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Aleksa feat Tasmin
Précédemment...
Je regardais le soleil de L.A se fondre dans cette mer irisée d'une teinte dorée... Inspirant profondément, je me laissais bercer par les rires, cris, et divers rythmes musicaux qui parvenaient à mes oreilles. Me relevant le regard perdu au loin, voyant les derniers rayons disparaitre, je fis dans un dernier sourire mes adieux à ma vie dorée.
Mais pour tout comprendre, reprenons depuis le début. Fille unique du couple Deanjel, j'avais été "adoptée" à l'âge de cinq ans. Vous comprenez aisément que si guillemets il y a c'est que cela ne fut guère légal tout du moins dans un premier temps; mais bref passons... Élevée dans la jeunesse dorée de Los Angeles, je grandis dans l'insouciante opulence et les strass. Boites de nuit, stars, jet set, je fréquentais le gratin du gratin sans pour autant perdre cette simplicité ancrée en moi de par mon passé beaucoup moins faste. Joyeuse, toujours le mot pour rire, me faire des amis ne fut guère difficile. Les garder fut beaucoup plus ardu quand la jalousie et les médisances se mêlèrent aux rires et à la bonne humeur. Aussi depuis très jeune, je privilégiais les relations masculines aux féminines. Étant moi même un vrai garçon manqué dans l’âme, je gardais un corps et un style féminin ce qui n'était pas pour déplaire à mes amis du sexe opposé. Il n'était donc pas rare de me voir trainer sur les terrains de basket ou de football américain, en même temps que dans des défilés de grand couturiers ou dans des boutiques de fringues. Et oui, une vraie androgyne vous dis je!
Années d'études passées sans trop me forcer, je restais à L.A pour entrer à L'UCLA (université de L.A) au grand désarroi de mon père qui me voulait dans une de ces universités huppées. Mais j'aimais mon monde et je n'étais pas prête à m'en éloigner. Un diplôme de commerce en poche, je me décidais à travailler dans les divers boites de nuit huppées de L.A, jusqu'à il y a peu... En effet, à 27 ans mon père décida de me faire une proposition que je ne pouvais refuser. En clair, je reprenais mes études et tentais l'entrée de Harvard, et en échange si réussit je me voyais offrir un duplex et un bar clubbing à Cambridge. Autant dire que je ne réfléchis que peu tant la possibilité d'avoir ma propre entreprise était une chose exaltante pour moi.
Buchant des mois pour rattraper mon retard avec l'aide de profs divers, je finis par me présenter aux examens d'entrée. Après quelques temps de stresse, je pus enfin voir mon rêve se matérialiser par l'arrivée d'une lettre de Harvard. Et me voici, l'été s'achevant, le soleil disparaissant à l'horizon et moi soupirant le cœur lourd. J'avais passé plus de 22 ans dans cette ville, autant dire que bien qu'ayant un caractère bien trempé, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine appréhension et tristesse à l'idée de partir pour la terre d'histoire qu'était Boston.
Plusieurs heures d'avion et me voici dans le Massachusetts! Les camions de déménagement me suivant, je roule dans ma lamborghini détonnant avec l’ambiance très bon chic bon genre du coin. J'avoue que je suis un peu déstabilisé mais bon, je m'y ferai bien vite! Me garant devant un large petit immeuble musique à fond, je sortis de mon petit bijou et pénétrais dans l'immeuble qui ne manquait pas de cachait sans pour autant être bling bling comme ceux de L.A.
Mon père m'avait pris un duplex au dernier étage, autant dire que ne pas avoir de voisin au dessus de ma tête était plus qu'agréable. Prenant l'ascenseur celui s’arrêta à l'étage juste en dessous de mon appartement, le bouton du dernier ne fonctionnant pas. Je me résolus donc à monter le dernier étage à pied lorsque la porte s'ouvrit sur une charmante brune qui tentait d'échapper à un jet d'eau. Poussant un cri plus que mignon, elle se précipita dans le couloir tentant tant bien que mal de se protéger de son "agresseur". Sortant prudemment de l'ascenseur un large sourire sur les lèvres, je passais devant la brune hilare, lui adressant un petit clin d’œil avant de gravir les marches. Dernier étage deux duplex et moi détenant la clé d'un des deux. C'est non sans une grande émotion que je découvris l'espaceeeeeee que j'occuperais! Descendant de nouveau les marches, je retombais sur la brune qui venait apparemment de se venger et présentait un t-shirt bardé de ketchup, moutard, eau et d'autres choses inconnues au bataillon. Rentrant dans l'ascenseur, je dévisageais l'inconnue avec une certaine insistance sourire aux lèvres avant que les portes ne se referment.
Une fois en bas, le ballet du va et vient débuta. Le hic était que l'on devait s'arreter à l'étage de la brune pour pouvoir accéder au mien et donc à l'appartement, ce qui ne manqua pas de faire râler les déménageurs. Plaisantant avec l'un des colocataires de la brune, celui ci me proposa son aide et celui de son ami pour m'aider voyant que les déménageurs commençaient à rouspéter. Une heure plus tard le tout était monté, les meubles placés, il ne restait qu'à défaire les cartons. Demandant aux deux jeunes hommes ce que je pourrais faire pour les remercier, ils se précipitèrent sur l'occasion pour demander un tour de lamborghini. Morte de rire, je leur balançais les clés leur demandant de ne pas la réformer et la leur donnant pour la soirée. Ivres de bonheur, ils jurèrent de me rendre tous les services que je pourrai leur demander avant de se disputer pour savoir qui conduirait le premier. Hilare, je me mis à défaire mes cartons sentant naitre au creux de mon estomac une crampe bien connue.
une heure peut être deux passèrent jusqu'à...
TOC TOC TOC...
- Déjà de retour les garçons? Moi qui pensais ne vous revoir qu'à l'aube!
Tout sourire, je portais mon regard sur la porte qui s'ouvrait croyant voir apparaitre les deux garnements qui me servaient de voisins. Mais à ma grande surprise, ce fut l'inconnue qui fit son apparition pour mon plus grand plaisir. Quoi? Qu'y avait il de mal à avoir pour voisine une belle jeune femme?!
Je regardais le soleil de L.A se fondre dans cette mer irisée d'une teinte dorée... Inspirant profondément, je me laissais bercer par les rires, cris, et divers rythmes musicaux qui parvenaient à mes oreilles. Me relevant le regard perdu au loin, voyant les derniers rayons disparaitre, je fis dans un dernier sourire mes adieux à ma vie dorée.
Mais pour tout comprendre, reprenons depuis le début. Fille unique du couple Deanjel, j'avais été "adoptée" à l'âge de cinq ans. Vous comprenez aisément que si guillemets il y a c'est que cela ne fut guère légal tout du moins dans un premier temps; mais bref passons... Élevée dans la jeunesse dorée de Los Angeles, je grandis dans l'insouciante opulence et les strass. Boites de nuit, stars, jet set, je fréquentais le gratin du gratin sans pour autant perdre cette simplicité ancrée en moi de par mon passé beaucoup moins faste. Joyeuse, toujours le mot pour rire, me faire des amis ne fut guère difficile. Les garder fut beaucoup plus ardu quand la jalousie et les médisances se mêlèrent aux rires et à la bonne humeur. Aussi depuis très jeune, je privilégiais les relations masculines aux féminines. Étant moi même un vrai garçon manqué dans l’âme, je gardais un corps et un style féminin ce qui n'était pas pour déplaire à mes amis du sexe opposé. Il n'était donc pas rare de me voir trainer sur les terrains de basket ou de football américain, en même temps que dans des défilés de grand couturiers ou dans des boutiques de fringues. Et oui, une vraie androgyne vous dis je!
Années d'études passées sans trop me forcer, je restais à L.A pour entrer à L'UCLA (université de L.A) au grand désarroi de mon père qui me voulait dans une de ces universités huppées. Mais j'aimais mon monde et je n'étais pas prête à m'en éloigner. Un diplôme de commerce en poche, je me décidais à travailler dans les divers boites de nuit huppées de L.A, jusqu'à il y a peu... En effet, à 27 ans mon père décida de me faire une proposition que je ne pouvais refuser. En clair, je reprenais mes études et tentais l'entrée de Harvard, et en échange si réussit je me voyais offrir un duplex et un bar clubbing à Cambridge. Autant dire que je ne réfléchis que peu tant la possibilité d'avoir ma propre entreprise était une chose exaltante pour moi.
Buchant des mois pour rattraper mon retard avec l'aide de profs divers, je finis par me présenter aux examens d'entrée. Après quelques temps de stresse, je pus enfin voir mon rêve se matérialiser par l'arrivée d'une lettre de Harvard. Et me voici, l'été s'achevant, le soleil disparaissant à l'horizon et moi soupirant le cœur lourd. J'avais passé plus de 22 ans dans cette ville, autant dire que bien qu'ayant un caractère bien trempé, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine appréhension et tristesse à l'idée de partir pour la terre d'histoire qu'était Boston.
Plusieurs heures d'avion et me voici dans le Massachusetts! Les camions de déménagement me suivant, je roule dans ma lamborghini détonnant avec l’ambiance très bon chic bon genre du coin. J'avoue que je suis un peu déstabilisé mais bon, je m'y ferai bien vite! Me garant devant un large petit immeuble musique à fond, je sortis de mon petit bijou et pénétrais dans l'immeuble qui ne manquait pas de cachait sans pour autant être bling bling comme ceux de L.A.
Mon père m'avait pris un duplex au dernier étage, autant dire que ne pas avoir de voisin au dessus de ma tête était plus qu'agréable. Prenant l'ascenseur celui s’arrêta à l'étage juste en dessous de mon appartement, le bouton du dernier ne fonctionnant pas. Je me résolus donc à monter le dernier étage à pied lorsque la porte s'ouvrit sur une charmante brune qui tentait d'échapper à un jet d'eau. Poussant un cri plus que mignon, elle se précipita dans le couloir tentant tant bien que mal de se protéger de son "agresseur". Sortant prudemment de l'ascenseur un large sourire sur les lèvres, je passais devant la brune hilare, lui adressant un petit clin d’œil avant de gravir les marches. Dernier étage deux duplex et moi détenant la clé d'un des deux. C'est non sans une grande émotion que je découvris l'espaceeeeeee que j'occuperais! Descendant de nouveau les marches, je retombais sur la brune qui venait apparemment de se venger et présentait un t-shirt bardé de ketchup, moutard, eau et d'autres choses inconnues au bataillon. Rentrant dans l'ascenseur, je dévisageais l'inconnue avec une certaine insistance sourire aux lèvres avant que les portes ne se referment.
Une fois en bas, le ballet du va et vient débuta. Le hic était que l'on devait s'arreter à l'étage de la brune pour pouvoir accéder au mien et donc à l'appartement, ce qui ne manqua pas de faire râler les déménageurs. Plaisantant avec l'un des colocataires de la brune, celui ci me proposa son aide et celui de son ami pour m'aider voyant que les déménageurs commençaient à rouspéter. Une heure plus tard le tout était monté, les meubles placés, il ne restait qu'à défaire les cartons. Demandant aux deux jeunes hommes ce que je pourrais faire pour les remercier, ils se précipitèrent sur l'occasion pour demander un tour de lamborghini. Morte de rire, je leur balançais les clés leur demandant de ne pas la réformer et la leur donnant pour la soirée. Ivres de bonheur, ils jurèrent de me rendre tous les services que je pourrai leur demander avant de se disputer pour savoir qui conduirait le premier. Hilare, je me mis à défaire mes cartons sentant naitre au creux de mon estomac une crampe bien connue.
une heure peut être deux passèrent jusqu'à...
TOC TOC TOC...
- Déjà de retour les garçons? Moi qui pensais ne vous revoir qu'à l'aube!
Tout sourire, je portais mon regard sur la porte qui s'ouvrait croyant voir apparaitre les deux garnements qui me servaient de voisins. Mais à ma grande surprise, ce fut l'inconnue qui fit son apparition pour mon plus grand plaisir. Quoi? Qu'y avait il de mal à avoir pour voisine une belle jeune femme?!
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