Retour aux sources

Dim 16 Nov 2014 - 14:21

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Ezio & Maëlys

Venise. Seconde quinzaine de novembre. Le temps est encore bon, malgré un léger vent automnal qui nous poussait à troquer nos T-shirts contre des pulls. En cette fin d’année, je me devais de régler encore certaines choses ici, en Italie, ainsi que récupérer des affaires. J’en avais profité pour demander à Maëlys de m’accompagner. Ainsi, probablement aurait-elle des réponses à ses questions ? Nous venions de sortir de l’aéroport et désormais, s’offrait à nous une ville aux allures de la Renaissance, avec des bâtisses aux couleurs différentes, aux multiples ponts et gondoles. Je pris une grande bouffée d’air frais. J’étais enfin de retour chez moi. Finalement je tournais la tête vers Maëlys, afin de voir sa réaction. Ma main finit par s’emparer de la sienne, comme pour lui rappeler que j’étais présent. « Voilà d’où tu viens. »

Code by AMIANTE

Lun 17 Nov 2014 - 19:36

Presque sur un coup de tête et la veille, tu m'avais proposé de venir prendre l'avion avec toi pour venir jusqu'en Europe, en Italie plus précisément. Autant dire que le vol était très long, interminable, et le décalage horaire me tuait. J'étais fatiguée, mais émerveillée par cette Europe que je redécouvrais, je connaissais l'Angleterre, puisque j'avais toujours vécu là-bas, mais, j'étais bluffée. Puis perdue aussi. Je te souriais, comme si tu m'avais annoncé une bonne nouvelle, tandis que tu me prenais la main « Voilà d’où tu viens. » j'avais encore du mal à me dire qu'une famille que je ne connaissais pas m'avait donné la vie.. "Oui.. Merci pour ce voyage.." puis je te demandais "Aufaite, c'est quoi que tu dois faire ici? Et.. on pourra aller là où tu vivais..?"

(Invité)

Dim 23 Nov 2014 - 9:56

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Ezio & Maëlys

La veille, j’avais proposé à Maëlys de m’accompagner pour ce voyage. J’avais prétexté un moyen pour elle de découvrir le pays dont elle était originaire, mais également pour lui changer les idées et passer du temps juste tous les deux, entre frère et sœur. Elle avait finalement accepté sur un coup de tête, aussi vite qu’avait été prévu ce voyage. Et désormais, nous étions sur le sol italien, à l’extérieur de l’aéroport, valise en main. De ma main libre, je serrais celle de Maëlys qui semblait perdue. « Quand notre mère est décédée, je suis venue presqu’immédiatement aux Etats-Unis, après avoir appris ton existence. J’ai encore quelques petites choses à régler, des affaires à récupérer et je me disais que tu aimerais avoir des réponses à d’éventuelles questions. Il doit encore rester des souvenirs de toi, quelque part. J’en suis persuadé. Donc oui, on y va de ce pas. » Il nous fallu un quart d’heure à peine pour arriver dans ce coin de Venise où se trouvait la grande maison de mes parents. Un endroit luxueux et spacieux. Là où j’avais vécu toute ma vie. Là où aurait dû vivre Maëlys également. J’ouvrais la porte et le sentiment qui envahit mon esprit fut tout aussi agréable que difficile à supporter. Instinctivement, ma main se referma davantage sur celle de ma sœur, mais cette fois-ci, c’était pour moi. Tous les meubles étaient restés à leur place, comme si quelqu’un habitait encore ici. Seulement, une couche de poussière avait tout recouvert, ce qui signifiait que j’étais parti très vite.

Code by AMIANTE

Dim 23 Nov 2014 - 12:53

Tu étais présent pour moi et je voulais l'être également en retour. C'est pour ça également que j'étais venu avec toi dans ce pays Européen. « Quand notre mère est décédée, je suis venue presqu’immédiatement aux Etats-Unis, après avoir appris ton existence. J’ai encore quelques petites choses à régler, des affaires à récupérer et je me disais que tu aimerais avoir des réponses à d’éventuelles questions. Il doit encore rester des souvenirs de toi, quelque part. J’en suis persuadé. Donc oui, on y va de ce pas. » puis après de longues minutes, on arrivait à Venise, dans une maison tellement.. belle. Et typiquement italienne apparemment. Je souriais très finement, bien que mon cœur se serra, de te voir comme ça, te voir la gorge nouée. Je te déclarais doucement "C'est très beau..." tu allais faire quoi de la maison? Elle était encore à toi? Ils avaient vendus? Je ne sais pas.. Je rentrais avec toi, découvrant le mobilier, et.. une photo de vous trois. Mon dieu, c'était étrange...

(Invité)

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