Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityIl nous faut du temps, des insomnies ♪
I LOVE HARVARD
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    Il nous faut du temps, des insomnies ♪
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    Lien du postMar 24 Avr - 9:37
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    Il nous faut ♪ I know what you need I'm thinking of us We're in a bar People are just Looking at you As usually Why do you care Is it too much I need to know


    Des escarpins noirs, une jupe à fleur & un top assez long blanc, elle marchait sur l'avenue. Un casque Dre blanc, elle ne faisait pas attention à la foule. Parfois, elle les bousculait. D'autres fois, elle faisait un écart. Mais jamais, elle ne s'excusait, bien trop absorbée dans son monde. Les victimes de son coup d'épaule ou de coude la prenaient sans doute pour une malotru, une malpolie ou tout simplement une jeune femme mal élevée. Contrairement, sans doute, aux personnes subissant son écart, ils pensent qu'elle est misanthrope, agoraphobe ou tout simplement attentionnée. Seulement, ce qu'ils ne savent pas c'est qu'elle n'était rien de tout cela : aujourd'hui, elle était surtout une jeune femme ayant un but en tête & mettant sa musique à fond car elle suit un chemin dont seule, elle, sache l'issue. Obstacles ou pas. Elle sentait parfaitement les regards qui pouvaient poser sur elle, mais elle n'y faisait guère attention, puisqu'habituée.

    La voix d'Orlsan ne cessait de suivre ses pas. En entendant cette voix, ce rap, cet accent français, tout cela ne cessait de lui rappeler sa ville natale ainsi que son passé. Elle se rappelait parfaitement du jour où elle avait découvert cet artiste : c'était le jour où sa mère lui avait dit qu'elle s'en sortirait, alors qu'Andrea savait parfaitement que ceci était un mensonge. Pendant deux semaines, elle avait écoutait ce chanteur en boucle, ainsi que ses albums, en déprimant mais aussi en bossant énormément pour son lycée. C'est d'ailleurs avec du Orelsan dans les oreilles qu'elle avait pu écrire pour la première fois une lettre à son correspondant américain : Andy McDougall. Il avait du la prendre pour une déprimée ce jour-là, puisque toutes ses émotions ainsi que son passé s'étaient épanchées sur le papier. Ainsi, avec les chansons dans la tête & le crayon dans la main, elle s'était facilement rapprochée d'une réalité qu'elle imaginait fort improbable. Ses pas la conduisait toujours plus près de son but, alors que la musique cessait. La blondinette regarda à droite, à gauche & traversa la route. Bientôt, elle se retrouva devant une grille qu'elle connaissait bien, pour l'avoir touché & poussé tant de fois. Ainsi, elle le refit une énième fois : la joie au coeur. Elle allait enfin pouvoir s'échapper de cette prison populaire.

    De l'herbe, des hommes jouant avec leurs chiens, des enfants jouant au ballon ... Voilà, l'endroit rêvé pour s'évader & elle le savait car l'ayant investit tant de fois. Elle avait sentit cette sensation d'évasion dés le premier pas qu'elle avait pu faire dans cet endroit : il représentait une île paradisiaque pour elle, la terre promise. Bien sûr, ce n'était qu'un parc pourraient lui dire certaine personne, mais pour elle, il était bien plus que cela : il représentait pour la toute dernière fois la Nature, la vraie, celle que l'Homme n'avait pas osé toucher. Avec un sourire, Andrea retira son casque pour le poser sur sa clavicule & marcher tranquillement sur l'herbe, en ayant retiré ses escarpins - ouais, elle doit vraiment avoir du sang hippie - Quand elle fut arrivée sous un arbre, la jeune femme s'assit tranquillement, sortant un paquet de Django & un sachet d'herbe médicinale. Trois minutes plus tard & la clef du monde parallèle était dans sa bouche. Pourquoi avoir choisit ce parc ? De une, pour une question pratique : les flics ne passaient jamais & de deux car le panorama ressemblait vraiment à celui que la jeune femme avait toujours vu dans ses rêves. Une première, une seconde & une cinquième latte, la jeune femme posa sa tête sur l'écorce de l'arbre, laissant la musique & les molécules d'endorphine envahir son corps. Elle ferma les yeux.
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    Lien du postSam 28 Avr - 16:42
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    Please, please, someone get me out. J'en avais tellement marre de me sentir lessivé à ce point-là, je ne pouvais pas garder ma dépression pour moi éternellement. Mon changement de comportement ne passait pas inaperçu, encore moins parmi ceux qui me connaissaient bien et ceux qui étaient en cours avec moi. L'élève assidu, sérieux et engagé que j'étais se retrouvait à rater les trois quarts de ses cours, oublier tous ses devoirs, enchaîner les sales notes et ne plus rien comprendre en cours. Pire, je n'arrivais même plus à me concentrer lorsque j'y étais. Je me sentais oppressé, observé, j'étais mal et j'avais envie de m'enfuir constamment, m'isoler et prendre de la distance avec tout le monde, pourquoi pas me jeter sous la table et disparaître dans un nuage de fumée. Oui ce serait bien, et pourtant impossible, mes cours de physique m'avaient bien montré par a + b que je pouvais toujours rêver, ça n'arriverait jamais. J'étais perdu, déprimé, mon thérapeute me demandait de rester avec des amis qui pourraient veiller à me remonter le moral et m'empêcher de faire une quelconque connerie mais je n'en pouvais tellement plus de sentir ces regards posés sur moi, ces regards accusateurs ou inquisiteurs qui me transperçaient et me donnaient l'impression qu'on lisait en moi comme dans un livre ouvert. J'entendais les gens murmurer sur mon passage, tant pour parler de mon comportement soudain étrange que pour parler de mon couple avec Apple. Ouais, le couple le plus populaire entre le chef des Eliots et la chef des Cabots, c'était moi qui l'avais foutu en l'air alors qu'ils étaient fiancés. Je m'étais immiscé entre les deux et j'avais pris la place d'Ocean dans le cœur de la belle Cabot ; le mec le plus détesté d'Harvard en couple avec la fille la plus aimé. Tu parles d'un scoop. Je n'ignorais pas ce qu'il se disait sur mon passage, que les gens pariaient sur le temps que je mettrais à tromper Apple, et je n'avais même pas la force de m'énerver pour les remettre tous à leur place, j'étais las de sans arrêt devoir lutter contre la connerie humaine.


    Je m'enfuis finalement de mon cours d'astrophysique auquel je ne pigeais strictement rien, trouvant un certain réconfort dans le parc. Si je m'allongeais dans l'herbe, dans un petit coin tranquille, je me sentirais sans doute déjà mieux. J'aimais cet endroit, tout particulièrement depuis le début de ma dépression. Il n'y avait rien à proximité qui puisse véritablement me permettre de mettre fin à ma vie si l'envie m'en prenait soudainement après une grosse descente aux enfers dans mes pensées noires et pessimistes. Je marchais à la recherche de ce fameux coin tranquille où je pourrais enfin faire le vide, et alors que je m'approchais de ce qui me semblait être l'endroit idéal, une certaine odeur me parvint au narine. C'était une blague, quelqu'un fumait quelque chose d'illégal ici ? Je me retournais, cherchant du regard le responsable et aperçus Andrea assise contre un arbre, un joint entre les lèvres. J'aurais du crier, lui faire comprendre pour la millième fois au moins que j'étais contre ces merdes et que je supportais pas qu'elle y touche. Je m'approchai seulement pourtant, et arrivé à son niveau, je lui pris l'objet de mon mécontentement et l'écrasai sans regrets, fronçant les sourcils et posant mon sac dans l'herbe à côté de nous.


    « Andrea ? Je vais me répéter combien de fois ? Tu m'as promis d'arrêter tout ça. »

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