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Je ne sais pas patiner.
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Tout était un peu bizarre pour moi en ce moment. J'étais devenu un peu plus solitaire, évitant même jusqu'à donner des nouvelles à mon frère et ma soeur, et même mes parents. Ils en étaient venus à demander de mes nouvelles par l'intermédiaire de mon frère, qui ne pouvait pas vraiment les renseigner plus que ça. Combien de fois m'avaient-ils appelé pour me demander comment j'allais ? Ou même comment Camille allait. Et comment elle allait ? Bonne question. J'avais l'impression d'être célibataire par moment. Est-ce qu'on se lassait tous les deux ? Après sept mois de relations, j'avais parfois l'impression d'être avec elle depuis vingt ans. Nous n'avions plus vraiment de petites attentions l'un pour l'autre, plus de textos déplacés ou quoi que ce soit. Je vais pas à dire que c'est plan plan, mais, peut-être pas loin. Et moi j'ai besoin que ça bouge, de challenge parce qu'une fois que je m'ennuie, c'est fini. Et me séparer de Camille c'était carrément quelque chose d'impossible, je pouvais juste pas. Alors il fallait trouver une solution, se mettre sur la gueule si c'était nécessaire, mais faire quelque chose. Je l'attendais devant le Johnson Ice Rink, histoire qu'on passe un peu de temps ensemble, sans avoir à parler direct devant un café ou dans la chambre de chez l'un ou l'autre. En plus, il fallait que je lui annonce quelque chose et j'avais vraiment envie de le faire autre part que dans un coin de la cafétéria de Harvard. Je la vis arriver au loin vers moi, toute jolie et apprêtée, ce qui m'arracha un sourire. Non, décidément, il y a certaines choses qui ne changent pas quand je vois Camille. Te voilà, dis-je en attrapant les pans de son manteau pour l'attirer contre moi et déposer un baiser sur ses lèvres. Comment tu vas ? Question anodine mais qui paraissait déplacée et lourde de sens vues les rares périodes où on arrivait à se capter.
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Je ne sais pas patiner.
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Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu Walter ? Trop longtemps, puisqu'elle ne s'en rappelait pas exactement. Ou du moins, un moment seul, tout les deux. Pourquoi est-ce que les choses étaient ainsi entre eux, elle l'ignorait. Mais ce qu'elle savait, c'est que depuis le week-end qu'elle avait passé avec Demyan, les choses ne tournaient pas rond dans sa tête. Elle avait cru faire une croix sur tout ça lorsqu'elle avait dit à Walter qu'elle l'aimait. Lorsqu'il lui avait dit, lui, qu'il l'aimait. Et dans son esprit à cet instant, rien d'autre ne comptait. Elle aimait Walter. Mais le problème c'est qu'au fond, elle était toujours attirée par Demyan. Elle avait beau l'ignorer, agir comme une demi-soeur le ferait avec lui, faire la désintéressée par ses problèmes de couple... son coeur lui la trahissait. Et ça la rendait malade. Parce qu'elle aimait Walter, et qu'il ne devrait y avoir que lui. Pourtant, elle luttait toujours intérieurement pour oublier tout ça, et malgré le froid qu'il y avait entre eux ces derniers temps, lorsqu'il lui avait proposé de passer un peu de temps tous les deux, elle avait tout de suite accepté. Il lui manquait tellement... En plus, il lui avait donné rendez-vous à la patinoire ! L'avait-il fait exprès en sachant qu'elle faisait du patin depuis toute petite ? Elle n'en savait rien mais en tout cas, ça avait le don de la mettre de bonne humeur. Après s'être apprêtée, elle arrivait donc pour le rejoindre devant le Johnson Ice Rink, reconnaissant immédiatement sa silhouette devenue familière. Elle sourit en le voyant sourire, et cette simple pensée la rendait complètement niaise. C'était mal d'être amoureuse. Te voilà dit-il en l'attirant à lui, alors qu'elle se laissait faire avec un grand sourire sur les lèvres. Ses baisers aussi lui avaient manqué et sur le moment, elle se demanda comment elle avait pu passer ne serait-ce qu'une seconde sans ça. Sa voix, sa présence, sa chaleur... Il lui demanda comment elle allait, et même si ça pouvait passer comme une question banale, elle savait qu'au fond elle cachait un certain ressentiment. Bien et toi ? demanda-t-elle en relevant son visage vers lui, agrippant à son tour les pans de son manteau avant de trouver ses mains chaudes. Je ne savais pas que tu aimais patiner dit-elle le regard pétillant.
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Je ne sais pas patiner.
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La dernière fois que j'avais passé un moment en tête à tête avec remontait à une éternité, dans mon esprit. Alors qu'il n'y a rien de plus normal que de passer des heures et des heures avec sa petite amie. Et pourtant, je sentais qu'on s'éloignait, je sentais que même si aucun de nous ne disait quelque chose, et même si je ressentais toujours ces ... choses indescriptibles quand je la voyais, je ressentais aussi cette distance. Et il fallait y remédier. Ca va, répondis-je. C'était un bien gros mensonge qui se cachait derrière ces deux mots. Non ça n'allait pas parce que j'avais l'impression d'être impuissant, que je ne pouvais pas agir, ni même la secouer pour lui faire comprendre que non ça va pas. Camille glissa ses mains le long de mon manteau, cherchant mes mains du bout de ses doigts et les prit dans les siennes. En fait, je sais pas du tout patiner, mais je me suis dit que tu saurais certainement m'apprendre, déclarais-je en souriant à moitié. Gardant une des ses mains dans la miennes, je n'attendis pas son approbation pour rentrer et lui tendis les deux entrées que j'avais achetées préalablement. On va directement mettre les patins du coup ! J'arrivais même pas à être naturel dans le ton de ma voix. Comme si je réfléchissais trop, comme s'il s'agissait du rendez-vous de la dernière chance alors que ce n'était absolument pas le cas. Mais j'avais trop de pression. Je voulais tout lui avouer, lui annoncer quelques changements et j'avais peur de complètement passer à côté, d'avoir prévu une mauvaise réaction de sa part et finalement m'apercevoir que non, je ne la connaissais pas aussi bien que je le pensais. Je pris sa main pour l'attirer contre moi, qu'elle me suive jusqu'aux vestiaires. J'avais chaud et froid en même temps, plein de pensées se bousculaient dans ma tête : du stress tout simplement. Et ça faisait longtemps que je n'avais pas été stressé à ce point là. Parce que l'enjeu était bien trop important pour que je me plante.
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