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Echoes of silence .
• Flashback - "Si un jour je dois mourir, j'ferais en sorte que tout le monde me déteste pour pouvoir partir en paix..." J'ai limite envie de lui mettre un coup de poing dans la gueule pour qu'il évite de sortir ce genre de conneries. Si un jour il doit mourir, j'serais là pour l'en empêcher, si un jour il doit mourir, je perdrais tout repère, je perdrais toute envie de vivre. C'était mon sang, c'était mon frère, c'était ma vie. Mon modèle, celui qui me donnait envie d'avancer. Comme un deuxième père pour moi. "Déconne pas avec la mort, on a qu'une vie, elle est précieuse, j'compte pas clamser maintenant, j'ai trop de truc à faire !" Mourir pour moi c'était quelque chose d'impenssable, j'y avais échapé à la naissance, c'était un signe, un signe que j'étais fait pour rester ici, pour vivre cette vie qu'on m'avait offert... "Vas'y, fait moi la liste des choses que t'as à faire !" J'étais jeune, je n'avais même pas vingt ans encore, et pour moi, la vie commençait seulement, je n'étais pas fait pour mourir maintenant, j'avais tellement de projets, tellement de rêves à réaliser qu'une vie ne me suffirait peut-être pas. "Si j'te vois rigoler, j'te jure j't'en met une... Mais... J'ai envie de voyager, de faire le tour du monde, d'apprendre de nouvelles langues, j'ai envie de rencontrer du monde... J'ai envie de rencontrer la femme de ma vie, celle qui me fera vibrer comme personne, d'avoir des enfants, de devenir père... J'ai envie de faire du bien autour de moi, j'ai envie d'aider les gens, de tous les sortir de cette misère... J'veux pas rien faire de ma vie en fait... Tu vois, j'me dis qu'on a de l'argent, beaucoup de thunes, et que papa sera toujours fier de nous, qu'importe les choix qu'on fait, alors, si avec cet argent j'pourrais faire en sorte de changer le monde, pourquoi pas essayer ?" ...
Now - A cette époque, j'voulais changer le monde, à cette époque j'étais quelqu'un de bien, une sorte d'aventurier des temps modernes avec des rêves plein la tête, des étoiles pleins les yeux. J'faisais passer le bonheur des autres avant le mien, tout était beau, rien n'était sombre... J'suis là, assis sur mon canapé, et, je ne bouge pas, comme si mon corp était inerte, comme si plus jamais je n'allais me relever. Le regard vide, je repensais à toutes ces phrases que je venais de dire, à tous ces messages plein de haine que je venais d'envoyer. J'aimais mes amis, mais je ne pouvais pas leur infliger ça, il fallait qu'ils me détestent, et c'est la seule façon que j'avais trouvé pour partir, la phrase de mon frère résonnait dans ma tête, être détester pour partir en paix. Je n'avais pas eu la vie la plus merdique, je le sais, mais cette vie n'était pas pour moi, ce n'était plus moi, tout ça me bouffait de l'intérieur, tout ça me détruisait petit à petit. Je ne le montrait pas, car je détestais dévoiler mes sentiments, je préférais faire comme si tout allait bien, comme si toute ma vie n'était qu'un pure bonheur, mais, c'était loin d'être le cas. J'étais triste, j'étais pas bien. Depuis trois ans je vis avec une haine en moi, une haine qui jamais ne partira, une haine qui me pousse à être méchant, à tout envoyer balader quand ça ne me plaît pas. Je n'en peux plus, je n'en veux plus. Alors, aujourd'hui, j'ai pris une décision, j'ai suivi les conseils de mon frère, je n'ai besoin de personne pour vivre, alors je n'aurais besoin de personne pour mourir. Relisant une dernière fois mes messages pour me prouver que j'ai fait le bon choix, je pose mon portable sur la table basse, et, j'me lève. Sans aucune émotion sur le visage, un regard vide de sentiment, je traverse le salon, sauf que cette fois ci, c'est la dernière fois. Je ne jette aucun regard derrière moi, je ne veux pas me souvenir du passé, je ne veux pas faire demi tour, j'ai pris ma décision, et aujourd'hui, j'allais le faire. Attrapant lentement mes clefs, je me prend soin de fermer la porte de chez moi, et, je finis par monter dans ma voiture. Pas de musique, rien, même le chant des oiseaux ne pénètre pas dans mes oreilles. Tout est vide, que ça soit ce monde qui m'entoure, cette voiture, ou moi... Je suis vide, vide de l'intérieur, et j'en peux plus. Je ne veux pas passer un moment de plus comme ça, je ne veux pas passer un jour de plus à me demander pourquoi je suis en vie, pourquoi moi et pas lui. Je ne veux pas me lever un matin de plus et regarder cette cicatrice dans le miroir, me dire qu'à cause de moi, mon frère est mort, que son cœur continue de battre, mais que son corps est six pieds sous terre. Je ne veux plus, je ne peux plus. J'suis arrivé à un point de non retour. Alors, d'un calme olympien, je démarre ma voiture, et, pendant plusieurs minutes, je roule sans vraiment savoir ou je vais aller, ou ça va se passer. Je regarde devant moi, je ne fais attention à rien, je suis seul, totalement seul, à l'abandon sans personne pour me faire changer d'avis, sans personne avec l'envie de me faire changer d'avis. Personne n'est là pour me retenir. De toute façon, qui m'aurait retenu ? Et, je trouve enfin le coin parfait. Une longue route dégagé, personne, je n'aurais pas besoin de faire une fois de plus du mal à quelqu'un. Alors, je fais demi tour en plein milieu de la route, et, je m'arrête. Je prend une grande respiration, j'entends la voix de mon frère, je l'entends me parler, je le vois me sourire, mais rien, toujours rien, aucune expression, je suis déjà mort de toute façon... Et je me lance, je passe plusieurs vitesses avant d'atteindre le point de non retour, j’appuie le plus fort possible sur la pédale d'accélérateur, au fond, j'ai peur, mais je dois le faire. Je ne pense plus à rien, mais, une larme coule lentement le long de ma joue sans que je ne puisse la contrôler quand je vois ce mur s'approcher de plus en plus de moi. Et là, le choc... Aujourd'hui était la date d'anniversaire de mort de mon frère. Aujourd'hui, j'ai décidé de quitter cette vie... •
Now - A cette époque, j'voulais changer le monde, à cette époque j'étais quelqu'un de bien, une sorte d'aventurier des temps modernes avec des rêves plein la tête, des étoiles pleins les yeux. J'faisais passer le bonheur des autres avant le mien, tout était beau, rien n'était sombre... J'suis là, assis sur mon canapé, et, je ne bouge pas, comme si mon corp était inerte, comme si plus jamais je n'allais me relever. Le regard vide, je repensais à toutes ces phrases que je venais de dire, à tous ces messages plein de haine que je venais d'envoyer. J'aimais mes amis, mais je ne pouvais pas leur infliger ça, il fallait qu'ils me détestent, et c'est la seule façon que j'avais trouvé pour partir, la phrase de mon frère résonnait dans ma tête, être détester pour partir en paix. Je n'avais pas eu la vie la plus merdique, je le sais, mais cette vie n'était pas pour moi, ce n'était plus moi, tout ça me bouffait de l'intérieur, tout ça me détruisait petit à petit. Je ne le montrait pas, car je détestais dévoiler mes sentiments, je préférais faire comme si tout allait bien, comme si toute ma vie n'était qu'un pure bonheur, mais, c'était loin d'être le cas. J'étais triste, j'étais pas bien. Depuis trois ans je vis avec une haine en moi, une haine qui jamais ne partira, une haine qui me pousse à être méchant, à tout envoyer balader quand ça ne me plaît pas. Je n'en peux plus, je n'en veux plus. Alors, aujourd'hui, j'ai pris une décision, j'ai suivi les conseils de mon frère, je n'ai besoin de personne pour vivre, alors je n'aurais besoin de personne pour mourir. Relisant une dernière fois mes messages pour me prouver que j'ai fait le bon choix, je pose mon portable sur la table basse, et, j'me lève. Sans aucune émotion sur le visage, un regard vide de sentiment, je traverse le salon, sauf que cette fois ci, c'est la dernière fois. Je ne jette aucun regard derrière moi, je ne veux pas me souvenir du passé, je ne veux pas faire demi tour, j'ai pris ma décision, et aujourd'hui, j'allais le faire. Attrapant lentement mes clefs, je me prend soin de fermer la porte de chez moi, et, je finis par monter dans ma voiture. Pas de musique, rien, même le chant des oiseaux ne pénètre pas dans mes oreilles. Tout est vide, que ça soit ce monde qui m'entoure, cette voiture, ou moi... Je suis vide, vide de l'intérieur, et j'en peux plus. Je ne veux pas passer un moment de plus comme ça, je ne veux pas passer un jour de plus à me demander pourquoi je suis en vie, pourquoi moi et pas lui. Je ne veux pas me lever un matin de plus et regarder cette cicatrice dans le miroir, me dire qu'à cause de moi, mon frère est mort, que son cœur continue de battre, mais que son corps est six pieds sous terre. Je ne veux plus, je ne peux plus. J'suis arrivé à un point de non retour. Alors, d'un calme olympien, je démarre ma voiture, et, pendant plusieurs minutes, je roule sans vraiment savoir ou je vais aller, ou ça va se passer. Je regarde devant moi, je ne fais attention à rien, je suis seul, totalement seul, à l'abandon sans personne pour me faire changer d'avis, sans personne avec l'envie de me faire changer d'avis. Personne n'est là pour me retenir. De toute façon, qui m'aurait retenu ? Et, je trouve enfin le coin parfait. Une longue route dégagé, personne, je n'aurais pas besoin de faire une fois de plus du mal à quelqu'un. Alors, je fais demi tour en plein milieu de la route, et, je m'arrête. Je prend une grande respiration, j'entends la voix de mon frère, je l'entends me parler, je le vois me sourire, mais rien, toujours rien, aucune expression, je suis déjà mort de toute façon... Et je me lance, je passe plusieurs vitesses avant d'atteindre le point de non retour, j’appuie le plus fort possible sur la pédale d'accélérateur, au fond, j'ai peur, mais je dois le faire. Je ne pense plus à rien, mais, une larme coule lentement le long de ma joue sans que je ne puisse la contrôler quand je vois ce mur s'approcher de plus en plus de moi. Et là, le choc... Aujourd'hui était la date d'anniversaire de mort de mon frère. Aujourd'hui, j'ai décidé de quitter cette vie... •
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