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Les gens arpentent vigoureusement les rues de Cambridge tandis que je me contente d'y errer, calmement et sans but, vagabondant de vitrine en vitrine sans pour autant avoir l'espoir de rentrer chez moi les mains pleines. Novembre approche à sa fin et annonce avec celle-ci le début de sa soeur aînée, Décembre ... Et qui dit Décembre dit forcément Noël. Du moins, aux États-Unis. Je ne connais pas assez le reste du monde pour savoir comment c'est, par la bas. En tous les cas, "c'est la saison", comme on le dit si bien ... Il m'a donc fallu prendre un jour de congés afin de me permettre de sonder un peu les boutiques locales, histoire de trouver quelques petites bricoles intrigantes à rapporter à la maison le vingt-quatre. S'il est vrai que je préfèrerai parfois me faire guillotiner que d'être contraint à passer ne serais-ce qu'une seconde de plus en compagnie de Mike et s'il est également vrai que moins je vois mon père, mieux je me porte, il n'empêche que la tradition de Noël est si forte chez nous, les Henderson, que nous sommes tous capables de mettre nos différends quelconques de côté deux jours par an afin de pouvoir réveillonner comme il se doit, en famille. Et qui dit réveillon dit forcément cadeaux. Quel dommage que mon compte en banque ne soit pas plus rempli !

Gucci, Prada, Burberry, Fendi ... Boutiques de luxe forment le corridor dans lequel je déambule malgré moi et c'est à contre-coeur que je me contente de constater que jamais ne serais-je capable d'offrir quoi que ce soit de ce genre à maman ou même à April. Personnellement, les étiquettes m'importent peu. Il est vrai qu'à une époque, elles étaient plus qu'importantes, à mes yeux ... Mais cela doit bien faire plusieurs années que je n'ai pas ressorti mon pull Abercrombie du fond de ma penderie. À mes yeux, un article vestimentaire reste un article vestimentaire, quel que soit son prix - et tant qu'il est encore bon à porter, cela me suffit, personnellement. Mais je sais bien que ce n'est pas pareil pour tout le monde.

Maman n'a jamais eu le droit au luxe, dans sa vie. Comment aurait-elle pu y prétendre, vu les circonstances dans lesquelles elle a grandi ? Élevée dans l'optique qu'elle serait un jour femme au foyer, elle n'a jamais eu l'opportunité de faire des études supérieures. Jamais. Mariée à son amour de lycée, elle s'est rapidement retrouvée femme de plombier, sans grande ambition ni grands moyens ... Et les choses ne se sont pas améliorées après nos naissances, à Mike, April et moi.

April, quant à elle, n'a pas d'autre choix que d'aspirer au luxe. Il s'agit de la petite dernière, l'étoile filante de la famille. Notre fierté, à maman, à papa, à Mike, à moi ... À nous tous, réellement. Il s'agit du seul espoir de notre famille, la seule capable de poursuivre un enseignement supérieur et, ainsi, potentiellement se garantir un brillant avenir qui lui permettra de ne jamais avoir à se soucier de l'argent et d'autres trivialités de ce genre comme nous avons tous eu à le faire. C'est pour elle que nous travaillons tous à l'heure actuelle et cela ne nous dérange aucunement.

Mais April étudie à Harvard. April fréquente, au quotidien, des filles de millionaire, des fils de diplomates et des génies précoces de la même trempe que Mark Zuckerberg. April est un dauphin dans une mer infestée de requins, et elle manque cruellement des outils nécessaires pour lui permettre de percer dans son milieu - un milieu d'autant plus compétitif dans la mesure qu'elle se spécialise dans un domaine artistique.

Soupirant, découragé, je me dis qu'il vaudrait peut être mieux pour tout le monde que je cesse de me désillusionner et que j'aille plutôt faire un tour du côté des marchés, des fois que certaines bricoles intéressantes se soient faufilées dans les stocks des marchands. Cela ne me semble pas être une si mauvaise idée que cela, après tout. Maman l'avait adorée, cette broche plaquée or, l'an dernier, lorsque j'y repense.
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Noël approchait à grand pas. Cette période de l'année était sa favorite. Ça l'était du moins  depuis qu'elle avait une vraie famille. Avant cela, Noël lui rappelait sans cesse qu'elle était seule et qu'elle n'avait personne sur qui compter. Heureusement pour elle, cette époque était révolue depuis des années maintenant. Amelia était excitée à l'idée de passer les fêtes auprès de ses proches. Elle allait pouvoir revoir son petit frère qu'elle n'avait pas vu depuis des mois déjà. Que le temps passe vite... Elle le voyait encore comme un enfant. Pourtant, c'était bel et bien un jeune homme désormais. Mais il n'y avait rien à faire, elle n'arrivait pas à se le mettre en tête. Néanmoins, malgré la joie de retrouver ses proches, elle ne pouvait s'empêcher de penser au fait que cette année ce serait son premier Noël sans Joe à ses côtés. Et à cette pensée elle sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Encore aujourd'hui elle avait du mal à réaliser qu'ils n'étaient plus ensemble. Cela fait pourtant des mois qu'elle a décidé de mettre un terme à leur relation. Elle en souffrait toujours mais se contentait de vivre avec cette douleur sans en parler. C'était son fardeau. Sa torture. Elle s'était elle-même infligé cette souffrance. Mais c'était mieux ainsi... Du moins, elle essayait de s'en persuader... En vain. Il ne se passait pas un jour sans qu'elle ne pense à lui. À ses yeux océan, à ses cheveux blonds comme le blé, à sa voix douce mais viril. Tout en lui lui manquait. Et elle se demandait parfois ce que serait sa vie si elle ne l'avait pas quitté. Serait-elle plus heureuse ? Probablement. C'était du moins plus facile à dire maintenant qu'elle n'était plus à Boston. Mais à l'époque, la distance et sa jalousie maladive l'avaient rendu folle. Elle voyait le mal   partout et souffrait d'aimer cet homme qui ne pouvait pas être à ses côtés. Alors elle avait tout arrêté... Pensant naïvement qu'alors les plaies cicatriseraient. Mais ses blessures ne s'étaient  que davantage ouvertes lorsqu'elle comprit qu'elle l'avait perdu pour de bon. Elle soupira longuement, fatiguée de ressasser ces sombres pensées. C'était du passé. Il fallait qu'elle aille de l'avant ou elle risquait de s'enfoncer davantage dans l'abysse de ses regrets.  

Déambulant avec grâce dans les rues de la ville, la jeune femme s'émerveillait face aux décorations déjà mises en place. Noël avait quelque chose de magique. N'importe qui pouvait retomber en enfance tant le spectacle était beau. Il ne manquait plus que la neige pour compléter ce tableau parfait. Malheureusement, il ne faisait pas encore assez froid pour que les flocons viennent se déposer avec délicatesse sur le bitume. Néanmoins elle ne perdait pas espoir de voir très bientôt le grand manteau blanc recouvrir la ville. Mais aujourd'hui elle avait d'autres choses en tête. C'était son jour de repos, elle en profitait donc pour faire ses achats de Noël. Elle n'avait que très peu de temps libre, il était donc important qu'elle trouve tout ce dont elle avait besoin cette après-midi. C'était un pari risqué mais possible. Elle avait déjà quelques idées de cadeaux ce qui lui facilitait clairement la tâche. Cela aurait bien plus compliqué si elle avait dû faire tous les magasins dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant. Elle s'arrêta face à un magasin pour se délecter de la beauté de leur vitrine. Certains commerçants avaient un goût merveilleux pour la décoration. On ne pouvait qu'être émerveillé devant un tel travail. Mais c'est une toute autre chose qu'elle vit tout à coup, lui coupant le souffle tant elle était surprise. Le reflet de l'homme qu'elle aimait venait d'apparaître sur la glace, la figeant sur place. Non, ce n'était pas possible... C'était probablement un tour pervers de son esprit. Son âme se jouait d'elle sans qu'elle ne le veuille. Elle se retourna pour dissiper ses doutes mais ce qu'elle croyait n'être qu'un mirage était pourtant réalité. Jonas Henderson en chair et en os à quelques mètres d'elle. Il était de l'autre côté de la rue et ne semblait pas l'avoir vue. En tout cas, pas encore... Elle n'était pas prête à l'affronter. Pas aujourd'hui, pas comme ça. Et sans même voir qu'il venait de lever les yeux vers elle, elle fit demi-tour et tourna sur sa gauche pour prendre l'avenue perpendiculaire à celle qu'elle venait de quitter. Elle était si secouée de l'avoir aperçu qu'elle oubliait même pourquoi elle se trouvait là.
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Mon regard s'arrête sur la foule. Un instant. Je fronce des sourcils. C'est ... étrange ... J'ai une impression bizarre. Je m'attarde quelques instants sur cette foule d'inconnus que je ne reconnais pas avant d'hausser des épaules, avec nonchalance. Ce qui avait interpellé mon regard il y à a peine quelques secondes avait vraisemblablement disparu, et maintenant, voilà que je perds mon temps à rester là, debout, hébété sans avoir la moindre raison de l'être. Reprends toi, Joe. Secouant lentement de la tête, je me retourne alors avant de disparaître, moi aussi, dans cette étonnante masse d'inconnus, mer de mille et uns mystères. J'ai l'impression d'être un navire perdu au milieu des vagues, naviguant avec prudence et difficulté dans la peur de me heurter à un rocher. Avançant de plus en plus rapidement, je me retrouve éventuellement bousculé par un gnome de mauvais poil. Oh, il s'était levé du mauvais pied, lui, visiblement ... Je me contente de subir ses injures en silence, sans répondre à la provocation ni céder à la tentation de lui en coller une droite. Puis, lorsqu'il me fiche la paix afin de reprendre son chemin, comme si de rien n'était, je me permets de quitter la foule, ayant vu du coin de l'oeil un stand du marché qui me semble intéressant. Me rapprochant lentement, je contemple avec envie les belles soies et les cachemires pendues à la gauche du vendeur, toutes de couleurs plus vibrantes les unes que les autres, toutes plus vibrantes que l'écharpe leur précédent. Me rapprochant alors, je me mets à caresser l'étoffe d'une d'entre elles au hasard, celle de l'écharpe bordeaux à rayures blanches et noires. souris devant la douceur de celle-ci, me disant qu'elle irait bien autour du cou de ma soeur, ce coup si fin, si fragile qu'elle devrait mieux protéger du froid. Puis, je me détache de l'écharpe avant de m'en aller, tristement. April possède déjà une quinzaine d'écharpes, toutes aussi jolies que celle que je viens de voir dans la rue. J'ai envie de lui offrir quelque chose de spécial, moi. Quelque chose que personne ne lui a offert auparavant. J'ai envie ... Puis, je soupire, parce que je me dis que je ne trouverai jamais quelque chose d'original, jamais à temps, en tous les cas.

Découragé, je me retourne donc à nouveau afin de jeter un dernier coup d'oeil à cette écharpe, sait-on jamais. Je me rapproche du stand une dernière fois avant de me rendre compte qu'une autre personne est actuellement en train de la caresser, de jauger le confort que sa texture pourrait offrir à son propriétaire ... Et en me rapprochant bien, je me rends compte que cette personne n'est autre que ...

- ... Amy ?!

Mes yeux s'écarquillent alors. Que ferait-elle ici, de tous les endroits ?
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