-bouche au cas où je fais un malaise la rebute. Finalement elle me fit comprendre de remettre mon boxer, c'est vrai qu'être nu devant mon agresseur c'était tout de même gênant. J'enfilais mon boxer avant de remettre la serviette sur mon nez, levant doucement mon regard vers la lowell toujours avec l'arme du crime en main. Je soupirais avant de regarder le sang sur la serviette. Tu peux le lâcher tu sais, je vais rien te faire. disais-je totalement blasé, mais au final je peux la comprendre, de nos jours les gens sont tellement étranges qu'elle a probablement peur. Je ferais mieux de partir, par conséquent je me levais de son lit, je sentais ma tête tourner tellement vite, une sensation tellement désagréable je dois bien l'avouer. C'est alors que j'attrapais mon jean pour l'enfiler puis mon t-shirt. Désolé de t'avoir fait peur, c'était pas mon but .. Je me suis juste trompé de chambre. lui avouais-je en titubant légèrement lorsque je m'avançais en direction de sa porte pour m'en aller, c'est la meilleure chose à faire au risque de me reprendre un coup de presse-papier dans la tronche.

Je pensais pas que j'arriverai à le toucher, au départ en tous les cas ce n'était pas le but, mais maintenant je ne sais pas du tout quoi penser. Je trouve la situation étrange, et compliquée et vraiment étrange. Je me pince les lèvres, un peu décontenancé. « Hein ? » C'est une blague, attend trois secondes... Je tente de connecter de nouveaux mes neurones parce que je suis quand même pas douée pour cela, actuellement. Je regarde le presse papier, j'aurai pas du répliquer c'est vrai, mais je savais pas comment faire autrement en même temps. Je me méfie de tout le monde, tout le temps qui ne ferait pas cela ? J'arque un léger sourcil. « ça c'est sur que tu t'es trompé de chambre, j'ai rarement un jeune apollon qui m'attend sur mon lit. » Avouais-je en ricanant tout doucement plus pour moi qu'autre chose. Parce que concrètement, c'est jamais arrivé et ça n'arrivera jamais. Les gens ont beaux me dire le contraire ça n'arrive qu'au beau, les autres. Je soupire pour évaporer mes sombres pensées avant de m'avancer vers lui, mon presse papier sur le bureau. « Je peux pas te laisser partir dans cet état là, bon sang... tu saignes, t'es franchement imbibé, c'est pas possible, je veux pas ta mort sur ma conscience. » Mon sarcasme ma meilleure défense, franchement... Le contraire ne peut pas être autre, je suis et resterais comme cela... ça plait ou pas. Mais franchement là... je peux pas laisser partir, il va tomber et se vider de son sang.