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- J'aime quand le DJ balance mon son. Je frappe le dancefloor et laisse mon son dessus. J'aime cracher les refrains quand je suis dessus. Mon c-walk est trop chaud, j'ai déchiré mon Sean Jean. Je sens tellement bon, j'ai du Hugo Boss sur moi. Tu as le genre de butin sur lequel j'aimerais mettre mes pattes. On peut rouler en Fiesta juste pour avoir de la soie. J'ai mes enceintes qui s’entrechoquent en claquant le Thong Song. J'ai mis mes cheveux de la même façon que de la merde tressée. Je roule avec Funny Man et il fume un cigare. Je lui arrache des mains et je tire un coup. Je prends un autre gorgée de Henny et maintenant, je suis putain de déchiré. Yo Charlie Scene, dis moi où t'as chopper cette couleur. Tu sais que j'ai eu ce style de voyou pendant le chemin du retour, assis dans le carré VIP en grillant les arbres, j'étais assis là. Cette salope va faire une autre entaille dans mon bonnet.
- Ils conduisent comme des fous sur la route. Ils quittent la voie rapide. Ils reviennent d'une soirée. Ils sont quatre et elle est la seule femme. Calée entre ses deux camarades, elle est dans le même état d'ivresse qu'eux. Elle sent leurs mains sales sur son corps de déesse. Elle reste vulgaire, jambes écartées. Dieu seul sait comme elle plane. Dieu seul sait comment une si belle créature a atterrit dans un tel état de débauche. Enlève ta robe chérie. Vas te faire foutre, Ed. Rire général. La belle ne parle pas souvent. Pas beaucoup. Mais elle a du mordant. Du chien. Et l'autre n'ose pas relever.
Elle marche dans la rue, du haut de ses dix centimètres. Elle tangue. Elle fait peur. Elle reste sexy. Elle finit sa cigarette allumée cinq minutes plus tôt. C'est défoncée qu'elle se rend compte que la Terre tourne. C'est défoncée qu'elle parvient à oublier. La brise fraîche lui fait du bien mais attaque ses yeux déjà secs. Elle jure, d'une voix se perdant dans le vent. Elle change de direction, comme influencée par le vent. Crissement de pneu. Prends garde à tes pétales ma jolie, tes épines ne se sauveront pas toujours de la mort. Et la chance ne sera pas toujours de ton côté. Mais ça elle le sait déjà. Dreiden. Doux désespoir. La belle passe une main dans ses cheveux, avec l'impression de chavirer. Il faut qu'elle oublie. Vite.
Elle s'abat presque sur la porte, qui s'ouvre toute seule. Elle atterrit alors dans ta chambre. Liam. Elle se répétait ce prénom depuis la chaussée, pour couvrir le bruit de ses pensées. La rose ne sait pas ce qu'il faisait dans sa chambre à ce moment-là. Drogue. Alcool. Sexe. Elle n'en savait rien. Mais quoi qu'il en soit, elle semblait s'en foutre. Elle ne sent pas son regard sur elle mais elle sait qu'il est là. Oh Liam, j'me suis fais le max de tune ce soir, j'ai pu acheter d'la bonne. Tu goûtes ? L'insolence tintait dans sa voix. Oui, cela semblait briser le mythe. Mais cela lui collait totalement à la peau. La rose tangue, comme une fleur, et s'étale sur un matelas. Un lit. Elle plane deux fois plus, elle perd ses repères. Ses cheveux auréolent son visage angélique, et ses yeux d'un bleu électrique sont perdus dans le vague. Elle s'amuse à enrouler une mèche de sa chevelure autour de son doigt fin. Elle paraît si innocente. La soie noire de sa robe semble se perdre sur les draps, recouvre fébrilement ses parfaites jambes. Elle attend ta réponse. Mais prends garde.
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