KONRAD † Je t'aime. Rectification. Je t'aimais.

Gabe venait de partir et de te laisser là comme une pauvre merde avec sa progéniture dans ton ventre. On t’avait déjà fait tomber bien bas, Konrad t’avait déjà fait tomber au fond du trou mais là c’était pire. Gabe n’avait même pas eu la décence de te dire au revoir ou de t’expliquer son départ. Tu étais complètement abattue. Tu passais tes journées dans ta chambre à la mather house à te droguait et intérioriser toute cette haine que tu as en vers les hommes de ta vie enfin les ex-hommes de ta vie. Ce matin, ne changeait en rien. Tu te levais tu étais encore défoncée de la veille, la première chose que tu prenais c’était de prendra ta dose que tu t’injectais par intraveineuse. Tu vivais dans un égoïsme pur et dur à ne penser qu’à toi mais tu n’en avais rien à foutre. Ce gosse pouvait crever dans ton bide, tu t’en foutais complètement désormais enfin c’est ce que tu croyais. Te préparant rapidement, tu décidais de descendre à la cafétéria pour te prendre un café avant d’aller expliquer à l’administration le pourquoi tu ne venais plus en cours depuis un certain moment. Tu savais quoi leur dire et tu jouerais sur la corde sensible, comme quoi ta tumeur n’allait pas trop bien et qu’il fallait que tu te reposes. De toute manière il n’irait jamais vérifiée ce que tu as dans ton cerveau. Marchant tête baissée, tu pensais arrivait à la cafétéria sans encombre mais c’est sans comptait sur une personne qui ne faisait pas attention à ce qu’elle faisait. Relevant la tête, tu vis Konrad. Mais ce n’est pas possible, tu étais maudite comme fille c’est pas vrai. « Il manquait plus que toi tiens ! » Tu levais les yeux au ciel. « Qu’est-ce que tu fous ici ? Les londoniennes n’étaient pas assez bonne à baiser ? » Tu le regardais méchamment, sans même penser qu’il allait voir que tu étais enceinte ou même que tes pupilles allaient exploser tellement elles étaient dilatées et rouges sang.

Dans ma tête tout se mélange, c'est à me rendre complètement dingue, je ne sais plus quoi penser de pas mal de choses. Ma relation avec Alexys, bien qu'elle reste inchangée à prit néanmoins un tournure assez imprévisible, qu'on couchent ensemble nous a rendu plus distants même si on ne veut pas se le montrer,  avec Valentina, ma protégée de toujours, on a couchés ensemble et j'ai eu l'impression que c'était totalement différent avec elle, je ne sais vraiment pas quoi penser et le pire c'est avec Skyler, ma lesbi d'amour plus si lesbi que ça vu qu'elle me plait et que je le lui ai avoué, plus rien ne va. Et il ne manquait plus que ça, croiser Grace dans le hall du Yard, ce fut la cerise sur le gâteau et non dans le bon sens du terme, dès qu'elle m'a vu j'ai été agressé verbalement, elle me jette tout son venin à la gueule, elle a toutes les raisons du monde de m'en vouloir, je l'ai jeter au fond du trou sans scrupules. T'es défoncée ? question fausse, la réponse se voyait sur ses pupilles complètement dilatées et rouges, j'ignorais sa question, je ne voulais pas un affrontement mais je n'aurais pas pensé qu'elle se défoncerait en pleine journée surtout pendant les cours, j'ai du loupé pas mal de choses, trop de choses même.

Croiser Konrad était impensable mais ce n’était surtout pas le moment. Tu avais eu l’impression de te reconstruire après son départ mais non il fallait qu’un autre connard te foute un coup une fois de plus et voilà maintenant que le plus grand des connards Konrad Sheffield est à nouveau devant toi. Tu soupirais, penser à l’exil avant de l’affronter une bonne fois pour toute. « Tu me fais la morale maintenant ? » Tu rigolais. « Mais ne t’en fais pas, tu n’y est pour rien enfin pas totalement. Tu m’as peut-être jeté au fond du trou comme une pauvre merde mais toi au moins tu l’as fait avec classe enfin si on peut dire ça comme ça. » Tu serrais les poings mais également ta mâchoire, car tu avais envie d’éclater. Tu avais envie de lui en coller un une bonne fois pour toute. « Je m’étais reconstruite après toi, je ne voulais plus jamais te revoir. J’allais fonder une famille, ouais tu vois je suis enceinte mais non. Il est parti du jour au lendemain sans donner aucune nouvelles et toi tu reviens mais pour faire quoi ? Casse-toi de ma vie une bonne fois pour toute ! » Ton poing partait en direction du visage de Konrad et s’abattait contre son œil. Ce n’était pas d’une violence pure et dure mais ça reflétait bien ce que tu pouvais ressentir à cet instant même.

Je ne pensais vraiment pas croiser Grace, je l'avais jeté comme une merde pour partir à Londres, au fond j'avais fais ça pour son bien, elle aurait souffert beaucoup plus si nous étions restés ensemble, les relations à distance de sont jamais bonnes puis pour moi je l'ai libéré d'une relation qui était vouée à l'échec et comme elle vient de me le dire elle s'est reconstruite ou du moins à essayer, elle a trouvée quelqu'un, elle est même enceinte mais le mec en question l'a lâché comme j'ai pu le faire Ecoute j'ai pas à m'expliquer encore une fois, si j'ai rompu c'est justement pur que tu te reconstruises, ce que tu as fais. et je dois dire que je n'avais pas vu son poing arriver, au contact direct de mon oeil, le coup ne fut pas d'un grand élan de force mais je l'avais quand même sentis passé. C'est justifié je crois. dis-je posant une main sur mon œil qui certainement allait avoir un coquard J'pensais pas te trouver ici c'est tout, tu m'as crachée ton venin, tu m'as foutu ton poing, t'as fais ce que t'as fais pour te sentir mieux et t'as eu raison. Salut Grace. je voulais pas que cet affrontement dure plus longtemps, je passais à côté d'elle me rendant dans les chiotte des mecs histoire de me passer de l'eau sur mon œil, c'est qu'en colère elle fait mal l'ex.

Ta haine en vers Konrad était passée et lui il restait là tel une plante verte. Tu ne saisissais plus. Konrad t’aurais aboyé dessus en règle général mais là rien, il ne faisait rien. Tu venais de lui mettre un coup de poing dans le visage et tout ce qu’il faisait c’était de te dire que tout ce qu’il avait fait c’était pour ton bien. Mais ton bien de quoi merde ! Tu le laissais entrer dans les toilettes pour hommes avant d’y aller à ton tour alors qu’un mec venait t’interpeller. « Toi ta gueule ou je t’en colle un aussi ! » Tu refermais la porte et la fermait à clé afin d’être tranquille. « C’est quoi ton problème Sheffield ? » Tu le regardais, t’asseyant sur le rebord des lavabos. « Pourquoi t’as encore décidé de ce qui était mieux pour moi à ma place ? Arrête de dire que t’étais amoureux de moi si tu n’y croyais pas une seconde ! » Tu le regardais lui avant d’attraper son menton entre tes doigts pour regarder son œil qui n’avait pas grand-chose. « Je suis désolée pour ton œil Konrad. Désormais, je ne veux plus jamais avoir à faire à toi. Je viendrais te demander juste de la coke ou de l’héroïne pour me shooter encore et encore dans ma chambre de la mather house. » Tu respirais fortement. « En tout cas, tu as l’air de bien aller et d’avoir repris le contrôle de ta vie. Tant mieux ! » Tu ouvrais la porte des toilettes pour quittait celle-ci.

Je voulais pas affronter Grace plus longuement, elle était complètement défoncée, j'apprenais qu'elle était enceinte, même si cette nouvelle me surprenait ça voulait dire qu'elle avait réussie à se reconstruire malgré le fait qu'apparemment qu'on l'ai encore abandonné. Elle me foutait un poing, elle me montrait ainsi à quel point je l'avais foutu en rogne pour être parti et l'avoir lâché mais je comprenais, je ne réagissais pas comme j'aurais pu le faire, jouer mon pitbull et m'arracher sur elle, non, je me contentais d'accepter les faits et de mettre un terme à notre conversation en me rendant dans les chiottes pour mecs histoire de laver mon œil mais j'aurais du me douter qu'avec Grace St-James, il n'y a qu'elle qui peut mettre un terme aux conversations, elle m'a suivit et à fermer la porte à clé pour qu'on s'expliquent sans gêne extérieure. Oh crois moi Grace, j'étais amoureux de toi mais j'ai dû partir pour réfléchir sur l'année qui s'est passée, trop de choses ont fait que j'ai été perdu et je voulais pas t'imposer le fait de rester avec moi. la voilà qui prend mon visage entre ses mains pour regarder mon œil et me dire que ce n'est rien, je sais très bien que ce n'est rien et la voilà à me dire qu'on ne se verra que pour que je la fournisse je la regardais en souriant Tu crois que je vais te fournir alors que t'es enceinte, je suis un connard mais pas un monstre. elle rouvrais la porte pour partir mais je retenais son poignet Non Grace, j'ai pas fini, attends. elle m'écoutait et revenait dans la pièce, refermant à nouveau la porte, elle me regardait attendant que je parle J'ai pas repris le contrôle de ma vie, je le montre juste mais c'est pas le cas. Tu peux pas savoir comme j'ai souffert d'avoir pris la décision de casser avec toi, d'être là-bas à Londres, de retrouver ma famille d’accueil, de faire en sorte que mon passé refasse surface et en revenant ici, reprendre mon trafic de coke, trouver des taffs légaux, ça m'aide en rien parce que je me rend compte qu'avoir casser avec toi à tout déclencher. Et pardon. je lâchais son poignet, je retournais face au lavabo à mettre de l'eau sur mon oeil, elle pouvait partir, j'avais dit ce que j'avais à dire.

Maintenant que la pression était redescendue avec Konrad vous pouviez parler calmement enfin il pouvait te parler calmement parce que toi comme à ton habitude tu ne savais que crier et devenir violente mais la drogue ne faisait qu’accentuer les choses mais lorsqu’il te disait qu’il avait réellement était amoureux de toi tu t’adoucissait quelque peu. Mais pourquoi ? Pourquoi pouvait-il penser que je ne pouvais pas surmonter ça avec lui ? Tu soupirais longuement. « Encore une fois, tu as voulu agir à la place des autres mais arrête Konrad je suis assez grande pour faire mes propres choix et même si ce ne sont pas les bons. Et bien, je me ferais mal. Mais arrête de vouloir faire en sorte que j’aille bien ! » Tu voulais sortir de la pièce mais Konrad te retenait après t’avoir dit qu’il ne te vendrait plus rien, car il n’était pas un monstre et pensait à ce bébé que tu portais. Le regardant, tu l’écoutais jusqu’à la fin. « C’est toi qui a décidé de cette situation Konrad et autant te dire que moi le contrôle de ma vie, j’ai eu l’impression que je l’avais repris avec toi mais maintenant c’est le chaos ! » Faisant en sorte qu’il lâche ton poignet, tu le regardais toujours. « Et pour ta gouverne, ce bébé c’est un accident. J’ai couché avec Gabe au summer camp pour t’oublier et je suis tombé enceinte. Il m’a fait miroiter monts et merveilles et maintenant il est parti. Un peu comme toi quoi. Je crois que c’est ma destinée, de m’accrocher à des types qui au bout du compte me lâche comme si je n’avais jamais rien été pour eux. » Tu haussais les épaules avant de reprendre quelque peu confiance en toi. « Mais ne t’en fais pas Grace St-James est revenue mais cette fois-ci je suis encore pire qu’avant alors il va y avoir de nombreux dommages collatéraux sur ma route mais j’en ai plus rien à foutre ! Et pour ce qui est de la drogue si ce n’est pas toi qui me la donne, je trouverais bien quelqu’un d’autre t’en fais pas pour ça. » Tu lui faisais un clin d’œil avant d’ouvrir le loquet pour quitter les toilettes une bonne fois pour toute.

Il semblerait que les tensions se soient apaisées, Grace semblait s'être calmée mais ne se gênait toujours pas pour me dire les quatre vérités et me faire la morale. T'as l'air de pas me croire quand je te dis que malgré tout ce qui s'est passé tu compte et oui Grace, je veux et je voudrais toujours ton bien. elle veut se détruire alors qu'elle est enceinte, même si ce bébé est une erreur, c'est un bébé merde, moi aussi j'ai foutu Naomi enceinte, une erreur et pourtant j'assume et je vais l'aider même si elle veut avorter. Alors qu'elle voulait quitter les toilettes, je la retenais par le poignet, j'avais pas finis de m'expliquer et une fois mon monologue terminé, ce fut à son tour de s'exprimer Gâche pas ta santé parce que tout va mal et que t'en as ral le cul de tout, t'es plus forte que ça. mes paroles entraient par une de ses oreilles et sortaient par l'autre, elle en avait rien à foutre, elle à décidé de se détruire et de devenir la garce qu'elle était il y a longtemps, soit. Je la voyais quitter les toilettes alors que je passais de l'eau sur mon œil, je décidais de la rattraper quand même Pourquoi t'as besoin de faire tout ça ? D'en vouloir au monde entier, lâche ta rage sur moi mais la déverse pas sur les autres en voulant te montrer garce. S'teu plait Grace viens avec moi. je voulais pas la laisser seule, pas après tout ce qu'elle m'a dit, elle comptait encore beaucoup même si elle voulait tirer un trait sur moi.

De voir Konrad ici devant ça te faisait un choc. Jamais tu n’aurais cru pouvoir lui dire tout ce que tu avais sur le cœur, tout ce qu’il t’avait fait subir et qui t’avait fait du mal. Tu aurais peut-être même préférée ne jamais le revoir et de finir seule avec ta drogue pour seul échappatoire. Mais non, maintenant qu’il était là, il n’allait pas te lâcher et tu le savais pertinemment. Après l’avoir écoutée puis lui avoir parlée tu décidais de sortir de cet endroit, car cela ne servait plus rien de rester avec lui pour dire exactement les mêmes choses. Cela très redondant pour lui comme pour toi. La seule chose que tu fis c’était de te retourner une dernière fois. « A croire que je ne suis pas aussi forte que tout le monde peut le penser ! » Tu sortais et continuais ta route, redescendant peu à peu de ta défonce tu voulais remonter rapidement mais prendre un café également mais ce n’était sans compter sur Konrad qui te rattrapais à nouveau pour que tu fasses volte-face. Il te demandait pourquoi tu voulais devenir une femme horrible puis il te demandait de le suivre. Soupirant, tu le regardais droit dans les yeux. « J’en ai marre qu’on me prenne pour une conne. Toi, Gabe, tout le monde. Quand je suis une garce tout le monde me craint et parle sur moi et quand je suis trop gentille les gens me prennent pour une conne alors le choix est vite fait ! » Tu baissais le regard avant de le relever. « Pourquoi je te suivrais ? Tu veux allez où ? » Tu le regardais et prenait rapidement un ecstasy avant de reprendre la parole. « Allons-y ! » Tu entamais la marche.