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-Bon sang, dégage de mon chemin !
Je bousculais un des membres des Mather House avec autant de violence dans l'acte que dans mes paroles. Le pauvre ramassa avec peine ses bouquins étendus sur le sol en me lançant un regard totalement pitoyable. Je ne dégnais même pas le regarder, trop concentrer à me rappeler le numéro de mon casier que j'oubliais chaque matin. Au bout de plusieurs secondes qui semblait des minutes d'acharnement, je donnais un grand coup de pieds dans mon casier. Le cadenas tomba sur le sol ce qui fit se tourner plusieurs regards dans ma direction. Je soupirais et déposais mon livre de littérature dans le casier. Avant de le refermer, je jetais un coup d'oeil aux photos scotchées à l'intérieur. Bien que j'avais toujours détester mes deux petites soeurs, elles commençaient à me manquer les garces. Un sourire s'installa aux comissures de mes lèvres. Je retirais mes lunettes de soleil, passa ma main dans mes cheveux et accrochais mes raybans au col en V de mon t-shirt blanc moulant. J'enlevais mon blouson et essayait de le rentrer tant bien que mal dans mon casier. J'avais beau l'avoir plié, impossible de le tasser parmi mes bouquins.
Il finit par tomber par terre, et tandis que je me baissais pour ramasser mon blouson et tant qu'à faire mon cadena, un parfum familier vient chatouillier mes narines. Je fronçais mes sourcils, trop perplexe pour faire face au destin. J'avais peur de relever mon visage.
Je bousculais un des membres des Mather House avec autant de violence dans l'acte que dans mes paroles. Le pauvre ramassa avec peine ses bouquins étendus sur le sol en me lançant un regard totalement pitoyable. Je ne dégnais même pas le regarder, trop concentrer à me rappeler le numéro de mon casier que j'oubliais chaque matin. Au bout de plusieurs secondes qui semblait des minutes d'acharnement, je donnais un grand coup de pieds dans mon casier. Le cadenas tomba sur le sol ce qui fit se tourner plusieurs regards dans ma direction. Je soupirais et déposais mon livre de littérature dans le casier. Avant de le refermer, je jetais un coup d'oeil aux photos scotchées à l'intérieur. Bien que j'avais toujours détester mes deux petites soeurs, elles commençaient à me manquer les garces. Un sourire s'installa aux comissures de mes lèvres. Je retirais mes lunettes de soleil, passa ma main dans mes cheveux et accrochais mes raybans au col en V de mon t-shirt blanc moulant. J'enlevais mon blouson et essayait de le rentrer tant bien que mal dans mon casier. J'avais beau l'avoir plié, impossible de le tasser parmi mes bouquins.
Il finit par tomber par terre, et tandis que je me baissais pour ramasser mon blouson et tant qu'à faire mon cadena, un parfum familier vient chatouillier mes narines. Je fronçais mes sourcils, trop perplexe pour faire face au destin. J'avais peur de relever mon visage.
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