Why are you here ? ɞ Ricardo & Irina

La fête du mariage de Cody et Joan ne s'était pas vraiment passée comme prévue : je m'étais retrouvée à poil devant le club de strip-tease où tous les Lowells s'étaient rassemblés pour l'occasion : autant dire que ça n'avait pas vraiment plus à certaines de mes connaissances bien qu'à d'autres oui. Bref.
Je n'avais pas pour habitude de recevoir du monde un samedi après-midi ; généralement je me préparais pour le soir où je sortais en boîte ou chez des amis. J'étais donc dans la salle de bain, sortant de la douche et donc en serviette, en train de me maquiller, lorsque quelqu'un frappa à ma porte des quelques coups secs. « Ouiiii ? ». Constatant que personne ne me répondait, je soufflais, avançait vers la porte d'un pas lourd avant d'ouvrir et de dire d'un air pas aimable du tout : « C'est pourqu ... ». Je me coupais en plein élan pour constater que le bonhomme qui se trouvait devant moi n'était autre que Ricardo, que j'avais laissé en plan la dernière fois à la salle de danse. Okay, pitié, que personne ne le voit ici ! Sinon on allait parler de moi dans toute la Lowell House, surtout depuis cette histoire avec le gars Eliot quoi ! Je l'attrapais donc pour le tirer dans ma chambre avant de refermer la porte : « Euuuuh ... salut ? ». Après tout : je ne savais pas réellement ses intentions et puis j'étais en position de faiblesse par rapport au grand brun.

Samedi après-midi, le beau brun avait une sortie dans un bar de prévu ce soir mais il n'était pas certain d'y aller. A vrai dire, il n'était plus trop chaud pour sortir maintenant et préférait souvent rester seul chez lui à geeker ou se mater des films ou séries. Bref, il regarda ses contacts avant de tomber sur Irina. La dernière fois, la jeune femme et lui s'étaient embrassés après une danse très sensuelle. Finalement, la jeune femme était parti en le laissant un peu sur sa faim. Le jeune homme enfila alors une veste, c'est qu'il commencer à cailler dehors, puis prit la direction de la Lowell House. Le brunet frappa à la porte de la brunette, attendant qu'elle lui réponde. Après plusieurs secondes, elle finit par lui ouvrir. Il l'a découvrit alors en serviette, ce qui le fit sourire. "C'est pourqu ..." elle se stoppa net en le voyant. Finalement, elle le fit rentrer rapidement, comme pour le cacher d'un éventuel passant. "Euuuuh ... salut ?" Il arqua un sourcil en la regardant de bas en haut. "Ouai, salut.." Il se posa contre son mur puis la regarda dans les yeux. "T'as honte de me connaitre ou quoi ? Pourquoi se précipiter à me faire entrer dans ta chambre ?"

Le beau brun était donc finalement dans ma chambre. Après m'avoir reluqué de haut en bas, il me salua à son tour : « Ouai, salut.. ». Il s'adossa alors à ma porte avant de continuer : « T'as honte de me connaitre ou quoi ? Pourquoi se précipiter à me faire entrer dans ta chambre ? ». Je n'avais vraiment rien à cacher, au près de personne. Alors oui, c'était une bonne question : pourquoi l'avais-je fait rentrer directement dans ma chambre ? Je me retournais pour remettre ma serviette en place tout en observant le lit de ma colocataire vide. J'allais alors m'asseoir sur la chaise à côté de mon bureau tout en évitant soigneusement de croiser les jambes. « Sache mon coco que n'ai rien à cacher à personne : je ne ment jamais. ». Je lui faisais alors signe de s'asseoir sur l'autre chaise s'il le désirais avant de continuer : « De plus, je n'ai pas envie que d'autres personnes s'incrustent dans ma chambre comme Cody ou bien Lizie : ils adorent m'embêter. ». C'était la raison qui me semblait la plus plausible, à part le fait que je ne voulais pas que ma vie privée soit dévoilée dans l'article du Cambridge's Secret : une fois d'accord mais pas deux. Je continuais : « Mais sinon qu'est-ce que tu fais là ? ».

Difficile de rester de marbre face à une jeune femme aussi séduisante seulement vêtu d'une serviette. Elle l'invita à rentrer puis alla se poser sur une chaise avant de l'inviter à en faire de même. Le brunet s'exécuta avant de reposer son attention sur elle. "Sache mon coco que n'ai rien à cacher à personne : de ne ment jamais". Il haussa les épaules, attendant alors qu'elle réponde vraiment à sa question. "De plus, je n'ai pas envie que d'autres personnes s'incrustent dans ma chambre comme Cody ou bien Lizie : ils adorent m'embêter". Il sourit légèrement. "T'en fais pas pour Cody, s'il nous voit, j'en fais mon affaire". Il ria légèrement tout en regardant autour de lui, c'était la première fois qu'il venait dans sa chambre. "Mais sinon qu'est-ce que tu fais là ?" Il la regarda à nouveau puis haussa légèrement les épaules avec un sourire. "Je voulais prendre des nouvelles. Savoir comment allait ta soeur aussi ?" oui, c'était bien parce que sa soeur avait eu un problème qu'elle était parti après leur baiser la dernière fois. C'est en tout cas la raison qu'elle avait trouvé. Il se demandait si elle regrettait le fait qu'ils se soient embrassé, mais il ne l'avait obligé en rien.

Le beau brun souriait alors à mes paroles : « T'en fais pas pour Cody, s'il nous voit, j'en fais mon affaire ». J'avais oublié. Je l'avais déjà vu plus d'une fois avec mon président trainer ici et là : ils étaient du genre proches, c'était certain. « Je voulais prendre des nouvelles. Savoir comment allait ta soeur aussi ? ». La dernière fois que nous nous étions vu, je l'avais laisser en plan dans la salle de danse comme un malpropre parce qu'Emma avait quelques petits problèmes : « Elle va bien. » Je me levais pour me diriger vers la salle de bain histoire de de changer de tenue : non pas que j'étais à poil avec seulement un bout de tissu qui me cachait devant un gars avec qui j'avais bien failli coucher la dernière fois que l'on s'était vu mais si. C'était exactement cette situation. Je continuais donc depuis ma salle de bain en haussant la voix : « Oh oui et je suis désolée pour la dernière fois ! » C'était pas cool ce que j'avais fait : vraiment pas.

Suite à ma réponse, Ricardo hochait la tête en souriant avant de me répondre : « Tant mieux. » S'intéressait-il au moins vraiment à ma demi-soeur ? J'en doutais. Si j'avais été à sa place j'aurais fait comme lui mais qui sait ? « Pas de problème, c'est oublié. » me répondit-il alors que je m'étais excusée pour la dernière fois lorsque je l'avais laissé en plan. Je sortais de la salle de bain pour retourner dans la pièce où il se tenait, toujours en serviette, mais cette fois-ci, coiffée. Je le regardais : qu'est-ce qu'il attendait ? Je ne pouvais pas vraiment m'habiller là : 1 mes vêtements étaient dans l'armoire derrière lui et 2 je ne savais VRAIMENT PAS ce qu'il faisait ici ? « Et sinon tu es venu voir quelqu'un à la Lowell House où un truc dans le genre ? » dis-je en penchant la tête vers la droite. Non parce que c'était à se demander s'il n'avait pas eu juste envie de squatter ma chambre tout en me regardant défiler devant lui pendant des heures. Ça faisait déjà 10 minutes qu'il était là et nous n'avions parler -ou presque- que de ma sœur. Je lui adressais alors un sourire qui marquait plus mon incompréhension qu'autre chose.

Les intentions de Ricardo étaient claires. Enfin, pour lui en tout cas. La belle brune l'accueillait en serviette en plus, ce qui augmentait encore son désir d'elle. Il avait dansé plus d'une fois avec elle et il savait qu'elle savait parfaitement bien bouger son corps, elle avait un déhanché à en faire baver plus d'un. Ca lui donnait des idées, c'était évident. Après leur baiser échangé, Ric était un peu sur sa fin. Du coup, il venait un peu voir s'il y avait moyen de finir ce qu'ils avaient commencé, ou si c'était mort. Ricardo n'était pas du genre à tourner autour du pot, puis ça faisait un temps qu'il était dans sa chambre sans avoir fait le premier pas. La jeune femme revenait vers lui, toujours en serviette. "Et sinon tu es venu voir quelqu'un à la Lowell House où un truc dans le genre ?" Il se leva de la chaise. "Bah oui, toi" dit-il avec un sourire tandis qu'il s'approcha d'elle. Il la regarda de bas en haut, la dévorant du regard, fixant un moment ses yeux marrons. Il s'arrêta à moins d'un mètre d'elle, attendant sa réaction. Si elle se recule, c'est mort, il n'a plus qu'à repartir. Si elle reste là, voir même si elle s'avance, c'est parti..

Suite à ma question, le beau brun se levait de sa chaise et s'avançait vers moi, m'offrant par la même occasion sa réponse : « Bah oui, toi. ». Il s'approchait de moi, encore et encore. A chaque pas qu'il faisait, la pressions montait et j'avais l'impression que ma serviette glissait involontairement. Il me dévorait du regard, de la tête au pied : okay maintenant au moins je connaissais clairement ses intentions. Devais-je le laisser comprendre que ça ne me dérangeait en aucun cas ce qu'il prévoyait de faire, ou bien me dérober parce que ... parce que Chad quoi. J'effaçais de suite de ma tête l'image de Chad qui venait d'apparaître et regardais à mon tour Ric dans le yeux. Je ne bougeais pas et ne bougerais pas. Il s’arrêtait alors à quelques pas de moi, comme pour analyser ma réponse : je lui souriais timidement. Je réalisais à cet instant précis : moi aussi j'en avais envie. Je le regardais donc de façon à lui faire comprendre, Eh bah vas-y Coco, on va pas y passer la journée !

Plus question de faire semblant maintenant, il avait bien l'intention de lui montrer qu'il avait quelque chose derrière la tête. Ca faisait trop longtemps que ça traînait entre eux et le brunet ne voulait pas avoir à le regretter. C'était le moment ou jamais, on ne sait pas ce que nous réserve l'avenir. Nombreuses ont été les fois où ces deux là ont dansé ensemble, à se dévorer littéralement des yeux sans jamais aller plus loin. Sauf la dernière fois, où ils s'étaient embrassés. Mais Ric avait envie de plus avec elle. Le jeune homme se rapprocha donc d'Irina, la dévorant des yeux mais toujours subtilement et non pas comme un affamé. Finalement arrivé à sa hauteur, la jeune femme le regardait, ne bougeait pas. Elle n'avait pas de mouvement de recul, mais elle n'avançait pas non plus. Finalement, c'est dans sa façon de le regarder que Ric compris qu'elle en avait également envie. Posant ses mains sur ses hanches, il déposa ses lèvres sur les siennes pour commencer à l'embrasser, remontant doucement l'une de ses mains jusqu'à sa nuque.