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TRUNG ﴾ tu as à peu près autant de charme qu'une limace crevée ﴿

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tu as à peu près autant de charme qu'une limace crevée
TRUNG & ANNABELLE

Je crois avoir montré mon cul à tout le monde. Et le montrer encore au moment où je vous parle. Jamais je n’aurais pensé qu’une chose aussi ridicule m’arriverait, parce qu’on a toujours tendance à se dire « ça n’arrive qu’aux autres ». Et non. Visiblement, je finis par être comme tout le monde… mais juste là-dessus. Quelle idée d’enfiler une robe plutôt moulante, qui arrive à mi-cuisse, de mettre un collant quasi totalement transparent, et de vouloir se ramener sur le campus en vélo. Rappelez-moi pourquoi j’ai fait cette erreur monumentale ? Ma veste est courte, et ma robe craquée d’une telle manière qu’elle laisse entrevoir mes fesses à peine cachées par de la dentelle. Autant vous dire que je ne sais pas si descendre de mon vélo est une bonne idée. Mais rester plantée en plein milieu du chemin n’en est pas une non plus… Mon idée n’a été que partiellement bonne : enrouler ma veste en simili cuir autour de ma taille pour recouvrir mon magistral fessier. Si je dis partiellement, c’est bien parce qu’actuellement, je me balade avec la chair de poule. Oui, madame a froid. Et madame paraît horriblement stupide habillée de la sorte. Mes bottines claquent sur l’allée qui fend deux immeubles, alors que je me dirige vers mon bâtiment. Mais cette veste ne m’aide en rien, je continue de psychoter comme une gamine de 5 ans persuadée qu’on va lui piquer sa sucette. Sauf que moi, je ne suis pas totalement certaine que ma fente est impeccablement couverte par le cuir…
electric bird.
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Trunbelle + bizutage action.
La journée venait  peine de commencer et j’étais déjà fatigué. Il fallait absolument que je dorme la nuit au lieu de parler tout le temps avec Vanille par sms. Je souris doucement en me tapotant les joues et je sortis de ma voiture, j’avais cours que dans deux heures mais je devais passer travailler un peu à la bibliothèque. Je pris mon sac et le met sur mon épaule avant de me diriger vers la bibliothèque. Je vis au loin une tête que je connaissais très bien mais qui avait un drôle de tenue pour un début de novembre. Je m’approche d’elle et remarque finalement le gros trou qu’elle a aux fesses et qu’on voit toujours. Je détourne le regard et retire mon sweet de mon sac. Anna ! dis-je en m’approchant d’elle. Je lui donne mon sweet avant de lui faire un clin d’œil. Tu as un joli postérieur mais de là à le montrer à tout le monde. dis-je en rigolant avant de poser ma main sur son épaule. Tu vas bien à part ce problème ? dis-je en arquant un sourcil interrogatif.
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Stressée comme jamais, je sursaute en entendant la voix familière d’un homme dos à moi, avant de me retourner instinctivement pour lui faire face. Trung. Trung qui me tend son pull. « Trung… T’es pas sérieux quand même ? » dis-je en soufflant. « Me dis pas que je montre VRAIMENT mon cul à tout le monde depuis avant ! Bordel, la honte… » Je hoche la tête en guise de remerciement tandis que je m’empare de son pull. Mais une question de style se pose à moi, mais aussi vraiment saine d’esprit : si je retire ma veste, là, au beau milieu de la place, je ne ferai que davantage me dénuder aux yeux du monde. Et si je retire la veste pour la remettre là où elle est censée être, suis-je contrainte à utiliser le pull pour l’enrouler autour de ma taille ? C’est vrai que je me fiche de A à Z du regard des gens, mais avouez quand même que ce serait terrible comme look ! « Dis-moi, au lieu de te rincer l’œil, tu voudrais pas plutôt m’aider ? » Je zappais totalement sa question. Question que je n’avais même pas pris la peine d’écouter lorsqu’il l’avait énoncée mais qui, à présent, résonnait dans mon crâne comme lorsqu’on a la gueule de bois. « Ecoute, j’ai pas trop de choses sur lesquelles me plaindre à part ma nudité actuelle ! Et toi, est-ce que tu vas bien ? T’as l’air malade. » J’accompagnais mes paroles d’un geste, posant ainsi ma main sur son front avec un rictus quelque peu moqueur. « Tu sais, la nuit est faite pour dormir, Trung… » Un clin d’œil m’échappa alors que je retirais ma main.
electric bird.
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Trunbelle + bizutage action.
Je trouvais la situation assez amusante je l’avoue, mais c’est certainement parce que je n’étais pas dans son cas. Je souris doucement et penche la tête sur le côté tout en haussant les épaules. On voit un peu mais ce n’est pas exceptionnel non plus. dis-je en souriant doucement pour la rassuré. Et puis, il fait assez froid dehors donc on imagine bien qu’il y a quelque chose pour qu’elle soit comme cela en petite manche. Je veux bien t’aider écoute mais que veux-tu que je fasse au juste ? dis-je en penchant la tête sur le côté doucement. Les filles disent toujours qu’elles ont besoin d’aide mais elles n’expliquent jamais comment on peut les aider. Je suis juste très fatigué, je passe beaucoup de temps à parler à ma petite amie que j’en oublie presque de dormir. L’amour rend terriblement bête tu sais. dis-je en rigolant. J’avoue que j’ai extrêmement peur de la perdre surtout quand on sait que Max est toujours dans les parages… Elle n’est pas faite que pour cela tu sais. dis-je en lui faisant un clin d’œil avant d’exploser de rire.
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Pas exceptionnel ? Tant mieux. Au moins, pour une fois, il me rassure. Même si quelqu’un d’autre l’aurait sans doute mal pris. Personnellement, je me suis contentée de souffler de soulagement, cette fois. Aucun mot ne sortit de ma bouche pour le traiter d’abruti. Pas que je n’en avais pas envie, non, parce que je pense que ça lui fait toujours un peu de bien qu’on le remette à la bonne place – je rigole, hein, ne vous affolez pas ; mais je n’en avais pas envie. Parler sans raison ? Aujourd’hui, je n’avais pas la foi de le faire. « Tu ne sais pas ? Alors, tu permets ? » dis-je en tendant mes mains vers lui. Et, sans même le laisser décrocher un mot, je me mis à agripper son pantalon de chaque côté et à le tirer vers le bas – sans vraiment tirer, parce qu’en vérité, c’était davantage une blague qu’une réelle intention. « Je te pense suffisamment sympa pour me prêter ton pantalon. Non ? Tu serais un amour ! » Un sourire amical vînt s’inscrire sur mes lèvres alors que je retirais aussitôt mes mains de ses hanches. « Ce n’est pas l’amour qui rend bête, tu sais… Toi, tu l’es naturellement. Et pas la peine de me remercier pour cette révélation, c’est fait de bon cœur ! Puis c’en est pas vraiment une non plus… tout le monde est au courant de ta bêtise. » Ma main vînt claquer son épaule alors qu’un petit ricanement taquin sortit d’entre mes lèvres. « Non, franchement, tant mieux si t’es heureux comme ça ! » Je me mis à jouer avec son sweat, réfléchissant à comment le mettre pour cacher mon trou, le tout en l’écoutant une nouvelle fois. « C’est vrai ? Chez moi, la nuit, on dort… Mon papa me l’a dit. Et ma maman aussi. » Un air innocent me frappa en pleine tête, ma main se plaquant sur ma bouche pour montrer qu’il venait de me choquer au plus profond de mon être, le tout accompagné d’une voix de gamine. Charmant, non ? Oh la petite menteuse ! C’est pas beau de mentir, tu le savais pas, ça ?
electric bird.
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Elle était folle cette fille, je lui avais tout de même passé un haut et la voilà qui veut me piquer mon pantalon. Il faudrait me payer cher pour que je me trimballe en boxer, surtout que je ne suis pas sûr qu’il soit super beau celui d’aujourd’hui. Il ne faut pas trop rêver non plus, il reste sur mes fesses celui-là. Je t’ai déjà donné un haut à mettre autour de tes hanches, tu veux pas la lune non plus. dis-je en lui retirant les mains qu’elle avait sur mon pantalon tout en lui souriant. Je lève les yeux au ciel avant de rire doucement, elle est décidemment pas possible. Et c’est toi qui me dit cela ? Entre nous, j’ai l’air sûrement moins bête que toi en ce moment. dis-je avec un sourire au coin moqueur. Après tout, je ne me trimballe pas avec un trou au cul, ce qui n’est pas son cas. Je rigole en l’entendant me dire qu’elle dormait la nuit comme ses parents lui avaient dit. Tu peux te montrer mignonne sous tes aires de coquine tu sais. dis-je en arquant un sourcil. Elle savait jouer la comédie mais elle était comme les autres personnes de cette terre, avec un côté beaucoup plus coquin que prévu.
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Un air de déprimée s’installa d’office sur mon visage lorsqu’il tapa mes mains, alors posées sur ses hanches. Avait-il vraiment osé me refuser cette offrande ? « Tu sais à quel point tu m’attristes, là, Trung ? Observe-moi… Mets-toi à ma place, un peu, nom de Dieu ! Ne vois-tu donc pas que j’ai froid ? » Bon, évidemment, cet air ne demeura pas longtemps puisque je me mis à pouffer de rire dans mon duvet. Bien sûr que je rigolais… Les années de crise d’enfant pourri-gâté sont passées depuis des lustres, voyons ! Soufflant un court instant pour reprendre mon sang-froid, je retirais ma veste de ma taille et la lui tendis. « Puis-tu ? » A vrai dire, je n’avais pas l’intention d’attendre son accord ; alors, instinctivement, je fis tomber la veste rapidement pliée sur son avant-bras – en priant fortement qu’il ne la laisse pas tomber. « Merci bien, mon seigneur. » déclarais-je accompagné d’une révérence – en évitant malgré tout de montrer davantage mon fessier au monde. Puis, sans plus attendre, j’enroulais son pull autour de ma taille et liait chaque manche ensemble sous mon nombril. « Puis, tu sais quoi ? Je t’emmerde. » Ceci étant dit, j’attrapais pseudo-violemment ma veste pour me rhabiller. « J’ai peut-être un trou au cul, mais toi, avec toute la gentillesse que je te dois, TU ES un trou du cul. » Je vous vois déjà, la queue frétillante. OUI, JE RIGOLE. J’ai le droit. Je connais mes droits. Et surtout celui-ci. Ce n’est pas comme s’il ne savait pas que je le taquinais à tout va. Et pas non plus comme s’il ne savait pas que mon humour est nul à chier (avouez quand même que ça sied bien au contexte actuel des choses). « Mes airs de coquine ? A croire que mon corps trahit ma véritable identité ! J’en serais presque outrée… ou peut-être pas. M’enfin ! » Le rire est plus fort que le sérieux, j’en suis la preuve vivante. Même en voulant garder le plus grand des calmes, je ne peux m’empêcher de rigoler… Quoiqu’il en soit, je fis un pas en avant et me dressais légèrement sur la pointe des pieds pour embrasser la joue de Trung. « Merci pour ton aide, l’ami ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. »
electric bird.
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