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(clea) ◊ reminiscing the past.

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Un mouvement sur le côté gauche, un second sur le côté droit. Depuis des heures, environ trois si elle avait bien compté, Jenifael tournait en rond dans son lit, c'était le moins qu'on puisse dire. Elle n'arrivait pas à dormir, son esprit étant rempli de tous ces souvenirs qui ne voulaient se taire. Les flashback concernant l'attentat ayant eu lieu il y a quelque temps continuaient d'envahir ses pensées et apparemment, ces dernières ne voulaient pas la laisser tranquille. Sa tête était entièrement occupée à se souvenir de ce moment, où la vitre avait dangereusement transpercé sa peau, lui infligeant une douleur incroyable. Et on ne comptait pas dans les blessures le coup qu'elle avait reçue, propulsée contre l'une des bibliothèques lors de l'explosion. Définitivement en colère contre sa mémoire et contre cet imbécile qui avait fait exploser, en partie, leur université, Jenifael se leva, incapable de trouver Morphée. Ce bâtard se cachait bien, ces derniers temps. Il aimait l'emmerder, la faire rager, la faire crier. La faire rager, et rendre la situation complètement invivable. Parce que quand sa colère se manifestait, elle devait prendre ses médicaments. Parce que c'était dangereux, ils disaient, ces satanés docteurs.
Mais elle le fit. Elle alla prendre son cachet et médita durant quelques temps, pour ensuite se rendre compte de l'évidence : il était 2h00 du matin, et elle ne dormirait pas, cette nuit. Elle décida donc d'aller à l'université, elle avait oublié quelque chose à la maison des Cabots et avec un peu de chance, elle pourrait le récupérer subtilement... ou pas.

Elle s'aventura donc à l'université, où elle réussit à contacter quelqu'un pour qu'il vint lui ouvrir une porte, et elle se dirigea vers les dortoirs. Certaines filles ne dormaient pas, elle entendait des murmures et des rires. Jeni sourit, et elle les salua au passage. Elle chercha pour le pull qu'elle avait malencontreusement laissé là la journée précédente, et elle se dirigea vers la sortie. Mais avant, Jeni croisa le regard de l'une des cabots. Clea Cooper, rencontrée dans ce fichu groupe de soutien d'après l'attentat... Un sourire compatissant sur les lèvres, Jeni s'avança vers elle. Toi non plus, tu n'arrives pas à dormir? demanda-t-elle avec un petit sourire rempli de gentillesse et d'affection. Jenifael, du groupe de soutien... Enfin, tu sais. Je ne sais pas si tu te rappelles... La brune lui offrit un sourire, et elle prit place sur l'un des fauteuils, se disant qu'elle allait peut-être être là un moment.
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Reminiscing the past.

S'il y a bien une chose que je rêve d'oublier un jour, c'est ce jour cauchemardesque de janvier deux mille treize qui a détruit des centaines de vies et ôté la vie à plusieurs personnes. Ce jour-là, des bombes avaient explosé à plusieurs endroits et l'une d'elle avait réussi à nous atteindre mon frère et moi. Si moi j'avais eu la chance de m'en sortir sans trop de mal, cela n'avait pas été le cas de mon frère et même si parfois je ne laissais rien paraître, il y avait des moments, de nombreux moments d'ailleurs, durant lesquels je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Et ce moment-là, faisait parti de ceux-ci. N'arrivant pas à dormir et n'ayant pas envie de réveiller ma colocataire, j'avais alors décidé de me lever et me rendre dans le salon de ma confrérie, allant alors m'asseoir dans un coin plutôt tranquille, sur le rebord de la fenêtre et j'avais ensuite laissé mon regard se perdre dans le vague. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas pu m'empêcher de sursauter lorsqu'une voix plutôt douce s'était faite entendre. Tournant alors la tête en direction de mon interlocutrice, j'avais esquissé un léger sourire avant de répondre « Non, pas vraiment et je vois que tu n'y arrives pas non plus. Quelle plaie cet attentat... » La jeune femme se présentant ensuite à moi, j'avais alors acquiescé d'un signe de tête avant de reprendre une nouvelle fois la parole « Jen... Oui, je me souviens. Moi, c'est Clea, au cas où tu ne te souvienne plus de mon prénom. », lui ayant ensuite fait signe de s'asseoir auprès de moi, j'avais ajouté « Qu'est-ce que tu viens faire ici à cette heure-là ? Tu as perdu quelque chose ? ». Aucun reproche, aucune méchanceté, si j'avais posé cette question c'était juste pour faire la conversation, c'est tout, rien de plus, rien de moins.


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