Let's party ► Feat Kimberley P. Ricci

Kimberley & Kailyn

« Spring is nature's way of saying, “Let's party!” » Robin Williams

Let's party ► Feat Kimberley P. Ricci Gif3

La première fois que vous m’apercevez, vous avez tous la même réflexion, ce qui ne me surprend guère. Vous pensez qu’avec mon visage angélique je ne sais pas ce que signifie le verbe ‘s’amuser’, mais figurez vous que vous vous fourvoyez complètement. J’aime faire la fête, avec modération quand même. Souvent, je suis plutôt du genre à boire juste un peu car j’ai envie de garder tous mes moyens. Il m’est juste arrivé une ou deux fois de me retrouver dans des situations plus que gênante. D’ailleurs, je n’aime pas trop y repenser & en parler. Enfin, j’ai eu plus de chance que certain qui ont vu leurs photos diffusées sur le net par des personnes mal intentionnés. Tous cela est confirmer quand on apprend à me connaitre.

Non pas que je sois tombé dans une certaine routine mais aujourd’hui s’annoncé être comme un jour banal, pour ne pas changer. J’avais des devoirs à faire comme d’habitude. Enfin, je venais de les avoir hier donc je pense qu’ils peuvent attendre quelques heures voir même quelques jours. Je ne suis pas paresseuse mais il y a des jours comme ça, où je n’ai pas envie d’étudier même si je sais que cela est primordial pour mon avenir. Mes parents auraient voulu que je fasse du droit comme eux mais je ne les ai pas écoutés. Le droit ne me disait pas grand-chose. En plus, je ne suis pas doué pour défendre les gens. Bon au début, ils n’étaient pas d’accord mais après mures réflexion et ruses de ma part, ils ont finit par céder. Quand les rayons soleil virent me caresser le visage, j’ouvris les yeux quasiment instantanément. En même temps, j’étais habitué à me lever depuis le début de ma scolarité. Je pratiquai mon rituel matinale ; c’est-à-dire ; me lever, déjeuner, me brosser les dents, prendre ma douche ou puis passer un peu de temps sur l’ordinateur à consulter les actualités du pays. Rien d’important n’était arrivé depuis hier. Soudainement, j’entendis une sonnerie retentir, cela ne pouvait qu’être mon téléphone portable, étant donné son style. Qui a déjà entendu une chanson en tant que sonnerie de maison ? Personne, enfin presque. Le voisin d’à côté été dû genre particulier & faisait même un peu peur. Je me tournai pour attraper mon portable. C’était Kim. Vous vous demandez qui cela pouvait bien être, ne vous inquiétez pas je vais vous le dire. Au début, cette jeune italienne et chinoise n’était que ma correspondante mais au fur et à mesure, je fus amené à me confier à elle et elle est devenue en quelque sorte ma meilleure amie. Enfin, c’est ma meilleure amie. En plus, à son arrivé à Harvard, je lui ai servie de guide même si on n’est pas dans la même maison. Elle me proposa une sortie en boîte ce soir, je réfléchis un moment avant de lui envoyer un message pour dire que j’acceptais avec plaisir son invitation.

Comme tenue pour l’occasion, j’avais choisis une robe qui mettait mon corps en valeur, ni trop longue ni trop courte. Je n’ai pas envie qu’on me confonde avec une prostitué ou même une fille facile. Bien sûr je ne vais pas y aller pieds nus, c’est pour cela que je pris des chaussures à talons assortis à cette robe. Le soir venus, je partis en direction du People’s Republik, la boite la plus réputé chez les étudiants Harvard. Kim & moi avons l’habitude de se retrouver juste devant mais cette fois-ci, elle n’arriva pas. Je me demandai où elle pouvait bien être, surtout que je lui avais envoyé plusieurs messages sans réponses ! Etait-elle avec son copain ou bien avait-elle juste eu un imprévu. Je pris mon téléphone pour lui envoyé un dernier texto.

« Bon quand tu auras eu et vu tout mes messages, sache que je vais renter dans la boîte, tu me trouveras facilement, je pense. A tout à l’heure si tu n’as pas oublié. PS : Si tu ne viens pas, je me soulerais au point de faire un coma éthylique et tu auras ma mort sur la conscience. »

Voilà qui est fait. Quelques instant plus tard, j’étais déjà assisse au bar. Un homme, en me voyant, m’avait offert une boisson. Le barman lui pointa du doigt et je le remerciai avec un simple sourire. Jamais je n’aurais imaginé que mon physique pourrait être assez attirant pour ça. Ma raison me disait de me méfier de ce cadeau, mais après tout, on est là pour s’amuser, non ? Je portais le verre à mes lèvres, je fis une petite grimace à la première gorgée d’alcool. Cette fois-ci c’était vraiment fort, je ne suis même pas capable de vous dire quelle est la composition de ce cocktail. Enfin bref, je sortis pour une énième fois mon téléphone. Mais cette fois ci, Kim m’indiquait qu’elle arrivé.

« Je suis au bar, je ne bougerais pas tant que tu ne seras pas là.»

(Invité)

« Friendship is one mind
in two bodies. »

Je restais là, à fixer mon sac à main blanc signé Chanel depuis dix bonnes minutes déjà, me demandant si j’étais sur le point de partir en oubliant la moitié de mes affaires ou non. Alors je me suis mise à fouiller dedans : portable, porte-monnaie, clés, maquillage de secours et… voilà tout. Je ne voyais pas ce que j’aurais pu emmener de plus, puisqu’après tout, la taille de mon sac ne me permettait pas d’emmener trente-six mille choses comme le font toutes les autres femmes de mon âge. L’attrapant alors du bureau où je l’avais posé, je me mise en marche vers la sortie de la maison, jusqu’à ce qu’une fois dehors, mes talons claquant dans la rue quasiment vide à cette heure-ci, je me rendis compte que je n’avais pas prévenu Keylan de mon départ. Et si l’envie de venir me voir, en croyant que j’étais encore une fois en train d’étudier, le prenait et qu’il ne me trouvait pas, qu’est-ce qu’il ferait ? Sans doute se mettrait-il à m’envoyer des messages, chose que je ne verrais qu’une fois de retour ici, étant donné que je n’aurais sans doute pas le réflexe de sortir mon portable sur la table, de peur qu’on me le vole. Alors j’espérais simplement qu’il comprendrait par lui-même, bien trop flemmarde à l’instant présent pour lui envoyer un message où je lui expliquerais que s’il me cherchait cette nuit, il aurait sans doute beaucoup de mal à me trouver.

Pour une raison qui m’était encore inconnue au moment présent, j’avais déjà une bonne demi-heure de retard au rendez-vous que je m’étais fixée avec l’une de mes meilleures amies, ou autrement dire Kailyn. Je me demandais si la raison était le trafic sur la route ou le temps que j’avais mis à me préparer, mais dans tous les cas, j’étais presque sûre qu’elle m’avait déjà envoyé un ou plusieurs messages sur mon portable… Sauf que celui-ci, se trouvant dans mon sac à main, m’était actuellement inaccessible, à moins de faire un bel accident en ayant quitté un peu trop longtemps la route des yeux. Et malheureusement, je n’avais ni envie de casser la nouvelle voiture que papa Ricci venait tout juste de m’offrir, ni de me casser quelque chose en étant fautive dans l’accident. Parce que oui, j’étais certaine que s’il arrivait quelque chose, tout me retomberait dessus et… je n’en avais aucune envie. Mais heureusement pour moi, et malheureusement pour Kailyn, le feu venait tout juste de passer au rouge devant moi, ce qui me laissait le temps d’attraper mon portable. « Bon quand tu auras eu et vu tout mes messages, sache que je vais renter dans la boîte, tu me trouveras facilement, je pense. A tout à l’heure si tu n’as pas oublié. PS : Si tu ne viens pas, je me soulerais au point de faire un coma éthylique et tu auras ma mort sur la conscience. » Que d’humour ; comme si je n’allais pas venir à ce rendez-vous ; comme si j’allais rater une soirée où, pour une fois, j’avais décidé de ne pas étudier. « Fais-moi de la place, je débarque dans moins de cinq minutes ! » était ce que je venais tout juste de lui envoyer. En un sens, oui, je la mettais en garde, ce qui lui assurait que la soirée risquait bien d’être mouvementée.

Et voilà que, comme je l’avais prévu, moins de cinq minutes après le message que je lui avais envoyé, je me trouvais face à l’endroit où nous avions prévu notre soirée, et où madame m’attendait déjà. Sortant cependant une dernière fois mon portable avant d’entrer pour être certaine qu’elle ne m’avait pas réécrit ou que Keylan ne l’avait pas fait, je pu constater ce « Je suis au bar, je ne bougerai pas tant que tu ne seras pas là. » Mais qu’elle était mignonne ! Aha. Le rangeant alors, j’entrais et filais directement vers le bar, me frayant un passage entre toutes les personnes qui se trouvaient déjà là, ce qui était plutôt logique vu l’heure qu’il était. Et une fois arrivée près de ce dernier, en un quart de secondes, je pu la reconnaître de loin et, venant par derrière, je pinçai sa taille, tentant de la faire sursauter, avant de fixer son verre. « Alors comme ça, tu commences à boire sans m’attendre ? J’espère au moins que t’as pensé à moi en le buvant ! … Et pour la peine, t’as pas le choix, tu dois m’en offrir un ! » lui avais-je lancé avec un sourire en coin, m’installant à ses côtés. Alors oui, j’étais déjà amusée.

tenue.

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Kimberley & Kailyn

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« Alors comme ça, tu commences à boire sans m’attendre ? J’espère au moins que t’as pensé à moi en le buvant ! … Et pour la peine, t’as pas le choix, tu dois m’en offrir un !»

Et enfin, elle était arrivée. Même avec le message que je venais de recevoir, je n’étais pas vraiment tranquille. Je ne sais pas ce que j’aurais fais si je serais restée seule, j’aurais sans doute mal finit. En plus, les soirées avec Kim sont toujours marrantes et finisse d’une façon assez spéciale. Vous pourrez le constater plus tard. Oui, j’avais commencé à boire sans elle, juste un verre, ce n’était rien du tout. Ce n’était pas comme si j'avais pris la bouteille comme une personne déprimé l’aurait fait.

« A un moment, j’ai crû que tu me laisserais tomber comme une vieille chaussette. Oh ce verre.. C’est juste un type qui me l’a offerte. J’aurais bien voulu tenir plus longtemps mais non. Pas de problème pour le verre & puis avec ton physique, je suis sûre que toi, un type va t’offrir la bouteille en entier. » Dit-elle en souriant.

Je ne suis pas une personne qui tient très bien l’alcool & au bout de ce premier verre, je sentais déjà une légère fatigue m’envahir. Je me frotta les yeux en faisant attention à ne pas foirer mon maquillage. Parce que si je devais me remaquiller maintenant ou dans quelques verres, ce ne serait pas glorieux. Pour vérifier cela, je regardai mes doigts et vit aucune trace d’ombres à paupières. Me voilà, rassurée. Bien que je connaisse Kim depuis un moment, je ne me souvenais jamais de ce qu’elle prend d’habitude en soirée. Si ça se trouve, elle change tout le temps donc bon, mieux vaux lui demander avant de commander tout et n’importe quoi. Je tournai mon regard vers le barman avant de l’interpeler.

« Donc. Je vais reprendre la même chose que l’autre type m’a offerte. Et puis mon amie, je pense qu’elle va vous le dire. »

Je pris soin d’accompagner mes paroles avec mon plus beau sourire. Pourquoi ? Tout simplement, parce que cela peut nous apporter quelques réductions. A ma surprise, elle prit la même chose que moi. Après je ne saurais pas dire si elle va aimer ou non, étant donné que je ne sais pas ce qu’il y a dedans. Enfin, je le verrais en temps voulu.

« Je te le dis tout de suite, je ne sais pas ce qu’il y a dedans. Cela se trouve, il y a plein de trucs bizarres ! »

Les boissons arrivèrent assez vite. Je portais une nouvelle fois le verre à mes lèvres & prit quelques gorgées. Bien sûr, je fis toujours la grimace, j’avais l’impression que c’était encore plus fort qu’avant. A mon avis, le barman à encore rajouter quelque chose. Quelques instants plus tard, l’homme qui m’avait offert si gentiment une consommation débarqua avec un autre ami. Ils nous proposaient de danser avec eux. Personnellement, cela ne me dérangeait pas puisque je suis célibataire mais pas Kim. Enfin bon, on est là pour s’amuser. Je regardai Kim d’un air interrogateur & puis après avoir réfléchit, je lui pris le bras pour l’embarquer sur la piste de danse.

« Oublie un peu ton copain, il y a quasiment aucune chance pour qu’il débarque ici. »

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A peine arrivée près de Kailyn, me voilà déjà à « l’obliger » de me payer un verre, sous prétexte qu’elle avait déjà vidé le sien. Alors non, j’étais loin d’en avoir honte, parce que malgré tout l’argent que j’avais, ça me permettait de faire des économies pour l’instant – non pas que je sois avare, loin de là. Et évidemment, cette très chère amie n’avait pas attendu plus longtemps pour me répondre : « A un moment, j’ai crû que tu me laisserais tomber comme une vieille chaussette. Oh ce verre.. C’est juste un type qui me l’a offert. J’aurais bien voulu tenir plus longtemps mais non. Pas de problème pour le verre & puis avec ton physique, je suis sûre que toi, un type va t’offrir la bouteille en entier. » Et bien entendu, la fin de ses paroles m’avait fait sourire ; si elle avait été quelqu’un d’autre, je me serais dit que j’étais tout juste en face d’une lesbienne qui tentait de me draguer, et à qui je me devrais de mettre un beau, voire même un très beau vent. Et je me serais faite passer pour une vilaine fille ; et qui sait, ça aurait pu plaire à la personne en question. Alors d’un côté, j’étais fortement soulagée d’être en face de ma meilleure amie. J’aurais bien aimé y répondre directement, mais assez rapidement, voilà que le barman se trouvait déjà en face de nous pour prendre nos commandes. Et, étant fortement indécise au moment présent, je me décidai à faire comme elle. « Deux fois ce truc sans nom ! » Evidemment, il avait tout intérêt à comprendre. Et puis, comment aurait-il fait pour ne pas comprendre, au juste ? Elle venai tout juste de redemander ce qu’elle avait déjà eu quelques minutes auparavant, alors ça devait être bien simple. Et le revoilà enfin, quelques instants plus tard, avec les deux verres. J’allais porter le verre à mes lèvres pour y goûter, tout en hûmant son odeur, jusqu’à ce que, assez rapidement et me faisant quelque peu sursauter par la même occasion, Kailyn reprenait la parole. « Je te le dis tout de suite, je ne sais pas ce qu’il y a dedans. Si cela se trouve, il y a plein de trucs bizarres ! » Sauf que là, j’avais un peu moins envie d’y goûter… Mais j’allais me montrer plus forte que ça et ne pas m’abaisser à des paroles pour reculer devant l’ennemi – ou autrement dit l’alcool, parce qu’il a tendance à me faire faire des choses assez étranges. Je bu donc une gorgée, tout comme elle était en train de le faire, et la fixant tout en grimaçant avant de reposer mon verre, je lançai sans attendre. « Alors comme ça, tu crois que je vais te laisser seule, hein ? T’as pas honte de penser des choses comme ça ? Comme si moi, j’étais assez méchante pour faire ça ! Tu devrais le savoir, je suis gentille, j’abandonne pas les gens, et surtout pas quand ils sont aussi sexy que toi~ » Alors oui, je répondais à ce qu’elle avait dit auparavant en restant sur le même « jeu » dirons-nous. « Je deviendrais lesbienne rien que pour toi si tu voulais de moi ! » Et je continuais, évidemment. Un sourire amusé s’était affiché sur mes lèvres, et puis j’avais fini par lui tirer la langue. « Et ce mec, celui qui t’a offert un verre, il est où, hein ? Il aurait pu m’en offrir un aussi ! Je suis pas assez belle pour lui ? » En un sens, je rigolais, oui ; mais c’est vrai que je me disais qu’il aurait pu m’offrir un verre à moi aussi en me voyant m’installer auprès de la belle blonde. « Concernant la bouteille en entier que je pourrais voir arriver d’un instant à l’autre grâce à mon physique, selon toi, je crache pas dessus, hein ! Donc on a plus qu’à attendre… Comme si les mecs pouvaient ne rien offrir à deux bombes, quoi ! On aura deux bouteilles, à boire à deux ! Aha~ » Humour, humour… ou pas. C’est vrai que cette bouteille, j’apprécierais bien de la voir arriver d’un instant à l’autre, ça nous éviterait encore plus de payer nos consommations. Après tout, les hommes sont là pour le faire à notre place… Et c’est dans ces moments-là qu’on voit à quelle bien être une femme est un avantage considérable. Sauf que là, ce n’était pas une bouteille qui arriver mais un homme… et deux, en fait. Alors comme ça, ils nous proposaient de danser avec eux ? Je me demandais si je devais y aller ou non, mais lâcher ainsi ma meilleure amie en début de soirée aurait été mal vu, sans compter l’air interrogateur que celle-ci m’offrait. Et sans même me laisser le temps de répondre quoi que ce soit, la voilà qui m’embarquait par le bras sur la piste de danse. « Oublie un peu ton copain, il y a quasiment aucune chance pour qu’il débarque ici. » Est-ce qu’elle se fichait de moi ou disait-elle ça sérieusement ? Forcément, je n’allais pas rester là sans répondre. « C’est bien la preuve que tu connais mal ce fêtard ! » Et à peine avais-je eu le temps de m’exprimer que l’un des hommes avait posé ses mains sur mes hanches en se collant – presque – derrière moi. Alors non, je n’allais pas lui en flanquer une comme je l’aurais fait d’habitude, ça aurait clairement gâché la soirée… A la place de cela, je me laissais aller au rythme de la musique, dansant ainsi contre lui sans pour autant quitter ma meilleure amie des yeux.

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Kimberley & Kailyn

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« Deux fois ce truc sans nom ! Alors comme ça, tu crois que je vais te laisser seule, hein ? T’as pas honte de penser des choses comme ça ? Comme si moi, j’étais assez méchante pour faire ça ! Tu devrais le savoir, je suis gentille, j’abandonne pas les gens, et surtout pas quand ils sont aussi sexy que toi~ Je deviendrais lesbienne rien que pour toi si tu voulais de moi ! »

Mais on ne sait jamais ce qu’il aurait pu lui arriver sur la route. Chaque jour, il y a des accidents qui se produisent à cause de personnes qui, probablement, ne possèdent pas assez de neurones pour pouvoir conduire. Enfin, tout le monde est averti grâce à de nombreux spots publicitaires plus ou moins choquant qui passe à la télévision à toutes heures. Et je ne veux pas que cela lui arrive, je devrais peut-être lui dire plus tard ; car là ce n’est pas vraiment le moment ; qu’elle devrait prendre plutôt un vélo ou même le métro. De plus, ça coute moins cher. Enfin, je doute qu’elle accepte. Mais attendez! Et si je lui faisais mes yeux de chiens battus? Personne ne peut y résister! Au moment où elle prononça le mot ‘lesbienne’ puis aussi ‘sexy que toi’, je faillis m’étouffer avec ce jus qui fait rire. Etait-elle vraiment sérieuse là ? Parce que je n’appartiens pas à ce bord là. En tous cas, pas encore. Et ne vous méprenez pas, je ne suis pas homophobe, loin de là. Je compte parmi mon cercle d’amis quelques homosexuels. Je restai un moment silencieuse avant de parler à nouveau.

« Il aurait pu t’arriver n’importe quoi sur la route, tu sais. Mais dis donc, tu aurais changé de bord subitement ? Parce que moi je ne crois pas que je sois prête pour ça. »

Enfin bref, je n’avais plus qu’à attendre sa réponse qui ne devrait pas tarder. Mais bon, cela m’étonnerait vraiment si elle stopperait son petit jeu.

« Et ce mec, celui qui t’a offert un verre, il est où, hein? Il aurait pu m’en offrir un aussi! Je suis pas assez belle pour lui? Concernant la bouteille en entier que je pourrais voir arriver d’un instant à l’autre grâce à mon physique, selon toi, je crache pas dessus, hein! Donc on a plus qu’à attendre… Comme si les mecs pouvaient ne rien offrir à deux bombes, quoi! On aura deux bouteilles, à boire à deux! Aha~ »

Hé ho! Elle ne va pas quand même profiter de moi ? Ah bah oui, techniquement, elle profite de mon corps. Réfléchissez par vous-même. Je ne suis pas là pour réfléchir votre place. Quand elle reparla de la bouteille, ses quelques mots sonnaient comme un genre de défi. Pourquoi ne pas faire un petit concours ? Celle qui arrive à voir s’offrir le plus de consommation possible par des mecs ou filles, voir n’importe qui dans cette boîte.

« Tu sais que tu me donnes des idées! On pourrait un concours dans lequel celle qui se fait offrir le plus de consommation par n’importe quelle personne présente dans cette boite à gagner… bah ça je ne sais pas encore, on verra plus tard. Tu es partante? Allez dis oui s’il te plait. »

Pendant que nous étions entrain de danser avec les deux jeunes hommes sur la piste, Kim me parla de son petit ami. C’était un fêtarde selon elle. Non je ne doute pas de sa parole mais bon je n’ai pas très envie de le voir débarquer. Surtout s’il est jaloux puisqu’il risque de ruiner notre petite soirée entre filles. Je fis une petite grimace à ma meilleure amie, qui signifiait ‘on verra bien ce qui se passe avant la fin de la soirée’. En espérant, qu’elle comprenne. Puis je me tournai vers mon partenaire de dance tout en continuant de bouger sur la musique.

« Dis tu n’offres rien à mon amie? Tu sais je vais être très triste si elle n’a rien. »

Le type réfléchissa un long moment avant de me répondre. Il me réponda juste ‘pourquoi pas mais plus tard’ et qu’elle semblait bien s’amuser avec son ami. Ce qui n’était pas totalement faux, on dirait une célibataire comme moi. Je lui confiai le petit concours que j’avais l’intention de faire avec elle et que j’aurais besoin d’un peu d’aide. Et oui, je ne suis pas aussi sexy que Kim. D’ailleurs, je me demande bien comment elle fait. Il me proposa de s’isoler un peu. J’acceptai avec un sourire. Ne voulant qu’elle s’inquiète, je m’approchai de Kim pour lui dire à l’oreille que je partais un peu avec ce monsieur, juste quelques instants.

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« Friendship is one mind
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Je m’étais mise à dire un peu n’importe quoi, sans doute à cause du fait qu’elle sous-entendait, quelques minutes auparavant, que j’avais un physique à en faire craquer plus d’un. Alors je m’étais mise en tête que si elle avait décidé de me dire ce genre de choses, j’allais en faire de même, et ce sans aucun sérieux. Mais dès qu’elle s’exprima à nouveau en me disant que « Il aurait pu t’arriver n’importe quoi sur la route, tu sais. Mais dis donc, tu aurais changé de bord subitement ? Parce que moi je ne crois pas que je sois prête pour ça. » Et là, je me suis clairement demandée si elle était sérieuse ou si elle jouait parfaitement bien la comédie. Je me demandais si je devais ou non répondre sérieusement à ce qu’elle avançait ; mais si je le faisais… ça casserait sans doute l’ambiance pseudo humoristique que j’avais tenté d’installer grâce à ses dires. Et pourtant, elle devrait me connaître à présent, savoir que j’aime bien dire tout et n’importe quoi, et ce avec ou sans alcool dans mon corps. Elle me choquait sérieusement… « Moi, ce que je sais, c’est que c’est loin d’être un sujet important au moment présent, alors on passe les cours de sécurité routière, je t’en supplie… Ou je vais croire que t’es devenue ma mère ! Mais hey, si t’insinues que je sais pas conduire, je pense pas que mon père m’aurait payé une si belle voiture tout en sachant que je risquerais ma vie avec ! Puis je t’ai dit que je deviendrais lesbienne pour toi ma poule, c’est pas assez clair ?~ » Ou comment passer d’un sujet plus que sérieux à quelque chose de totalement… idiot ? Sans aucun sens, peut-être même. Puis j’en suis finalement venue à parler de celui dont elle, elle m’avait justement parlé, ou autrement dit celui qui lui aurait offert le verre qu’elle terminait lorsque je suis arrivée au bar ; et je me disais même qu’il aurait pu m’offrir un verre à moi aussi lorsque je me suis installée, à moins que je ne sois pas assez belle pour lui ? Alors oui, c’était une question assez idiote puisque bon, ce n’était pas si important que ça au fond. Puis je me suis mise à parler de plusieurs bouteilles d’alcool que l’on boirait à deux et… c’était certain qu’on finirait avachies dans des sièges à ne plus réussir à bouger, après avoir fait tout et n’importe quoi… comme deux parfaites jeunes femmes qui ne tiennent absolument pas l’alcool ; ou en tous cas, dans mon cas. Mais allez, on était là pour s’amuser. « Tu sais que tu me donnes des idées! On pourrait faire un concours dans lequel celle qui se fait offrir le plus de consommation par n’importe quelle personne présente dans cette boite à gagner… bah ça je ne sais pas encore, on verra plus tard. Tu es partante? Allez dis oui s’il te plait. » Aha, aha… C’est quoi ça, au juste ? Parfois, je me disais que je ferais mieux de la fermer pour éviter de donner des idées du genre aux personnes que je fréquente. Mais allons, je ne comptais pas me faire passer pour une lâche en refusant son petit défi, qui s’avèrerait sans aucun doute bien amusant. « Le plus d’alcool offert ? Chiche ! Je joue, tu peux compter sur moi là ! » Puis j’affichai un sourire lui prouvant sa bonne idée, et qu’elle pourrait véritablement compter sur moi parce que… j’étais sûre de gagner. Même si je supposais qu’après plusieurs verres, je ne me souviendrais sans doute plus de ce dont on avait parlé une heure avant. Puis finalement, elle avait introduit le sujet de mon petit ami pour que je vienne avec elle et les deux hommes sur la piste, m’assurant qu’il n’y avait que très peu de chances qu’il soit là ou qu’il débarque, sauf que… elle le connaissait mal sur ce point-là. En bon fêtard, j’étais quasiment certaine qu’il mettait les pieds dans cette boîte au moins deux ou trois fois par semaine, et que donc, le croiser était tout à fait possible… Mais évidemment, Kailyn s’était mise à grimacer, ce qui voulait absolument tout dire. Alors oui, s’il était là, ce ne serait sans doute pas pareil ; mais rien n’empêche que l’ambiance resterait bonne, voire très bonne. Et puis voilà que mon amie se tourne, dos à moi, afin d’adresser la parole à celui qui lui servait de pseudo cavalier ; sauf qu’avec tout ce bruit, il m’avait été absolument impossible de comprendre ce qu’elle lui disant alors qu’elle ne me faisait plus face. Alors je tentais de tendre l’oreille tout en continuant ma danse avec un homme que je ne connaissais même pas et qui était un peu trop collé à moi à mon goût. Sauf que je ne disais rien et que, pour une fois, je me lâchais un minimum… Ou plutôt, jusqu’à ce que Kailyn m’annonce qu’elle reviendrait dans quelques instants. Je me disais que là, elle m’abandonnait et que, de ce fait, j’allais risquer ma peau vu le regard de pervers que me lança l’homme avec qui je dansais, lorsque je me fis un demi-tour sur moi-même pour être face à lui. Et là, qu’est-ce que j’étais censée faire ? J’aurais presque eu envie de partir en courant. Et finalement, le voilà qu’il m’entraînait un peu plus loin encore dans la foule, à croire que les deux hommes s’étaient passés le message pour nous séparer… Alors je n’ai rien trouver de mieux à faire que de filer en quelques mouvements vers le bar, afin de tenter d’y retrouver une âme charitable pour débuter le défi ; ce qui ne tarda pas vu que l’homme en question m’avait suivie. « Viens avec moi, je t’offre un verre ! » Puis voilà qu’encore une fois, je me retrouvais à un autre endroit, sans doute plus au fond de la salle, un nouveau verre déjà en main, à fixer les alentours pour tenter d’y retrouver Kailyn.

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Kimberley & Kailyn

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« Moi, ce que je sais, c’est que c’est loin d’être un sujet important au moment présent, alors on passe les cours de sécurité routière, je t’en supplie… Ou je vais croire que t’es devenue ma mère ! Mais hey, si t’insinues que je sais pas conduire, je pense pas que mon père m’aurait payé une si belle voiture tout en sachant que je risquerais ma vie avec ! Puis je t’ai dit que je deviendrais lesbienne pour toi ma poule, c’est pas assez clair ?~ »

Personnellement, cela ne me dérangerait pas d’être sa mère. Et puis comme ça, je pourrais la surveiller presque tout le temps. Je lui ferais voir tout les spots préventif, voir même les épisodes de séries médicales où le sujet est les accidents de voiture. Enfin, peut-être que j’aurais essayé de convaincre son père de lui acheter un vélo au lieu d’une voiture. C’est plus écologique. Elle devrait arrêter de penser qu’elle ne sait pas conduire mais bon comme j’ai l’habitude de dire : on ne sait jamais ou mieux vaux prévenir que guérir.

« Parfois, je me dis que je serais bien dans le rôle de ta mère. Je te ferais passé au vélo, c’est plus écologique, jeune fille. Qu’est-ce que je ferais sans toi si tu te prenais un arbre, un bus ou juste un mur ? T’imagine? S’il te plait, arrête avec ce truc de lesbienne! Je ne sais pas si c’est l’alcool qui fait déjà effet mais tu commences à me faire peur. Et puis il dirait quoi ton copain si tu devenais bi ou lesbienne pour moi? Je suis encore trop jeune, je ne veux pas mourir. »

Je ne sais pas pour quelles raisons mais après avoir dit ça, je fis un visage d’ange accompagné de yeux de chiens battus. Allez mademoiselle Ricci dit à la meilleure des meilleures amies que tu vas te convertir au vélo juste pour lui faire plaisir! Ce n’est pas si difficile, quelques mots suffisent. Enfin pas des paroles en l’air, non plus.

« Le plus d’alcool offert ? Chiche ! Je joue, tu peux compter sur moi là ! »

Allez, c’est parti! Même si Kim est ma meilleure amie, je n’ai pas l’intention de la laisser gagner. Et puis, elle doit sûrement le savoir: le plus important c’est de participer. Si je perds, ce n’est pas vraiment très grave. Au moins, je me serais amusé & surtout saoulée. Dans tout concours, il y a une durée limité bien sûr. Ah bah oui, on ne va pas jouer le jeu pendant trois semaines non plus. Une ou deux heures c’est assez suffisant, n’est-ce-pas?

« J’annonce que le concours est officiellement ouvert, très chère. Je propose qu’on se retrouve ici, dans une voir deux heures. Et qu’on compte combien de pics apéritifs on a réussit à récolter. Ça te va? Après pour le prix gagnant on verra si on est encore assez sobre pour parler & marcher. »

Le moment d’après j’étais entrain de me balader avec l’homme qui s’était proposer à moi. J’espère qu’il va m’aider dans ma tâcher ou sinon il peut dés à présent aller voir ailleurs. Je ne veux pas d’un boulet. C’est pourquoi j’ouvris la bouche pour prononcer les mots suivants.

« Tu vois j’ai un concours de boisson avec mon amie, j’espère que tu pourras m’aider ou sinon ce n’est pas la peine de rester. »

Ces mots avaient eu le pouvoir de le refroidir puisqu’il préféra partir. Ce n’est pas une grande perte, il n’était pas totalement mon style de gars. Je ne vais pas m’étaler sur ça. Surtout qu’en parlant de type, je pourrais vous faire un roman.

« C’est ça! Bon débarras! »

Inutile de vous dire que mes mots étaient quasiment inaudibles à cause de la musique qui allait un peu trop fort à mon gout. Mais je ne peux rien y faire. Je ne vais quand même pas aller voir le mec qui s’occupe de la musique pour lui dire de baisser le son, n’est-ce-pas ? Cela ne serait pas cool pour les autres. Je fis le tour de la boîte plusieurs personnes m’avaient offert des consommations. Je mis leurs pics apéritifs dans mon sac pour les compter à la fin du concours. Soudainement, je me dirigeai vers le fond de la boîte. Sur une des nombres tables, je vis Kim sur les genoux d’un homme. Je parti en direction de ma meilleure amie pour lui l’enlacer et lui faire un bisou sur la joue.

« Kimy chérie! Je t’ai enfin retrouvé! »

(Invité)

« Friendship is one mind
in two bodies. »

Et voilà que j’avais l’impression de me tenir face à ma mère à cause des paroles que venait de me lancer ma meilleure amie ; et forcément, ça ne me plaisait pas tant que ça, ce que j’avais tant bien que mal tenté de lui faire comprendre en lui répondant. Mais non, madame n’avait pas l’air de réagir comme je le souhaitais, c’est-à-dire de laisser ce sujet de côté et de reprendre le débat une autre fois, lorsqu’on ne serait pas en soirée. « Parfois, je me dis que je serais bien dans le rôle de ta mère. Je te ferais passé au vélo, c’est plus écologique, jeune fille. Qu’est-ce que je ferais sans toi si tu te prenais un arbre, un bus ou juste un mur ? T’imagine? S’il te plait, arrête avec ce truc de lesbienne! Je ne sais pas si c’est l’alcool qui fait déjà effet mais tu commences à me faire peur. Et puis il dirait quoi ton copain si tu devenais bi ou lesbienne pour moi? Je suis encore trop jeune, je ne veux pas mourir. » Qu’est-ce qu’elle venait tout juste de dire ? J’arquai un sourcil, croyant avoir mal compris à cause du vacarme présent dans la boîte. Mais non, j’avais bien l’impression qu’elle avait dit qu’elle serait bien dans le rôle de ma mère… Mais hey, les mères ont généralement le don de casser l’ambiance ; et là, effectivement, elle y allait fort pour le coup. Puis j’avais comme l’impression qu’elle avait pris un peu trop au sérieux le sujet que j’avais lancé quelques secondes auparavant… « Quoi ? Bien dans le rôle de ma mère ? Si tu parles de pourrir l’ambiance, là, t’y vas fort, c’est vrai ! Alors oui, sur ce coup-là… tu peux bien être ma mère, je te l’accorde ! Et prendre un vélo sous prétexte que c’est plus écologique et moins dangereux ? Je veux bien en prendre un pour les petits trajets de jour, mais la nuit, et pour sortir, je vais sûrement pas me pointer avec un vélo ! La honte que je me taperais… T’imagines ? ‘Oh, la bourgeoise qui roule en vélo !’ … Puis attends, me dis pas que t’as pris ça au sérieux, hein ? Je suis bien avec mon copain, alors oui, je vais arrêter de te faire peur, parce que j’ai pas envie de me voir lesbienne avec ma pseudo-mère ! » Et j’ai fini la phrase en lui tirant la langue une nouvelle fois. Alors oui, c’est vrai ; j’étais en train de « jouer » et elle était venue tout casser : typique de Kailyn ! Ah, ça va, je rigole. « Et ton faux visage d’ange, hein, tu peux le garder, j’en veux pas ! » était ce que j’avais finalement lancé à Kailyn, bien joueuse, évidemment, puisque c’était loin d’être méchant étant donné que je suis une gentille, moi. Et puis, un défi ? Comme si j’allais lui dire non ! De un, parce que je ne suis pas une lâche ; et de deux, parce qu’on était là pour s’amuser, alors je n’allais pas rester là à refuser tout ce qu’elle comptait me proposer au cours de cette soirée. « J’annonce que le concours est officiellement ouvert, très chère. Je propose qu’on se retrouve ici, dans une voire deux heures. Et qu’on compte combien de pics apéritifs on a réussit à récolter. Ça te va? Après pour le prix gagnant on verra si on est encore assez sobre pour parler & marcher. » Et qu’aurais-je pu ajouter ? Pas grand-chose, à part un magnifique sourire. « Que la fête commence ! » m’étais-je exclamée sans aucun gêne. Puis quelques instants après, me voilà perdue dans le club avec un homme dont je connaissais même pas le nom, et qui m’entraînait avec lui sans même ma permission. Mais non, je ne disais rien ; il allait sans doute me permettre de récolleter quelques pics apéritifs avant que j’aille trouver une autre âme charitable. Sauf que là, il me semblait qu’il m’offrait de la vodka ; et quoi de mieux pour me mettre un bon coup dans le nez assez rapidement ? Pas grand-chose, sans doute. Alors je me contentais de boire et de voir défiler les verres devant moi, tandis que lui m’avait installée sur ses jambes. Et forcément, l’alcool m’avait déjà pas mal atteinte : je me mettais à rire pour très peu, et je le laissais même caresser mes cuisses, sans doute un peu trop près de ce qu’il ne devrait pas toucher. Tandis qu’il me faisait boire de plus en plus et me susurrait quelques mots doux à l’oreille, exprimant par ailleurs certains lieux où il pourrait m’emmener si je le suivais, je me contentais de « danser » sur ses jambes et d’être plutôt bruyante, ce qui n’était pas franchement mon habitude. Et voilà que débarquait une personne qui était loin de m’être inconnue, m’enlaçant et m’embrassant sur la joue, ce qui, évidemment, me fit rire aux éclats… sans aucune raison particulière. « Kimy chérie ! Je t’ai enfin retrouvée ! » Souriante, je me levai et me lançai dans ses bras, me ramassant à moitié sur le sol par la même occasion. Mais sans attendre, me relevant rapidement, je montai sur le banc, entraînant ma meilleure amie par la main, avant de monter sur la table. « Kaaaaaaaaaaiiiiii~ Viens avec mooiii ! » Et je me mise ainsi à danser quelque chose d’un peu trop sensuel sans doute, jusqu’à ce que mon amie fini par me rejoindre, ce qui fit que finalement… elle était vite, très vite devenue ma nouvelle partenaire pour cette danse qui demande un manque total de gêne. Et pendant ce temps, l’homme qui m’avait entraînée auparavant semblait bien se plaire plus bas ; chose dont je ne me rendais absolument pas compte… comme les idioties que j’étais en train de faire.

(Invité)

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